PAPEETE, le 5 avril 2018 - Le retraité, âgé de 73 ans, était poursuivi pour avoir sciemment recelé un courrier émanant du directeur des douanes à destination du commandant du SMA. Devant le juge unique ce jeudi, l’homme n’a pas expliqué comment il s’était procuré le document. Il a été reconnu coupable mais a été dispensé de peine.
Le 21 septembre 2016, Yves Conroy avait adressé un courrier au directeur des douanes en y joignant une lettre. Cette dernière, qui relevait du secret professionnel, stipulait que 400 bouteilles de vin seraient livrées au SMA en étant exonérées de taxes.
L’homme comparaissait ce jeudi pour recel de violation du secret professionnel. Face au magistrat qui l’interrogeait sur la provenance du document, Yves Conroy a déclaré qu’il n’avait « rien à ajouter. »
A la barre, le directeur adjoint des douanes a déclaré qu’il souhaitait connaître la vérité : « si cela vient de l’un de nos agents, nous devons le savoir car cela signifie qu’il y a des failles dans notre organisation. »
Alors que le procureur de la République avait requis 100 jours amende à 6000 Francs, le magistrat a reconnu Yves Conroy coupable mais l’a dispensé de peine. A la sortie de l’audience, l’intéressé s’est expliqué : « j’estime que cela relève du détournement de fonds publics et que cela doit donc être accessible à la population. »
Le 21 septembre 2016, Yves Conroy avait adressé un courrier au directeur des douanes en y joignant une lettre. Cette dernière, qui relevait du secret professionnel, stipulait que 400 bouteilles de vin seraient livrées au SMA en étant exonérées de taxes.
L’homme comparaissait ce jeudi pour recel de violation du secret professionnel. Face au magistrat qui l’interrogeait sur la provenance du document, Yves Conroy a déclaré qu’il n’avait « rien à ajouter. »
A la barre, le directeur adjoint des douanes a déclaré qu’il souhaitait connaître la vérité : « si cela vient de l’un de nos agents, nous devons le savoir car cela signifie qu’il y a des failles dans notre organisation. »
Alors que le procureur de la République avait requis 100 jours amende à 6000 Francs, le magistrat a reconnu Yves Conroy coupable mais l’a dispensé de peine. A la sortie de l’audience, l’intéressé s’est expliqué : « j’estime que cela relève du détournement de fonds publics et que cela doit donc être accessible à la population. »
