WELLINGTON, 2 octobre 2011 (AFP) - Le XV de France, transparent lors de la défaite face aux Tonga (19-14) samedi à Wellington et plongé dans un profond marasme, devra opérer un virage à 180 degrés pour espérer battre l'Angleterre en quart de finale samedi à l'Eden Park d'Auckland.
. La mobilisation générale ? Sous peine de vivre une suprême humiliation, les Français devront radicalement changer d'attitude sur le terrain samedi face au XV de la Rose. "Qu'ils se prennent en main", a imploré l'entraîneur français Marc Lièvremont dimanche, sans hésiter à les comparer aux joueurs de l'équipe de France de football acteurs du fiasco retentissant du Mondial-2010, sans doute pour les piquer au vif. Mais avec quels leaders ? Samedi à Wellington, à l'exception du 3e ligne Imanol Harinordoquy entré en cours de jeu, tous les cadres du XV de France ont sombré face aux Tongiens.
Au milieu du champ de ruines, le capitaine Thierry Dusautoir, régulièrement contesté après chaque revers du XV de France, aura fort à faire pour remobiliser ses troupes. Son entraîneur a cependant tenu à le protéger publiquement dimanche en plaçant les autres cadres (Servat, Nallet, Harinordoquy, Bonnaire, Clerc...) devant leurs responsabilités. Dusautoir "laisse beaucoup d’énergie à bouger ses mecs. Lui seul est exemplaire. Qu’il se concentre sur sa performance. On a assez de joueurs au palmarès éloquent, de talent et d'expérience pour l’aider dans la gestion du groupe", a-t-il estimé.
Le groupe ne devrait cependant pas beaucoup varier pour le quart de finale, a laissé entendre Lièvremont. L'entraîneur français sera cependant probablement privé du centre Aurélien Rougerie, victime d'une entorse accromio-claviculaire de l'épaule droite samedi. Et le centre Fabrice Estebanez, exclu temporairement pour un plaquage dangereux dès son entrée en jeu, est sous la menace d'une suspension en attendant sa comparution lundi à Auckland. Le pilier Nicolas Mas, absent contre la Nouvelle-Zélande et les Tonga en raison d'une déchirure aux ischio-jambiers, devrait en revanche pouvoir reprendre la compétition.
. L'ennemi héréditaire. Fait révélateur, après la défaite samedi à Wellington, et avant même que l'adversaire du quart de finale ne soit connu, le pilier Fabien Barcella s'est montré intarissable sur l'Angleterre. "Pas besoin de se motiver pour affronter l'ennemi héréditaire", a-t-il déclaré en substance.
Au-delà du parcours chaotique des Français dans ce Mondial et du bilan défavorable depuis quatre ans face à son futur adversaire (1 victoire, 3 défaites), la France a un vieux compte à régler en Coupe du Monde avec le XV de la Rose après ses éliminations en demi-finale à Sydney en 2003 et au Stade de France en 2007. Cela suffira-t-il à insuffler un peu d'envie aux joueurs ?
La perspective d'affronter l'Angleterre et la crainte de l'humiliation semble même mettre un bémol aux nombreuses critiques émanant de diverses personnalités du rugby français opérant comme consultants dans divers médias audiovisuels. Notamment Sébastien Chabal, l'un des grands oubliés de Lièvremont pour le Mondial. "Il y a de la tristesse, on est déçus, impuissants, mais on est quand même à trois matches du bonheur", a de son côté tempéré sur Canal Plus Bernard Laporte, l'ancien entraîneur du XV de France (1999-2007) et prédécesseur de Lièvremont.
Bref! Jusqu'à samedi, le XV de France devrait recevoir des soutiens. Aux joueurs d'en profiter...
bpa/pga
. La mobilisation générale ? Sous peine de vivre une suprême humiliation, les Français devront radicalement changer d'attitude sur le terrain samedi face au XV de la Rose. "Qu'ils se prennent en main", a imploré l'entraîneur français Marc Lièvremont dimanche, sans hésiter à les comparer aux joueurs de l'équipe de France de football acteurs du fiasco retentissant du Mondial-2010, sans doute pour les piquer au vif. Mais avec quels leaders ? Samedi à Wellington, à l'exception du 3e ligne Imanol Harinordoquy entré en cours de jeu, tous les cadres du XV de France ont sombré face aux Tongiens.
Au milieu du champ de ruines, le capitaine Thierry Dusautoir, régulièrement contesté après chaque revers du XV de France, aura fort à faire pour remobiliser ses troupes. Son entraîneur a cependant tenu à le protéger publiquement dimanche en plaçant les autres cadres (Servat, Nallet, Harinordoquy, Bonnaire, Clerc...) devant leurs responsabilités. Dusautoir "laisse beaucoup d’énergie à bouger ses mecs. Lui seul est exemplaire. Qu’il se concentre sur sa performance. On a assez de joueurs au palmarès éloquent, de talent et d'expérience pour l’aider dans la gestion du groupe", a-t-il estimé.
Le groupe ne devrait cependant pas beaucoup varier pour le quart de finale, a laissé entendre Lièvremont. L'entraîneur français sera cependant probablement privé du centre Aurélien Rougerie, victime d'une entorse accromio-claviculaire de l'épaule droite samedi. Et le centre Fabrice Estebanez, exclu temporairement pour un plaquage dangereux dès son entrée en jeu, est sous la menace d'une suspension en attendant sa comparution lundi à Auckland. Le pilier Nicolas Mas, absent contre la Nouvelle-Zélande et les Tonga en raison d'une déchirure aux ischio-jambiers, devrait en revanche pouvoir reprendre la compétition.
. L'ennemi héréditaire. Fait révélateur, après la défaite samedi à Wellington, et avant même que l'adversaire du quart de finale ne soit connu, le pilier Fabien Barcella s'est montré intarissable sur l'Angleterre. "Pas besoin de se motiver pour affronter l'ennemi héréditaire", a-t-il déclaré en substance.
Au-delà du parcours chaotique des Français dans ce Mondial et du bilan défavorable depuis quatre ans face à son futur adversaire (1 victoire, 3 défaites), la France a un vieux compte à régler en Coupe du Monde avec le XV de la Rose après ses éliminations en demi-finale à Sydney en 2003 et au Stade de France en 2007. Cela suffira-t-il à insuffler un peu d'envie aux joueurs ?
La perspective d'affronter l'Angleterre et la crainte de l'humiliation semble même mettre un bémol aux nombreuses critiques émanant de diverses personnalités du rugby français opérant comme consultants dans divers médias audiovisuels. Notamment Sébastien Chabal, l'un des grands oubliés de Lièvremont pour le Mondial. "Il y a de la tristesse, on est déçus, impuissants, mais on est quand même à trois matches du bonheur", a de son côté tempéré sur Canal Plus Bernard Laporte, l'ancien entraîneur du XV de France (1999-2007) et prédécesseur de Lièvremont.
Bref! Jusqu'à samedi, le XV de France devrait recevoir des soutiens. Aux joueurs d'en profiter...
bpa/pga
