Raymond Colombier, le directeur commercial et marketing de Viti.
PAPEETE, lundi 7 octobre 2013. Depuis le 1er octobre la TVA sur les services est passée en Polynésie française de 10 à 13%, mais l’opérateur Internet Viti a décidé de rogner sur ses marges plutôt que d’augmenter ses tarifs. La hausse de la TVA sur les services, la société Viti y est assujettie comme tout le monde, mais pour Raymond Colombier, directeur commercial et marketing de cette société privée de fournisseur d’accès à Internet, ce n’est pas une fatalité. Pour ne pas altérer l’image positive que cette société entretient avec ses clients depuis trois ans, la petite société qui peut s’enorgueillir d’avoir rallié plusieurs milliers d’abonnés (le seuil des 8 000 devrait être dépassé cette année) a décidé de rogner sur ses marges plutôt que de faire supporter cette hausse de taxe à ceux qui lui font confiance. «C’est une décision commerciale que nous avons choisi d’assumer et qui est valable sur l’ensemble de nos produits aussi bien aux abonnés, qu’aux clients des cartes pré-payées et y compris aux clients d’entreprises» explique-t-il.
Décidée à ne pas suivre le mauvais exemple métropolitain de SFR et Orange en 2010 deux opérateurs de téléphonie mobile contraints de faire machine arrière lors d’une augmentation de TVA, la société Viti a décidé de se démarquer en Polynésie. Quand une taxe augmente, elle peut ne pas être nécessairement répercutée par l’entreprise qui doit la payer au Pays ! «C’est tout simple, nous avons baissé nos tarifs pour qu’avec le nouveau taux de la TVA la facture à payer par le client reste identique à ce qu’il payait précédemment». Un pari commercial pour Viti qui doit en tant que client assumer pourtant l’augmentation de ses charges du fait du renchérissement de la taxe de la part de ses propres fournisseurs. «Nos charges augmentent et nos revenus baissent» poursuit Raymond Colombier, «mais il s’agit de préserver notre image de marque».
Raymond Colombier signale également que l’augmentation de la TVA en Polynésie française peut être également une aubaine pour les abonnés de l’autre opérateur Internet qui souhaiteraient quitter leur fournisseur d’accès sans respecter les dates anniversaires d’engagement. En effet, l’augmentation de la TVA n’ayant pas fait l’objet d’une information préalable (un mois à l’avance) les abonnés peuvent s’appuyer sur les conditions générales de leur contrat, signé au moment de l’engagement, ne stipulant pas une TVA à 13% mais à 10%. «Les abonnés qui subissent cette augmentation du taux de la TVA ont depuis le 1er octobre, trois mois pour quitter leur fournisseur Internet qui applique cette hausse, sans subir la contrainte de la fin d’engagement» explique Raymond Colombier. Viti tient d’ailleurs à disposition de ces transfuges éventuels des lettres type de résiliation de leurs abonnements précédents.
Décidée à ne pas suivre le mauvais exemple métropolitain de SFR et Orange en 2010 deux opérateurs de téléphonie mobile contraints de faire machine arrière lors d’une augmentation de TVA, la société Viti a décidé de se démarquer en Polynésie. Quand une taxe augmente, elle peut ne pas être nécessairement répercutée par l’entreprise qui doit la payer au Pays ! «C’est tout simple, nous avons baissé nos tarifs pour qu’avec le nouveau taux de la TVA la facture à payer par le client reste identique à ce qu’il payait précédemment». Un pari commercial pour Viti qui doit en tant que client assumer pourtant l’augmentation de ses charges du fait du renchérissement de la taxe de la part de ses propres fournisseurs. «Nos charges augmentent et nos revenus baissent» poursuit Raymond Colombier, «mais il s’agit de préserver notre image de marque».
Raymond Colombier signale également que l’augmentation de la TVA en Polynésie française peut être également une aubaine pour les abonnés de l’autre opérateur Internet qui souhaiteraient quitter leur fournisseur d’accès sans respecter les dates anniversaires d’engagement. En effet, l’augmentation de la TVA n’ayant pas fait l’objet d’une information préalable (un mois à l’avance) les abonnés peuvent s’appuyer sur les conditions générales de leur contrat, signé au moment de l’engagement, ne stipulant pas une TVA à 13% mais à 10%. «Les abonnés qui subissent cette augmentation du taux de la TVA ont depuis le 1er octobre, trois mois pour quitter leur fournisseur Internet qui applique cette hausse, sans subir la contrainte de la fin d’engagement» explique Raymond Colombier. Viti tient d’ailleurs à disposition de ces transfuges éventuels des lettres type de résiliation de leurs abonnements précédents.
