Autour de Léon Tefau, le staff technique, financier, marketing et distribution de Vini.
PAPEETE, jeudi 25 avril 2013. Le président de la SAS Vini née samedi dernier de la fusion des trois ex-filiales de l’OPT, à savoir Tikiphone, Mana et TNS, Léon Tefau a présenté ce matin les prémices du déploiement de la technologie 4G à Tahiti. L’internet mobile à très haut débit qui offre potentiellement une vitesse de connexion 40 fois supérieure à la vitesse actuelle du réseau mobile 3G+ d’aujourd’hui sera tout d’abord testé sur une partie de Papeete. Trois sites majeurs sont visés de Fare Ute à Paofai (10 antennes seront équipées) pour mettre à disposition une connexion allant jusqu’à 10 Mbits/sec. A ce titre, Vini lance un appel à des «bêta-testeurs». Une cinquantaine d’abonnés à l’internet mobile 3G+ de Vini sera sélectionnée parmi les personnes volontaires pour mettre en pratique, quotidiennement durant deux mois (à partir du mois de mai), cette nouvelle technologie. Les bêta-testeurs qui devront s’inscrire sur le site http://4G.vini.pf se verront remettre un terminal Hotspot 4G/LTE (de la taille d’une souris) à partir duquel, via le wifi, les utilisateurs peuvent connecter jusqu’à cinq équipements différents : ordinateurs, tablettes, smartphones, etc…
Cette phase de test de la 4G durera deux mois au moins, le temps pour l’opérateur de vérifier quels sont les réels besoins des utilisateurs polynésiens. Quant à la phase réelle de la commercialisation des abonnements 4G par Vini, elle n’est pas encore programmée, pas plus que des tarifs n’ont été annoncés. «Après la période de test qui durera deux mois ou plus, il faudra étudier dans le détail le feed-back des bêta-testeurs, puis il y a aura encore une phase d’étude. A l’issue de la phase d’expérimentation on en saura plus sur les usages de la 4G afin de prévoir un service calibré à l’attente de nos clients. On attend beaucoup des testeurs» précise Erika Tonnerre, directrice exécutive marketing et commercial. Le lancement de la «4G By Vini» ne sera donc réellement proposé aux clients, au mieux dans quelques mois. Mais, pour une fois la Polynésie n’est très pas en retard sur ce qui existe en France métropolitaine où la technologie 4G a débarqué fin 2012 d’abord pour les professionnels. Orange, partenaire de Vini depuis qu’une convention de partenariat a été signée, a lancé la 4G à Paris en janvier dernier. Depuis ce mois d’avril 2013, 15 villes sont couvertes pour le grand public avec également des campagnes pilotes avec des bêta-testeurs.
La 4G vise tout spécialement les internautes nomades «ici c’est vraiment la mobilité qui est mise en avant, le fait de rester connecté tout le temps» détaille encore Erika Tonnerre ; mais dans le même temps la technologie 3G+ n’est pas mise aux oubliettes «on va continuer à densifier la couverture et à démocratiser cette technologie» précise Paul Dugue, directeur exécutif technique. D’abord parce que la 4G a besoin de l’appui technique de la 3G+ pour offrir toutes ses potentialités, enfin parce que la zone de couverture de la 4G avancera petit à petit d’abord Papeete, puis Tahiti, puis les îles. «La 3G+ est un réseau très développé actuellement : 124 sites ont été équipés en trois ans couvrant un tiers du territoire de la Polynésie française. 60% de la population y a accès». Dans le même temps, la Manabox qui deviendra la Vinibox lors du lancement d’une nouvelle génération de routeur wifi devra elle aussi s’adapter aux évolutions technologiques «en parallèle il faut effectivement que la fibre optique se développe pour les équipements terrestres. Nous sommes déjà en train de migrer une partie du transport vers la fibre optique» admet Paul Dugue. L’intérêt sera, pour les internautes qui n’auront pas la 4G, qu’ils puissent également disposer d’une puissance de connexion équivalente.
Cette phase de test de la 4G durera deux mois au moins, le temps pour l’opérateur de vérifier quels sont les réels besoins des utilisateurs polynésiens. Quant à la phase réelle de la commercialisation des abonnements 4G par Vini, elle n’est pas encore programmée, pas plus que des tarifs n’ont été annoncés. «Après la période de test qui durera deux mois ou plus, il faudra étudier dans le détail le feed-back des bêta-testeurs, puis il y a aura encore une phase d’étude. A l’issue de la phase d’expérimentation on en saura plus sur les usages de la 4G afin de prévoir un service calibré à l’attente de nos clients. On attend beaucoup des testeurs» précise Erika Tonnerre, directrice exécutive marketing et commercial. Le lancement de la «4G By Vini» ne sera donc réellement proposé aux clients, au mieux dans quelques mois. Mais, pour une fois la Polynésie n’est très pas en retard sur ce qui existe en France métropolitaine où la technologie 4G a débarqué fin 2012 d’abord pour les professionnels. Orange, partenaire de Vini depuis qu’une convention de partenariat a été signée, a lancé la 4G à Paris en janvier dernier. Depuis ce mois d’avril 2013, 15 villes sont couvertes pour le grand public avec également des campagnes pilotes avec des bêta-testeurs.
La 4G vise tout spécialement les internautes nomades «ici c’est vraiment la mobilité qui est mise en avant, le fait de rester connecté tout le temps» détaille encore Erika Tonnerre ; mais dans le même temps la technologie 3G+ n’est pas mise aux oubliettes «on va continuer à densifier la couverture et à démocratiser cette technologie» précise Paul Dugue, directeur exécutif technique. D’abord parce que la 4G a besoin de l’appui technique de la 3G+ pour offrir toutes ses potentialités, enfin parce que la zone de couverture de la 4G avancera petit à petit d’abord Papeete, puis Tahiti, puis les îles. «La 3G+ est un réseau très développé actuellement : 124 sites ont été équipés en trois ans couvrant un tiers du territoire de la Polynésie française. 60% de la population y a accès». Dans le même temps, la Manabox qui deviendra la Vinibox lors du lancement d’une nouvelle génération de routeur wifi devra elle aussi s’adapter aux évolutions technologiques «en parallèle il faut effectivement que la fibre optique se développe pour les équipements terrestres. Nous sommes déjà en train de migrer une partie du transport vers la fibre optique» admet Paul Dugue. L’intérêt sera, pour les internautes qui n’auront pas la 4G, qu’ils puissent également disposer d’une puissance de connexion équivalente.
Regarder une même vidéo :à gauche avec la 3G+, le film n'a pas encore démarré. Avec la 4G le téléchargement a été quasi instantané.
Les performances techniques de la 4G
La 4G/ LTE permet un débit descendant théorique de 150 Mb/secondes et un montant de 50 Mb/secondes. Elle permet de diminuer les temps de réponse et d'augmenter la capacité de transport des données. Cela autorise des usages en mobilité comme le cloud gaming, le streaming en haute-définition, les appels en «visio» de meilleure qualité, l'accès à tous ses documents stockés dans le cloud, ou la publication de vidéos plus lourdes sur les réseaux sociaux. Selon Orange, là où le téléchargement d'un album prend une vingtaine de minutes en 3G et 1 minute 15 secondes en 3G+, il ne prendra que 10 secondes en 4G. Le téléchargement d'un film, qui prendrait plus d'un quart d'heure en 3G+, s'effectuerait en 2 minutes en 4G.
La 4G/ LTE permet un débit descendant théorique de 150 Mb/secondes et un montant de 50 Mb/secondes. Elle permet de diminuer les temps de réponse et d'augmenter la capacité de transport des données. Cela autorise des usages en mobilité comme le cloud gaming, le streaming en haute-définition, les appels en «visio» de meilleure qualité, l'accès à tous ses documents stockés dans le cloud, ou la publication de vidéos plus lourdes sur les réseaux sociaux. Selon Orange, là où le téléchargement d'un album prend une vingtaine de minutes en 3G et 1 minute 15 secondes en 3G+, il ne prendra que 10 secondes en 4G. Le téléchargement d'un film, qui prendrait plus d'un quart d'heure en 3G+, s'effectuerait en 2 minutes en 4G.
