PAPEETE, le 19 octobre 2015 - La Grande maîtresse de la Grande loge franc-maçonnique est en séjour à Tahiti. L'occasion pour elle de rencontre les sœurs polynésiennes mais aussi de donner une conférence publique sur la franc-maçonnerie pour toutes les femmes de Polynésie.
Pour mieux comprendre la franc-maçonnerie, une conférence sera donnée au lycée hôtelier de Punaauia ce mercredi. Plus que la franc-maçonnerie, c'est la méthode maçonnique qui sera vraiment le cœur du sujet. Plus précisément encore, Marie-Thérèse Besson, Grande maîtresse de la Grande loge féminine de France (GLFF), parlera "des raisons qui nous poussent à suivre ces méthodes, des apports de cette méthode aux femmes d'aujourd'hui. J'expliquerai les objectifs de la franc-maçonnerie, je raconterai l'histoire de la Grand loge féminine de France. Enfin, il sera question des étapes pour nous rejoindre."
D'après Marie-Thérèse Besson, élue Grande maîtresse en mai dernier, "la franc-maçonnerie ce n'est pas le faire et le paraître, c'est l'être. On se retrouve pour réfléchir, pour se construire, pour se connaître et connaître l'autre, pour donner du sens à sa vie. Nous participons aussi à la réflexion de sujets de société et apportons notre voix dans les débats à l'échelle nationale ou européenne. Nous avons par exemple travaillé sur des sujets comme la fin de vie ou la bioéthique." En chemin pour la Nouvelle-Calédonie où elle va ouvrir une nouvelle loge, Marie-Thérèse Besson fait une halte au fenua pour rencontrer les membres de la GLFF et les représentants d'institutions sur le territoire.
14 000 sœurs dans le monde
La grande loge féminine de France est connue sous ce nom depuis septembre 1952. Son histoire vient des premières loges spéculatives qui ont vu le jour en Angleterre à l'aube du XVIIIe siècle et, avant elle, des bâtisseurs de la Haute Antiquité. Cette loge, exclusivement réservée aux femmes compte 14 000 membres réparties dans 413 loges en France mais aussi à l'étranger.
En Polynésie française, les sœurs (termes consacrés pour désigner les femmes franc-maçonnes) de la Grand loge féminine de France sont une vingtaine, dont une dizaine de fidèles dans le temps. Elles sont installées à Tahiti mais aussi à Raiatea et à Bora bora. Les difficultés pour maintenir le nombre de sœurs dans les loges, sur un petit territoire morcelé comme la Polynésie française, sont de plusieurs ordres. Le recrutement est limité puisque la population est elle-même limitée. De plus, les membres vont et viennent. Le turn over est important car un certain nombre de sœurs s'installent en Polynésie pour un temps donné. Pour autant, la loge polynésienne se maintient. "Mieux, nos dernières recrues sont de jeunes femmes", s'enthousiasment les membres.
Pour mieux comprendre la franc-maçonnerie, une conférence sera donnée au lycée hôtelier de Punaauia ce mercredi. Plus que la franc-maçonnerie, c'est la méthode maçonnique qui sera vraiment le cœur du sujet. Plus précisément encore, Marie-Thérèse Besson, Grande maîtresse de la Grande loge féminine de France (GLFF), parlera "des raisons qui nous poussent à suivre ces méthodes, des apports de cette méthode aux femmes d'aujourd'hui. J'expliquerai les objectifs de la franc-maçonnerie, je raconterai l'histoire de la Grand loge féminine de France. Enfin, il sera question des étapes pour nous rejoindre."
D'après Marie-Thérèse Besson, élue Grande maîtresse en mai dernier, "la franc-maçonnerie ce n'est pas le faire et le paraître, c'est l'être. On se retrouve pour réfléchir, pour se construire, pour se connaître et connaître l'autre, pour donner du sens à sa vie. Nous participons aussi à la réflexion de sujets de société et apportons notre voix dans les débats à l'échelle nationale ou européenne. Nous avons par exemple travaillé sur des sujets comme la fin de vie ou la bioéthique." En chemin pour la Nouvelle-Calédonie où elle va ouvrir une nouvelle loge, Marie-Thérèse Besson fait une halte au fenua pour rencontrer les membres de la GLFF et les représentants d'institutions sur le territoire.
14 000 sœurs dans le monde
La grande loge féminine de France est connue sous ce nom depuis septembre 1952. Son histoire vient des premières loges spéculatives qui ont vu le jour en Angleterre à l'aube du XVIIIe siècle et, avant elle, des bâtisseurs de la Haute Antiquité. Cette loge, exclusivement réservée aux femmes compte 14 000 membres réparties dans 413 loges en France mais aussi à l'étranger.
En Polynésie française, les sœurs (termes consacrés pour désigner les femmes franc-maçonnes) de la Grand loge féminine de France sont une vingtaine, dont une dizaine de fidèles dans le temps. Elles sont installées à Tahiti mais aussi à Raiatea et à Bora bora. Les difficultés pour maintenir le nombre de sœurs dans les loges, sur un petit territoire morcelé comme la Polynésie française, sont de plusieurs ordres. Le recrutement est limité puisque la population est elle-même limitée. De plus, les membres vont et viennent. Le turn over est important car un certain nombre de sœurs s'installent en Polynésie pour un temps donné. Pour autant, la loge polynésienne se maintient. "Mieux, nos dernières recrues sont de jeunes femmes", s'enthousiasment les membres.
Pratique
Mercredi 21 octobre à partir de 18 heures au lycée hôtelier de Punauia.
www.glff.org
Accès libre et gratuit
Mercredi 21 octobre à partir de 18 heures au lycée hôtelier de Punauia.
www.glff.org
Accès libre et gratuit
