Tahiti Infos

Une pétition en ligne pour défendre une législation OGM en Polynésie Française


Une pétition circule sur Internet pour revendiquer l'instauration d'une réglementation en matière d'OGM en Polynésie française. Cette initiative dénonce l'absence de visibilité sur les emballage des produits importés de Nouvelle-Zéalnde ou d'Australie notamment:

"Ici, au fenua, la question d’une règlementation OGM est de la compétence territoriale au regard du statut de la Polynésie Française, nous ne sommes donc pas soumis ni aux textes français ni aux textes européens.

Nous n’avons pas de procédure d'autorisation, d'étiquetage ou de suivi pour les nombreux produits importés de pays producteurs d’OGM.

Par cette pétition, nous, consommateurs polynésiens, demandons à nos candidats de se saisir de ce problème et au territoire de se doter d’une loi sur l'étiquetage des nombreux produits importés des pays alentours (Australie, nouvelle Zélande, états unis), producteurs d'OGM, afin d'y voir plus clair.

Nous demandons également un texte pour réglementer les importations de semences pour les cultures."

Retrouver la pétition


Rédigé par () le Lundi 21 Mai 2012 à 11:12 | Lu 1079 fois
           



Commentaires

1.Posté par Xenos le 22/05/2012 08:21 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Complètement ridicule : on se préoccupe de l'étiquetage OGM - OGM dont la toxicité n'a jamais été prouvée par personne - et on garde le silence sur les pesticides extrêmement dangereux utilisés à doses massives, et complètement illégales, en Polynésie française.

Les derniers contrôles montraient des contaminations ahurissantes.

Depuis, le problème a été résolu : on ne fait plus de contrôles.

Dormez en paix, braves gens.

2.Posté par therese Delfel le 22/05/2012 22:16 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Tu as raison Xenos, les pesticides représentent un véritable empoisonnement à petit feu, des îles autant que de tous ses habitants. Et ils ont été importés encore - et épandus avec rage - quand ils étaient interdits déjà en Europe. Mais l'un n'empêche pas l'autre et une législation OGM est nécessaire pour permettre une avancée... qui ne sera réelle que lorsque TOUT OGM sera interdit à l'importation = adieu frites des USA (envron 10.000km), sous plastique (lui-même un poison) et congelée (bonjour le réchauffement climatique). Adieu aussi toute la nourriture industrielle en provenance des USA (et de Chine ?) presque exclusivement OGM ou trafiquée !!
De fait, en mangeant local (uru, taro,coco, etc.) ET bio, le polynésien a sous la main de quoi se nourrir sainement, à peu de frais et en gardant la fierté de ses savoir-faire et traditions. Un ma'a tahitien, c'est tout de même autre chose que des frites ketchup arrosés de soda, l'un plus trafiqué que l'autre !

3.Posté par Xenos le 23/05/2012 08:27 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Avec une petite recherche au moyen de Google, on retrouve facilement les articles de presse concernant le dernier contrôle de pesticides effectué sur les légumes produits en Polynésie. Résultat 3000 fois la dose maximale autorisée.

Depuis, plus de contrôles.

J'achèterais local quand des contrôles sérieux et réguliers seront effectués.

4.Posté par Pépé le 23/05/2012 11:23 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Et dans 20 ans l'assoication "Pesticides e Tatou" dira "on ne savait pas". A qui demanderont-ils indemnisations ? Aux politiques qui ne veulent pas perdre les voix du faapu ?

5.Posté par Xenos le 23/05/2012 12:20 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

"Et dans 20 ans l'assoication "Pesticides e Tatou" dira "on ne savait pas" "

LOL ! C'est exactement ça...

Et aux Antilles, ce n'est pas dans 20 ans : voir l'histoire du Chlordecone dans les bananeraies. Ce pesticide, un poison qui induit des cancers, interdit partout ailleurs, avait été autorisé par les politicards pour "spécificité locale" aux Antilles. En réalité à la demande des agriculteurs, évidemment.

6.Posté par topikite le 23/05/2012 14:16 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Tellement important de s'occuper du principe de précaution pour les OGM, mais que dire des pastèques au pesticide non CEE autorisé.
Et pour la malbouffe qui doit tuer des dizaines de personnes chaque année voire plus, qui nous coute des milliards, aucune précaution, ou pétition???
Etre plus regardant sur les importations est une bonne chose, mais faut-il encore que l'on ne nous empoisonne pas avec le produits locaux.
Moi, j'ai pu constater la qualité médiocre des légumes USA/Australie/NZ, qui pour la plupart sont issues d'une agriculture Hydroponing, donc des graines arrosées à l'engrais , pas ou peu de saveur, la terre, elle sert à quoi???
Encore une tempête dans un verre d'eau.

7.Posté par wakrap le 23/05/2012 19:42 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Pffff. Y en a qui ont vraiment rien à foutre. Les OGM permettent à quelques milliards d'humains de manger à leur faim et il n'y a rien à ce sujet de trouvé comme problème depuis que les écolos dépensent des fortunes en recherches pour rien.
Y a un moment où il faut savoir lâcher le morceau.
Qu'ils s'occupent des vrais pollutions que sont les pesticides, le bio parfois malsain car infecté qui tue comme il y a un an avec la bactérie tueuse qui a fait un carnage en Allemagne et provenant de culture bio.