RAIATEA, le 15 juin 2020 – Les amoureux d'art de l'île sacrée ont eu le privilège de découvrir vendredi dernier une exposition unique sur le thème de l'Art et la Matière, celle de la talentueuse artiste peintre métropolitaine Carine Ricard.
Cruel destin que celui de Carine Ricard et de son époux qui devaient reprendre une pension de famille à Taha'a mais, qui en raison de la pandémie et de ses conséquences sur le tourisme local ont abandonné leur projet. En attendant un retour sur la métropole, l'artiste a consacré son temps libre à son art. Infirmière de formation, elle a fait des études aux beaux-arts mais est surtout autodidacte. Elle a exposé dans de prestigieuses galeries de métropole, mais aussi à Bruxelles et enfin, en Polynésie. Pas moins de 34 œuvres, réalisées à Taha'a, étaient exposées à la galerie Anuanua en centre-ville de Uturoa. Le succès fut au rendez-vous, saluant ainsi la qualité du travail de l'artiste dont les tableaux restent dans une gamme de prix jugée raisonnable.
Cruel destin que celui de Carine Ricard et de son époux qui devaient reprendre une pension de famille à Taha'a mais, qui en raison de la pandémie et de ses conséquences sur le tourisme local ont abandonné leur projet. En attendant un retour sur la métropole, l'artiste a consacré son temps libre à son art. Infirmière de formation, elle a fait des études aux beaux-arts mais est surtout autodidacte. Elle a exposé dans de prestigieuses galeries de métropole, mais aussi à Bruxelles et enfin, en Polynésie. Pas moins de 34 œuvres, réalisées à Taha'a, étaient exposées à la galerie Anuanua en centre-ville de Uturoa. Le succès fut au rendez-vous, saluant ainsi la qualité du travail de l'artiste dont les tableaux restent dans une gamme de prix jugée raisonnable.
Multiplicité des supports
Sa particularité est l'utilisation de la résine synthétique sur les toiles acryliques qui permettent au thème principal de l’œuvre de ressortir sur l'ensemble du tableau (un peu comme l'on fait en photographie avec la profondeur de champ). Cette technique permet de faire contraster la brillance de la matière synthétique avec le mat de la peinture. Les clients ne s'y sont pas trompés et, dès l'ouverture des portes de la galerie, les acheteurs se sont pressés pour acquérir les plus belles pièces. En peu de temps l'artiste s'est inspirée des sujets locaux, du tane à la vahine, de la fleur au tupa, du coq aux poissons colorés. Tous les supports, ou presque, qui lui tombent sous la main, sont source d'inspiration comme la toile au kere, des cartons entoilés, de la tôle rouillée, du bois de palette ou de la toile de jute. Idem pour la matière, elle n'hésite pas à mêler peinture et résine époxy, pâte à craqueler et niau, coquillages et bois flotté. Au titre de consolation on dira qu'elle aura marqué de son empreinte l'art de la peinture au Fenua
