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Une enquête sur la santé mentale commence ce lundi en Polynésie


PAPEETE, le 16 octobre 2015 - SPMG c'est le nom d'une étude sur la santé mentale. Elle est menée dans plusieurs sites de la planète. Des enquêteurs vont travailler en Polynésie française à partir d'aujourd'hui.

L'étude "la santé mentale en population générale : images et réalités" (SMPG) est une recherche-action internationale menée par l'Association septentrionale d’épidémiologie psychiatrique (ASEP) et le Centre Collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS, Lille, France). Elle est menée en Polynésie du 19 au 30 octobre en partenariat avec l'association SOS suicide. "Quinze équipes de deux personnes, formées par des professionnels venus de métropole, vont sillonner les lieux publics de Tahiti et Moorea comme les supermarchés, les mairies, les plages, les marchés, etc.", indique Germaine David Vanquin de l'association SOS suicide. "Au total, nous devrons remplir 900 questionnaires pendant la période de l'enquête."

Les objectifs principaux de l'étude SMPG sont, d'une part, de décrire les représentations liées à la "maladie mentale", la "folie", la "dépression" et aux différents modes d'aide et de soins, et, d'autre part, d'évaluer la prévalence des principaux troubles mentaux, dans la population générale âgée de 18 ans ou plus.

Aujourd’hui, l’enquête en est à sa troisième phase de réalisation. Plus de 77000 personnes ont été interrogées : 64 000 en France (dont 3 400 dans les DOM) et 13 500 pour les sites internationaux sur 86 sites dont 71 en France et 15 à l'étranger. L’enquête SMPG met en évidence des variants et invariants culturels dans les représentations du "fou", du "malade mental" et du "dépressif". Les troubles psychiques sont repérés partout, mais varient selon les sites.

Ces données aident à bâtir des programmes de promotion de la santé mentale incluant la lutte contre la stigmatisation, la discrimination et favorisant l'insertion sociale. Elles sont aussi utiles pour l’adaptation du fonctionnement et la gestion des services de santé mentale.

Programme

Une soirée pour le grand public est programmée jeudi. Elle commencera par des conférences et sera suivi d'un cocktail dinatoire animé par Guy Laurens.

Docteur Stéphane Amadeo (Tahiti) : introduction, situation en Polynésie française, résultats de l’enquête "Start".
Professeur Annette Beautrais (Nouvelle-Zélande) : Suicide et tentatives de suicide en Nouvelle-Zélande, suicides en série (clusters) et prévention.
Révérend Lilo Filifaiesea (Tonga) : ligne de crise et prévention du suicide à Tonga.
Docteur Jean-Luc Roelandt et Imane Benradia (Lille) : l’enquête santé mentale en population générale « images et réalités », résultats en France et dans 13 pays.
Docteur Benjamin Goodfellow (Nouméa) : l’enquête santé mentale en population générale « images et réalités », résultats en Nouvelle-Calédonie.

À partir de 18 heures à l'hôtel Le Méridien.
Inscriptions : 87 790 787 (Germaine) ou 40 44 47 67 [email protected]

Rédigé par Delphine Barrais le Vendredi 16 Octobre 2015 à 11:59 | Lu 1952 fois
           



Commentaires

1.Posté par Mathius le 16/10/2015 16:42 | Alerter
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Ben si souffrir du Pito fait parti de la souffrance mentale 90 % de la polynesie est malade mentalement....
Ce qui expliquerait au moins la déshérence de la jeunesse d'aujourd'hui.
Au fait ou sont les structures d'hygiène mentale infantile dans ce pays?
Le docteur Petit va nous faire une joie d'y répondre, mais avec des variantes suivant celui qui pose la question ...😋

2.Posté par simone grand le 17/10/2015 22:01 | Alerter
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D'accord avec Mathius, surtout quand on entend des descendants métissés de Popa'a colons ou pas, se revendiquer d'une ma'ohitude que nos parents insulaires n'avaient pas besoin de brandir en insultant les Français pour dire leur identité.

3.Posté par pffff… le 18/10/2015 12:11 | Alerter
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Va t'il y avoir des études de cas sur les hommes politiques ???
parce que cela me parait évident que certains doivent être malades. je liste à vue d'œil :
- Alzheimer
- Schizophrène
- Troubles affectifs
- Obsessionnels-compulsifs
- Troubles de la personnalité
- Caractériel

vous remarquez que je suis clément, je n'ai pas mis les noms à côté =)

4.Posté par circonspect le 18/10/2015 17:02 | Alerter
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La promiscuité de vie dans les îles ou dans les familles nombreuses ou certains males abusent des jeunes filles,
favorise depuis toujours la consanguinités et les problèmes mentaux qui en découlent ! …

( pauvre filles qui essaie de devenir moches et peut attirantes pour échapper aux assauts des mâles de leurs familles )

Avec internet dès le plus jeune âge ( 4 ou 5 ans ) hélas, les enfants on accès aux images pornographiques, et cela favorise les abus ! demander a certaines directrices d'écoles qui sont confrontés a ce problèmes ?

5.Posté par Kriss le 19/10/2015 23:31 | Alerter
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Quand on voit les faits divers quotidiens, on peut penser qu'il y a un sacré boulot en perspective !