Tahiti, le 8 décembre 2025 - Les patrons de l’entreprise PolyNacre basée à Fakarava ont reçu le prix de l’Innovation Outre-mer catégorie “Or bleu” à Paris pour leur projet de revalorisation de la coquille de l’huître perlière dont la nacre est inutilisable pour l’artisanat.
Mia Williams et Hugues Cochard, dirigeants de PolyNacre, sont “très fiers” puisqu’ils ont reçu, le prix de l’Innovation Outre-mer dans la catégorie “Or bleu”. Le couple indique que ce prix “a été déterminé par le ministère de la Mer et de la Pêche” dont les collaborateurs faisaient partie du jury “et étaient à la remise des prix et à notre table. Ils étaient impliqués dans le statut des dossiers”.
PolyNacre faisait partie de la trentaine de sélectionnés parmi les 250 petites entreprises qui avaient présenté leur projet à la dixième édition du concours de l’innovation qui a eu lieu fin novembre à Paris.
L’entreprise de Mia Williams et Hugues Cochard se situe à Fakarava, au plus près des fermes perlières. En effet, ces derniers ont décidé de revaloriser les coquilles d’huîtres perlières inutilisables et non exploitables notamment dans l’artisanat pour les transformer en poudre riche en calcium pour l’amendement de sols pour l’agriculture ou encore pour l’alimentation aviaire.
Mia Williams et Hugues Cochard, dirigeants de PolyNacre, sont “très fiers” puisqu’ils ont reçu, le prix de l’Innovation Outre-mer dans la catégorie “Or bleu”. Le couple indique que ce prix “a été déterminé par le ministère de la Mer et de la Pêche” dont les collaborateurs faisaient partie du jury “et étaient à la remise des prix et à notre table. Ils étaient impliqués dans le statut des dossiers”.
PolyNacre faisait partie de la trentaine de sélectionnés parmi les 250 petites entreprises qui avaient présenté leur projet à la dixième édition du concours de l’innovation qui a eu lieu fin novembre à Paris.
L’entreprise de Mia Williams et Hugues Cochard se situe à Fakarava, au plus près des fermes perlières. En effet, ces derniers ont décidé de revaloriser les coquilles d’huîtres perlières inutilisables et non exploitables notamment dans l’artisanat pour les transformer en poudre riche en calcium pour l’amendement de sols pour l’agriculture ou encore pour l’alimentation aviaire.
“Une reconnaissance du travail en groupe”
“On a beaucoup pensé à ceux qui nous ont aidés à obtenir ce prix. C’est beaucoup de travail et c’est vraiment une reconnaissance du travail en groupe. C’est quelque chose qu’on partage avec tous ceux avec qui on a travaillé”, assure Mia Williams, encore sur son petit nuage.
De son côté, Hugues Cochard considère que le prix qu’ils ont reçu “crédibilise notre partie innovation. Ça donne une valeur d'expertise complémentaire à la partie innovation de nos activités”.
Il souligne qu’il y a effectivement les “activités classiques” telles que “la valorisation de l'économie circulaire avec l'agriculture” mais il y a surtout “les perspectives d'innovation qui ont été reconnues comme dossiers intéressants”. “Les travaux sont déjà en cours”, précise Mia Williams. En effet, tous deux travaillent déjà avec des laboratoires pour la cosmétique. Ils ont également plusieurs axes d'innovation dans le domaine de l'écoconstruction avec “différentes universités” ou encore sur les nucléus “100 % polynésiens”
De son côté, Hugues Cochard considère que le prix qu’ils ont reçu “crédibilise notre partie innovation. Ça donne une valeur d'expertise complémentaire à la partie innovation de nos activités”.
Il souligne qu’il y a effectivement les “activités classiques” telles que “la valorisation de l'économie circulaire avec l'agriculture” mais il y a surtout “les perspectives d'innovation qui ont été reconnues comme dossiers intéressants”. “Les travaux sont déjà en cours”, précise Mia Williams. En effet, tous deux travaillent déjà avec des laboratoires pour la cosmétique. Ils ont également plusieurs axes d'innovation dans le domaine de l'écoconstruction avec “différentes universités” ou encore sur les nucléus “100 % polynésiens”
Sensibiliser les perliculteurs et les institutions
Pour la jeune auto-entrepreneuse, ce trophée “nous pousse à avancer, à continuer dans notre perspective de travail (…). Ce trophée nous donne une crédibilité pour le futur”.
Elle indique d’ailleurs qu’ils ont eu beaucoup de rendez-vous dont notamment “la banque ou des personnes intéressées par les produits, pour leur expliquer ce qu’est la poudre, ce qu’est l'huître perlière, ainsi que le potentiel de la poudre de nacre”.
Hugues Cochard ajoute que ce prix de l’Innovation Outre-mer catégorie “Or bleu” “donne de la visibilité et de la crédibilité, ça c'est certain. Maintenant, on verra comment on instruit les dossiers, dans le détail, mais on a de bonnes perspectives”.
Il espère également que cette visibilité et cette crédibilité sensibilisent les perliculteurs : “Ce n'est pas facile, ils nous oublient et c'est normal. Tu fais un peu de communication, après ils passent à autre chose. Là, ça va relancer la communication”.
Pour Mia Williams, ce prix est aussi une “reconnaissance de tous les perliculteurs pour leur travail”. Elle explique, en effet, que leur entreprise travaille sur la revalorisation des coquilles de nacre et “ce sont quand même eux la base de la matière première. Et le souhait, c'est que chacun y mette du sien pour traiter leurs huîtres perlières déclassées, pour faciliter notre travail”. L’entrepreneuse considère que tout le monde, y compris “les institutions”, doit travailler en “collaboration, si on veut y arriver car c'est pour notre pays, c'est pour nos lagons, c'est pour notre perliculture, parce qu'il faut que ça dure, et pour que ça dure, il faut se mettre tous ensemble et dans la même direction”
Elle indique d’ailleurs qu’ils ont eu beaucoup de rendez-vous dont notamment “la banque ou des personnes intéressées par les produits, pour leur expliquer ce qu’est la poudre, ce qu’est l'huître perlière, ainsi que le potentiel de la poudre de nacre”.
Hugues Cochard ajoute que ce prix de l’Innovation Outre-mer catégorie “Or bleu” “donne de la visibilité et de la crédibilité, ça c'est certain. Maintenant, on verra comment on instruit les dossiers, dans le détail, mais on a de bonnes perspectives”.
Il espère également que cette visibilité et cette crédibilité sensibilisent les perliculteurs : “Ce n'est pas facile, ils nous oublient et c'est normal. Tu fais un peu de communication, après ils passent à autre chose. Là, ça va relancer la communication”.
Pour Mia Williams, ce prix est aussi une “reconnaissance de tous les perliculteurs pour leur travail”. Elle explique, en effet, que leur entreprise travaille sur la revalorisation des coquilles de nacre et “ce sont quand même eux la base de la matière première. Et le souhait, c'est que chacun y mette du sien pour traiter leurs huîtres perlières déclassées, pour faciliter notre travail”. L’entrepreneuse considère que tout le monde, y compris “les institutions”, doit travailler en “collaboration, si on veut y arriver car c'est pour notre pays, c'est pour nos lagons, c'est pour notre perliculture, parce qu'il faut que ça dure, et pour que ça dure, il faut se mettre tous ensemble et dans la même direction”
“Créer de l'emploi décentralisé”
Hugues Cochard met surtout en avant le fait que leur activité “peut créer de l'emploi décentralisé, pas centralisé sur Tahiti, mais décentralisé aux Tuamotu, et donner de l'emploi de proximité aux gens dans les îles les plus éloignées. Ça c'est peut-être une perspective de développement qui est assez intéressante pour l'économie locale”.
Il explique qu’avec la Direction des ressources marines (DRM), des discussions sont en cours pour la mise en place d’une filière de valorisation de la nacre. Pour que cela fonctionne, assure Mia Williams, “il faut que tout le monde se donne la main, que nous puissions récupérer les coquilles auprès des perliculteurs et qu'eux aussi, leur travail soit aussi valorisé pour leur donner une plus-value”. Si la fierté est là après l’obtention de ce prix, “on a encore du chemin et beaucoup de travail à faire”.
Hugues Cochard considère qu’il faut mettre l’accent sur “la cohésion, la coopération des perliculteurs et la prise de conscience qu'il faut améliorer le recyclage et l'économie circulaire”. Mia Williams regrette, de son côté, que l’importation de calcium pour l'agriculture soit encore de mise. “Si on peut, petit à petit, réduire et utiliser nos matières premières, nos propres produits, c'est quand même un pas en avant”
Il explique qu’avec la Direction des ressources marines (DRM), des discussions sont en cours pour la mise en place d’une filière de valorisation de la nacre. Pour que cela fonctionne, assure Mia Williams, “il faut que tout le monde se donne la main, que nous puissions récupérer les coquilles auprès des perliculteurs et qu'eux aussi, leur travail soit aussi valorisé pour leur donner une plus-value”. Si la fierté est là après l’obtention de ce prix, “on a encore du chemin et beaucoup de travail à faire”.
Hugues Cochard considère qu’il faut mettre l’accent sur “la cohésion, la coopération des perliculteurs et la prise de conscience qu'il faut améliorer le recyclage et l'économie circulaire”. Mia Williams regrette, de son côté, que l’importation de calcium pour l'agriculture soit encore de mise. “Si on peut, petit à petit, réduire et utiliser nos matières premières, nos propres produits, c'est quand même un pas en avant”







































