Tahiti Infos

Un chirurgien interpellé par la DSP à la clinique Paofai


La bagarre au bloc opératoire se termine au poste de police.
La bagarre au bloc opératoire se termine au poste de police.
PAPEETE, le 12 décembre 2016 - Le praticien a été placé en garde à vue ce lundi dans la matinée dans le cadre d'une enquête ouverte après une bagarre l'ayant opposé à un anesthésiste, en octobre dernier, en pleine opération.


Le personnel de la clinique Paofai a eu la surprise de voir débarquer les policiers de la direction de la Sécurité publique (DSP), ce matin dans l'établissement du front de mer de Papeete, accompagné du chien spécialisé dans la recherche de produits stupéfiants. Selon nos informations, aucune drogue illicite n'aurait été trouvée, les fonctionnaires de police étant en réalité venus chercher un chirurgien plasticien impliqué dans une violente bagarre avec l'un de ses collègues de travail, en octobre dernier, en marge d'une opération au bloc de la clinique Cardella. Le médecin a été placé en garde à vue nous a confirmé une source judiciaire.

Bagarre au bloc

Selon nos confrères de TNTV, qui avaient relaté l'agression à l'époque, le chirurgien décrit comme "accro" aux médicaments souhaitait prendre des médicaments alors qu'il opérait et en était venu aux mains avec son anesthésiste, qui s'y était opposé. Le ton était monté entre les deux hommes qui en étaient venus aux mains. Il avait fallu l'intervention des policiers pour les séparer. Envisagé à l'époque, le placement en garde à vue du plasticien avait été impossible, l'examen médical préalable avait conclu à un état de santé incompatible avec cette mesure privative de liberté. Une enquête pour violences volontaires avait été ouverte.



Rédigé par Raphaël Pierre le Lundi 12 Décembre 2016 à 17:00 | Lu 14157 fois
           



Commentaires

1.Posté par Ned le 12/12/2016 20:23 | Alerter
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Ces hopitaux sont vraiment lamentables. On met ces chirurgiens sur un pied d'estall en leur donnant des rémunérations INDIGNES alors qu'au final ils jouent avec la vie des gens !!! il mériterait la prison !!

2.Posté par Heipua le 12/12/2016 20:58 | Alerter
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Cool la clinique poafai: les chirurgiens en exercice sont des etat de sante incompatible avec "une mesure privative de liberte " en clair soit le toubib est foldingue soit il est tres malade, ds les deux cas qui l'a autorise a continuer a operer?

3.Posté par Noavai le 13/12/2016 07:10 (depuis mobile) | Alerter
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Heipua, si tu savais lire , la bagarre s'est déroulée à CARDELLA.... et non à Paofai. Toujours cette campagne de dénigrement contre cette clinique. Il faut arrêter Tahiti info !!!!

4.Posté par Chaval le 13/12/2016 07:12 | Alerter
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@Ned, j'adore ton " pied d'estall" J'ai un copain qui s'appelle Estall il a un pied tout à fait normal et il n'a jamais eu de chirurgien sur son pied. Ah oui au fait : piédestal c'est mieux non ?

5.Posté par zozo le 13/12/2016 10:39 | Alerter
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cet affaire est la pointe de l'iceberg clinique privée.Il y a tellement d'argent en jeu que les chirurgiens et anesthésistes ferment les yeux sur les comportements inadmissibles et les pratiques douteuse voir illégales.Et il ne faut pas compter sur les autorité de santé pour faire la police; il n'y a aucun contrôle .Les médecins chargés des contrôles sont lçi depuis trop longtemps et sont potes avec leur copain du privé.le lobby chirurgical privé est puissant et a de nombreux soutiens politique. C'est bien à cause de ça que les réformes et la clinique unique sont bloqués voir enterrés. Les personnalité se font soigner dans le privé , du coup ils cautionnent et sont coincés et redevables !

6.Posté par zozo le 13/12/2016 10:52 | Alerter
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l'igass et le SOS ont conseillé la mise en place d'une autorité indépendante pour faire appliquer les lois et règles !!!! preuve que ce que je dis est vrai ! la santé en polynésie c'est la camorra. Il faudrait une brigade d'incorruptible avec des magistrats et un pouvoir de sanction venant de métropole .Des médecins militaires feraient parfaitement l'affaire. Tout cela a des conséquence sur les patients . Le code de santé de métropole ne s applique pas ici et il n'y a quasi pas de code de santé polynesien( igass) ;devinez pourquoi ? l'OMERTA est de règle dans les blocs et clinique privé.Les polynesiens osent pas se plaindre. trop peur de ne plus être soigner. la franc maconnerie règne

7.Posté par EH OUI le 13/12/2016 11:26 | Alerter
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depuis plus de dix ans le constat a été fait sur la non conformité des installations des cliniques privés. Tout les rapports le disent depuis 99 .les blocs ne sont plus aux normes, le reste est vétuste et les pratiques plus que douteuses Mais rien ne change, et dans 5 ans elles seront toujours là on se contente de rustines et de bricolages . Aucune réforme alors que le retour au RSPF de l'etat y était conditionné ! Espérons que le prochain président coupera les robinets.Il y a que ça qui marche à condition de s'y tenir !!! La santé c'est le Far West en polynésie ! reglement de compte au bloc ! Mr et MM des RG merci de transmettre

8.Posté par lola le 13/12/2016 11:29 | Alerter
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on comprend pourquoi la directrice démissionne au bout de deux ans !! Il doit s'en passer des choses à PAOFAI !

9.Posté par Pascal ALBERT le 13/12/2016 15:08 | Alerter
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Que fait le conseil de l'ordre ?

Il s'indigne quand le Dr Laudon veut tirer les oreilles à un médecin fonctionnaire et il est muet quand deux praticiens hospitaliers en viennent aux mains?

10.Posté par Chaval le 13/12/2016 15:17 | Alerter
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Critiquez, critiquez, médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose. Les médecins et chirurgiens font leur travail avec compétence et en général il n'y a pas de problème, mais un acte chirurgical n'est jamais sans risque c'est pour cela que l'on vous remet un formulaire sur les risques anesthésique et les interventions, vous lisez et vous signez car vous en êtes conscients. Maintenant on peut toujours refuser une intervention en milieu médical et se faire opérer par le premier charlatan du coin, ou par un sorcier Africain, ou même un chirurgien Philippin. Médecine et opérations sont des actes pratiqués par des professionnels consciencieux. A Tahiti on sait tout faire, surtout critiquer.

11.Posté par erickmonod le 13/12/2016 15:20 | Alerter
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Tout ceci ne fait que conforter mes remarques sur la gestion clanique de la Polynesie et l'impunité dont ces groupes bénéficient . Qui sont les actionnaires et les gestionnaires de la clinique ? Comment la justice peut-elle accepter que les réglementations sur les structures d'un établissement médical , sur la qualité des soignants ou du corps médical soient ainsi ignorées au mepris des malades
Enfin , pourquoi le nom des médecins mis cause dans cet affaire n'est pas publié alors que le pekin arrêté pour quelques plants de para sera cloué au pilori ? Corporatisme social encore ?

12.Posté par Stef le 13/12/2016 15:27 | Alerter
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Concernant le travail de journalisme, il serait bon de vérifier les informations.
Le chirurgien n'a absolument pas été interpellé à la clinique, seule une perquisition y a été réalisée, comme a Cardella à la suite d’ailleurs.
Noavai a raison, la bagarre s'est déroulée à CARDELLA.... et non à Paofai.

13.Posté par san's le 13/12/2016 22:07 (depuis mobile) | Alerter
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Avant de critiquer comme on le fait bien en polynésie. Lisez bien l'article. Je suis bien d'accord avec chaval. Fort heureusement que nous avons des médecin pour des opérations, chirurgie etc., dans les clinique paofai,cardella et taaone.

14.Posté par san''s le 13/12/2016 22:13 (depuis mobile) | Alerter
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Nous sommes tous imparfaits, avec les médecins que nous avons en Polynésie pour une quelconque opération nous serons rien a ce jour. Chacun font des erreurs. Alors ne ditent pas que vous ne vous ai faites pas opéré. A bon entendeur

15.Posté par Xenos le 14/12/2016 07:53 | Alerter
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Il y a longtemps que dans les cliniques de Tahiti, les médecins ne pensent plus qu'à l'argent, qu'à tondre la population et la CPS.

Du coup évidemment, la santé des patients est devenue complètement secondaire. Ils ne se mesurent pas en qualité ou en efficacité, mais par combien (de millions CFP) ils se sont fait le mois dernier. C'est le seul critère.

Ajoutez à ça qu'ils fonctionnent en réseaux (je dis du bien de toi, tu dis du bien de moi, je cache tes erreurs, tu caches les miennes) et vous avez une image assez juste de la "santé" via les cliniques.

Tout est à revoir, mais quand on sait le rôle des copinages en Polynésie, c'est pas gagné.

16.Posté par Chaval le 14/12/2016 14:39 | Alerter
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@Xenos, pour devenir médecin c'est au minimum 7 années d'études (pour un généraliste) auxquelles tu rajoutes 3 à 5 ans de plus pour acquérir une spécialité, et bien sur tout cela n'est pas donné. Alors que voudrais-tu ? Gagner le minimum vital ? Il est naturel que ces médecins et chirurgiens, qui ont pour "sacerdoce" celui de soigner et sauver des vies, gagnent bien leur vie, ils donnent de leur savoir et de leur science au service de gens comme toi qui est bien content quand tu faits un pet de travers d'aller vite les voir. C'est grave docteur ? Bien contents aussi tous ceux qui dès le lundi matin assiègent les cabinets médicaux pour obtenir quelques jours d'arrêts, l'alcool du week-end passant mal.

17.Posté par zozo le 14/12/2016 18:55 | Alerter
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@chaval 15 ans d'etude pour toucher une consultation et donner des arrêts maladies à ceux qui ont trop picolé le week end , (arrêt injustifié comme tu le sous entend à juste titre) ! bravo ! et tu défend corp et âme ses médecins qui mettent notre CPS en déficit. Mais peut être que tu as largement bénéficier des largesses de nos très cher TAOTE LOL

18.Posté par Xenos le 14/12/2016 22:05 | Alerter
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@Chaval... Tu es bien naïf. Que les médecins des cliniques gagnent comme ceux du Taaone, ce sera déjà pas mal. Mais non, ce qu'ils veulent c'est toujours plus. Et ce "toujours plus" c'est souvent au prix d'un travail bâclé, voire incompétent.

"Sacerdoce" ! "soigner" ! "sauver" ! Quelle pub... Laisse moi rire : il y a longtemps que leur priorité, ce n'est plus la santé des patients. Sinon de l'argent, que feraient-ils donc dans des cliniques qui tiennent à peine debout ?

Une illustration : ce chirurgien, aujourd’hui en garde à vue, n'avait pas été viré de Cardella depuis une semaine, qu'il trouvait déjà sa place à Paofai ! Pour exercer son sacerdoce, soigner et sauver des gens selon toi ? Tu parles d'un discernement.

19.Posté par Chaval le 15/12/2016 08:56 | Alerter
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Vous n'avez qu'à demander que l'on affecte des médecins Fidjiens comme on en parlait il y a quelques années si vous n'êtes pas satisfaits des médecins que nous avons, et surtout n'allez plus les consulter puisqu'ils sont trop payés et qu'ils se moquent de la santé des gens, allez donc voir des charlatans qui vont vous soigner "gratuitement (???)" gratuitement mais vous rêvez ou quoi ? Il est vrai qu'avec la médecine locale, purement mao'hi, on guérit tout n'est ce pas ? Je ne défends pas les médecins qui donnent des arrêts de travail aux alcoolos, hélas il en existe qui profitent de cela pour encaisser 3600 francs, mais il ne faut pas pour quelques tordus généraliser la profession, ce que vous faites.

20.Posté par erickmonod le 15/12/2016 13:36 | Alerter
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Il est totalement absurde de généraliser sur la profession de médecins et la qualité des soins parce que deux d'entre eux en sont venus aux mains pour une histoire de corne culs...
Le monde medical en Polynésie est d'une qualité que l'on trouve rarement ailleurs et on ne peut que s'en féliciter : c'est du moins l'opinion d'une immense majorité de nos compatriotes....mais comme ailleurs ils existent des points noirs qui me scandalisent moi-aussi . La gestion des cliniques privées par exemple .....
N'oublions pas la superbe gestion des deux épidémies : zika et chikungunya et surtout la découverte et confirmation par les équipes médicales de Polynesie des conséquences neurologiques des épidémies .

21.Posté par Xenos le 15/12/2016 19:59 | Alerter
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@erickmonod : je suppose que votre message, c'est du second degré...

Exemple : "N'oublions pas la superbe gestion des deux épidémies : zika et chikungunya " : ils n'ont rien fait du tout !!! Ils ont laissé l'épidémie se répandre comme un feu de brousse. On ne peut pas imaginer pire passivité. Et excuse invoquée après : "c'était le week-end et cela se passait à la Presqu'Île" !!!

En Nouvelle Calédonie, là, d'accord, les malades ont été isolés, leurs familles aussi, le voisinage désinsectisé. Résultat : un seul cas.

"Le monde medical en Polynésie est d'une qualité que l'on trouve rarement ailleurs" ? B'en heureusement pour ailleurs...

22.Posté par Chaval le 16/12/2016 08:35 | Alerter
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@Xenos, ton but est de critiquer systématiquement la santé en Polynésie et ceux qui s'efforcent de la maintenir, tu n'es pas digne d'intérêt et en ce qui me concerne je met un point final à toute autre intervention concernant tes commentaires, j'espère que ceux qui sont d'accord avec moi en feront de même. On te laisses à tes aigreurs.

23.Posté par Xenos le 16/12/2016 21:19 | Alerter
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@chaval Je me demande si c'est l'aveuglement ou la volonté de tromper qui t'anime. Ou bien tout simplement le copinage que j'évoquais plus haut.

Mais les cliniques sont bien indéfendables, de quelque point de vue que l'on se place.

Il y a une véritable réforme à entreprendre. Et ce n'est pas gagné, on dirait.