PAPEETE, le 6 mars 2018 - La prévenue, une sans abri âgée de 52 ans, était poursuivie pour des violences volontaires commises sur son compagnon aveugle. Retenant l’état de récidive légale, le tribunal l’a condamnée à un an de prison ferme assorti d’un mandat de dépôt.
Le 28 mai 2017, la femme, en état d’ébriété, avait jeté des pierres sur la tête de son compagnon alors que ce dernier faisait une sieste dans la rue. L’homme, habitué des violences de sa compagne, avait porté plainte dès le lendemain, expliquant aux gendarmes qu’il était fréquemment victime de ses accès de colère lorsqu’elle avait bu.
A la barre ce mardi, la prévenue a semblé mutique. Son compagnon a, quant à lui, laissé exploser son exaspération : « ce que je veux, c’est qu’elle aille à Nuutania. Elle boit tous les jours puis elle me tape ! Hier encore, après avoir bu du komo, elle a pris mon porte-monnaie. »
Selon le rapport du SPIP qui a été évoqué lors de l’audience, la femme, en raison de son existence douloureuse, s’est réfugiée dans l’alcool et entretient une relation « tumultueuse » avec la victime.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République en condamnant la femme à un an de prison ferme, n’omettant pas cependant le contexte de « violences sur fond de misère sociale. »
A l’annonce de la peine, la victime s’est adressée à sa compagne : « Allez, nana ! ne reviens plus me voir. »
Le 28 mai 2017, la femme, en état d’ébriété, avait jeté des pierres sur la tête de son compagnon alors que ce dernier faisait une sieste dans la rue. L’homme, habitué des violences de sa compagne, avait porté plainte dès le lendemain, expliquant aux gendarmes qu’il était fréquemment victime de ses accès de colère lorsqu’elle avait bu.
A la barre ce mardi, la prévenue a semblé mutique. Son compagnon a, quant à lui, laissé exploser son exaspération : « ce que je veux, c’est qu’elle aille à Nuutania. Elle boit tous les jours puis elle me tape ! Hier encore, après avoir bu du komo, elle a pris mon porte-monnaie. »
Selon le rapport du SPIP qui a été évoqué lors de l’audience, la femme, en raison de son existence douloureuse, s’est réfugiée dans l’alcool et entretient une relation « tumultueuse » avec la victime.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République en condamnant la femme à un an de prison ferme, n’omettant pas cependant le contexte de « violences sur fond de misère sociale. »
A l’annonce de la peine, la victime s’est adressée à sa compagne : « Allez, nana ! ne reviens plus me voir. »
