Trois squelettes humains ont été mis à jour, en bordure d’une vaste propriété, à proximité du Carlton Plage, au PK 17.3 à Punaauia, côté mer. Deux ont été découverts lundi 17 septembre et un troisième dans l'après midi de mardi. Les ossements d'un premier squelette avaient été déterrés par hasard, lundi matin, lors de travaux d'aménagement, dans cette propriété privée.
Un deuxième squelette a été exhumé dans la soirée, le même jour, par les enquêteurs de la gendarmerie prévenus dès la première découverte et rapidement mobilisés sur place, lundi.
Mardi 18, le périmètre de fouille a été élargi dans un rayon de deux mètres autour des restes humains exhumés la veille, permettant de mettre à jour les restes d'un troisième corps et laissant supposer que les fouilles se déroulent sur une ancienne fosse commune.
Le Parquet de Papeete a ouvert une enquête préliminaire en recherche des causes de mort, comme l’indique la procédure, dès la première découverte, lundi matin.
Selon les premières observations des enquêteurs, les ossements exhumés sembles assez anciens. Ni reste de cercueil, ni trace d’un rite funéraire n’ont été observés par les techniciens d’investigation criminelle, qui mènent méthodiquement les fouilles avec une minutie comparable à celle d’archéologues. La fragilité des ossements laisse penser qu'ils sont enfouis depuis plusieurs décennies.
Cette enquête devra notamment permettre de dater les ossements exhumés, mais elle est également susceptible de permettre, sur la base de l'observation des surfaces osseuses, d'apporter un éclaircissement sur les causes de la mort. Des échantillons seront expédiés dès que possible pour analyse en métropole, à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) de Rosny-Sous-Bois, Seine-Saint-Denis, en région parisienne.
Pour l'heure, selon toutes vraisemblances, « Il semblerait que ce soient des os assez anciens », estime le capitaine François Hulot, l'officier de gendarmerie responsable sur le site d'investigation. « Pour l’instant la piste criminelle n’est pas privilégiée, bien qu’elle ne soit pas exclue. Une hypothèse, semble-t-il plus sérieuse, compte tenu de l’ancienneté apparente des ossements, pourrait être en rapport avec l’épidémie de grippe espagnole (pandémie de 1918, il y a 94 ans, ndlr). Les corps semblent avoir été enterrés rapidement, et cette hâte pourrait s’expliquer par la volonté des fossoyeurs de se préserver de l’épidémie ».
Une fois les investigations achevées, la totalité des ossements sera remise à la mairie de Punaauia, pour être inhumée au cimetière municipal.
Un deuxième squelette a été exhumé dans la soirée, le même jour, par les enquêteurs de la gendarmerie prévenus dès la première découverte et rapidement mobilisés sur place, lundi.
Mardi 18, le périmètre de fouille a été élargi dans un rayon de deux mètres autour des restes humains exhumés la veille, permettant de mettre à jour les restes d'un troisième corps et laissant supposer que les fouilles se déroulent sur une ancienne fosse commune.
Le Parquet de Papeete a ouvert une enquête préliminaire en recherche des causes de mort, comme l’indique la procédure, dès la première découverte, lundi matin.
Selon les premières observations des enquêteurs, les ossements exhumés sembles assez anciens. Ni reste de cercueil, ni trace d’un rite funéraire n’ont été observés par les techniciens d’investigation criminelle, qui mènent méthodiquement les fouilles avec une minutie comparable à celle d’archéologues. La fragilité des ossements laisse penser qu'ils sont enfouis depuis plusieurs décennies.
Cette enquête devra notamment permettre de dater les ossements exhumés, mais elle est également susceptible de permettre, sur la base de l'observation des surfaces osseuses, d'apporter un éclaircissement sur les causes de la mort. Des échantillons seront expédiés dès que possible pour analyse en métropole, à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) de Rosny-Sous-Bois, Seine-Saint-Denis, en région parisienne.
Pour l'heure, selon toutes vraisemblances, « Il semblerait que ce soient des os assez anciens », estime le capitaine François Hulot, l'officier de gendarmerie responsable sur le site d'investigation. « Pour l’instant la piste criminelle n’est pas privilégiée, bien qu’elle ne soit pas exclue. Une hypothèse, semble-t-il plus sérieuse, compte tenu de l’ancienneté apparente des ossements, pourrait être en rapport avec l’épidémie de grippe espagnole (pandémie de 1918, il y a 94 ans, ndlr). Les corps semblent avoir été enterrés rapidement, et cette hâte pourrait s’expliquer par la volonté des fossoyeurs de se préserver de l’épidémie ».
Une fois les investigations achevées, la totalité des ossements sera remise à la mairie de Punaauia, pour être inhumée au cimetière municipal.
