Tahiti, le 4 décembre 2025 - Vers 10 heures jeudi matin, un accident s’est produit sur la nouvelle sphère en construction de Gaz de Tahiti sur le site de Motu Uta. Selon nos informations, une grande partie du sable qui recouvre la nouvelle sphère et qui devait servir de stabilisateur pour la végétalisation de cette nouvelle cuve géante, s’est décrochée et est tombée sur des ouvriers d’entreprises déléguées en contrebas. Bilan : trois blessés transportés au CHPF et Motu Uta paralysé pendant plus de trois heures.
Les questions sur l’implantation de ces sphères de gaz en périphérie directe de la ville de Papeete sont à nouveau soulevées depuis ce jeudi alors qu’un accident est survenu sur le chantier de la construction de la nouvelle sphère de Gaz de Tahiti. Vers 10 heures, pour des raisons qui restent à déterminer, une grande partie du sable et de la terre qui recouvraient cette cuve géante s’est décrochée pour tomber sur des ouvriers en contrebas. Selon les informations recueillies sur place, deux d’entre eux étaient légèrement touchés, un troisième était plus sévèrement blessé au dos, mais tous trois sont sortis de l’hôpital en fin de journée pour retrouver leurs foyers. Les trois ouvriers, pris en charge très rapidement par les salariés, puis par le Samu et les pompiers, ont été évacués vers le centre hospitalier du Taaone.
Les sapeurs-pompiers de Papeete, de Faa’a et de Pirae ont été déployés ainsi que l’équipe “risque chimique” de Papeete et parallèlement la police municipale de la ville et les agents de la Direction territoriale de la police nationale (DTPN).
La chute de cet important volume de sable et de terre a aussi causé la destruction de l’échafaudage adjacent, et la direction de Gaz de Tahiti n’a pas précisé si la nouvelle sphère avait elle-même subit des dégâts.
“Il s'agit d'une sphère enterrée qui est en cours de travaux et une partie du sable, environ 750 m3, sont tombés sur des ouvriers qui étaient en train de travailler”, a confirmé vers 12 heures la colonelle Cécile Macarez, directrice de la Protection civile en Polynésie française. “Ceux-ci sont blessés, mais ils ont été très rapidement pris en charge par le Samu et les sapeurs-pompiers et ont été dirigés sur le centre hospitalier.”
Les questions sur l’implantation de ces sphères de gaz en périphérie directe de la ville de Papeete sont à nouveau soulevées depuis ce jeudi alors qu’un accident est survenu sur le chantier de la construction de la nouvelle sphère de Gaz de Tahiti. Vers 10 heures, pour des raisons qui restent à déterminer, une grande partie du sable et de la terre qui recouvraient cette cuve géante s’est décrochée pour tomber sur des ouvriers en contrebas. Selon les informations recueillies sur place, deux d’entre eux étaient légèrement touchés, un troisième était plus sévèrement blessé au dos, mais tous trois sont sortis de l’hôpital en fin de journée pour retrouver leurs foyers. Les trois ouvriers, pris en charge très rapidement par les salariés, puis par le Samu et les pompiers, ont été évacués vers le centre hospitalier du Taaone.
Les sapeurs-pompiers de Papeete, de Faa’a et de Pirae ont été déployés ainsi que l’équipe “risque chimique” de Papeete et parallèlement la police municipale de la ville et les agents de la Direction territoriale de la police nationale (DTPN).
La chute de cet important volume de sable et de terre a aussi causé la destruction de l’échafaudage adjacent, et la direction de Gaz de Tahiti n’a pas précisé si la nouvelle sphère avait elle-même subit des dégâts.
“Il s'agit d'une sphère enterrée qui est en cours de travaux et une partie du sable, environ 750 m3, sont tombés sur des ouvriers qui étaient en train de travailler”, a confirmé vers 12 heures la colonelle Cécile Macarez, directrice de la Protection civile en Polynésie française. “Ceux-ci sont blessés, mais ils ont été très rapidement pris en charge par le Samu et les sapeurs-pompiers et ont été dirigés sur le centre hospitalier.”
Risques écartés et blocage longue durée
L’effondrement du sable et de la terre de la structure n’a pas fait que blesser les trois ouvriers, elle a aussi engendré une fragilité sur des canalisations de gaz qui courent le long du chantier.
Le plan d'opération interne (POI) a dû être déclenché par Gaz de Tahiti afin de sécuriser cette conduite de gaz. La société, dans ses communiqués, a assuré qu’aucune fuite n’avait été constatée alors que la colonelle Cécile Macarez indiquait de son côté que la mise en place de ce POI permettait de “purger les dispositifs pour éviter tout risque de fuite”.
Un dispositif qui a obligé à sécuriser la zone du Port autonome en écartant toutes les personnes présentes dans un périmètre de 200 mètres, condamnant les entrées et sorties de Motu Uta. “Lorsque nous aurons procédé à la purge des canalisations, nous procéderons à la purge également de la partie sable qui est encore au-dessus pour éviter définitivement le risque de chute et donc sécuriser définitivement le site”, expliquait la directrice de la sécurité civile.
“Le système de détection automatique et l’intervention rapide des équipes opérationnelles a permis de confirmer qu’il n’y a pas de fuite de gaz”, complétait Gaz de Tahiti par communiqué dans l’après-midi.
Jeudi soir, Judith Siu, secrétaire générale de Gaz de Tahiti confirmait l’absence de fuite lors de l’accident et en disait plus sur les conditions de purge du réseau. “Cette purge a été rendue nécessaire à cause du sable et de la terre présents sur les canalisations”, a-t-elle expliqué. “Il nous faut couper l’alimentation de ces canalisations afin de déblayer le site, mais aussi de retirer le reste de sable et de terre demeurés en haut de la sphère”, a-t-elle détaillé.
Des travaux qui ne devraient pas provoquer de rupture d’approvisionnement chez Gaz de Tahiti. “On a du stock. On a ce qu’il faut pour livrer pour l’instant”, a conclu Judith Siu.
Les entreprises à proximité ont été contraintes à l’arrêt de leurs opérations et leurs salariés confinés dans les bâtiments, soit environ 35 personnes, pendant plus de trois heures. Les sociétés d’hydrocarbures plus éloignées ont, quant à elles, appliqué leurs procédures internes de mise en sécurité.
Une mesure qui ne comptabilisait pas alors la centaine de personnes bloquée sur la digue de Motu Uta.
L’intervention durera finalement trois heures. Un temps long pour les personnels du port autonome, bloqués côté digue, sans manger, sans informations, se demandant s’ils pourraient sortir pour aller chercher leurs enfants à l’école.
Le plan d'opération interne (POI) a dû être déclenché par Gaz de Tahiti afin de sécuriser cette conduite de gaz. La société, dans ses communiqués, a assuré qu’aucune fuite n’avait été constatée alors que la colonelle Cécile Macarez indiquait de son côté que la mise en place de ce POI permettait de “purger les dispositifs pour éviter tout risque de fuite”.
Un dispositif qui a obligé à sécuriser la zone du Port autonome en écartant toutes les personnes présentes dans un périmètre de 200 mètres, condamnant les entrées et sorties de Motu Uta. “Lorsque nous aurons procédé à la purge des canalisations, nous procéderons à la purge également de la partie sable qui est encore au-dessus pour éviter définitivement le risque de chute et donc sécuriser définitivement le site”, expliquait la directrice de la sécurité civile.
“Le système de détection automatique et l’intervention rapide des équipes opérationnelles a permis de confirmer qu’il n’y a pas de fuite de gaz”, complétait Gaz de Tahiti par communiqué dans l’après-midi.
Jeudi soir, Judith Siu, secrétaire générale de Gaz de Tahiti confirmait l’absence de fuite lors de l’accident et en disait plus sur les conditions de purge du réseau. “Cette purge a été rendue nécessaire à cause du sable et de la terre présents sur les canalisations”, a-t-elle expliqué. “Il nous faut couper l’alimentation de ces canalisations afin de déblayer le site, mais aussi de retirer le reste de sable et de terre demeurés en haut de la sphère”, a-t-elle détaillé.
Des travaux qui ne devraient pas provoquer de rupture d’approvisionnement chez Gaz de Tahiti. “On a du stock. On a ce qu’il faut pour livrer pour l’instant”, a conclu Judith Siu.
Les entreprises à proximité ont été contraintes à l’arrêt de leurs opérations et leurs salariés confinés dans les bâtiments, soit environ 35 personnes, pendant plus de trois heures. Les sociétés d’hydrocarbures plus éloignées ont, quant à elles, appliqué leurs procédures internes de mise en sécurité.
Une mesure qui ne comptabilisait pas alors la centaine de personnes bloquée sur la digue de Motu Uta.
L’intervention durera finalement trois heures. Un temps long pour les personnels du port autonome, bloqués côté digue, sans manger, sans informations, se demandant s’ils pourraient sortir pour aller chercher leurs enfants à l’école.
Une sphère déjà polémique à son lancement
Depuis l’annonce de sa construction en 2021, la sphère de 5 500 mètres cubes de Gaz de Tahiti continue donc de faire parler d’elle.
Lors du dévoilement du projet, une levée de boucliers de la part des représentants du personnel des entreprises du Port autonome s’était faite jour.
Une “nouvelle étude de dangers” avait dû être réalisée et les syndicats, qui craignaient les risques de BLEVE (boiling liquid expanding vapor explosion) sortaient rassurés par la construction d’un mur circulaire en béton entourant le stockage et la garantie que le nouveau projet de sphère était bien réalisé “sous talus”.
En dehors de ces aspects sécurité, c’est la taille de la sphère qui a toujours créé le mécontentement sur place. Cette dernière de 5 500 mètres cubes et de 24,5 mètres de hauteur est de loin supérieure aux 3 500 mètres cubes préconisés par la réglementation métropolitaine. Une réglementation qui semble ne pas s'appliquer à la Polynésie française concernant les sphères sous talus.
La direction de Gaz de Tahiti avait expliqué à l’époque vouloir construire cette sphère surdimensionnée en prévision du passage de la production électrique d’EDT dans des centrales à gaz, ce que EDT n’a jamais mis en place et qui n’est pas d’actualité avec le développement des fermes solaires et les bons chiffres de la production hydroélectrique.







































