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Tourisme : «répondre aux attentes du marché» est un impératif


Tourisme : «répondre aux attentes du marché» est un impératif
PUNAAUIA, vendredi 25 octobre 2013. En présence de partenaires du secteur du tourisme, hôteliers et prestataires, les dirigeants et cadres d’Air Tahiti Nui étaient réunis, mercredi, à l’hôtel Méridien, pour évoquer les résultats et les perspectives de la compagnie aérienne. A cette occasion, le ministre en charge du Tourisme, Geffry Salmon, a fait le point sur la situation de ce secteur en Polynésie et a insisté sur la nécessité de renouveler les approches des marchés touristiques et de rassembler l'ensemble des acteurs du tourisme autour d'objectifs partagés.

Le ministre du Tourisme a appelé les professionnels du tourisme, et notamment les nouveaux responsables d’Air Tahiti Nui, à identifier les facteurs de croissance de la fréquentation touristique dans leur secteur d'activité et à formaliser des réponses visant à capter un nombre plus grand de visiteurs en Polynésie française. «Certes, la crise économique mondiale peine à présenter des signes de résorption ; la concurrence touristique internationale est de plus en plus âpre ; le marché du tourisme lui-même a changé, et les attentes touristiques se sont diversifiées et spécialisées. Mais qu’avons-nous entrepris, pendant que le monde changeait, pour changer nous-mêmes ? Qu’avons-nous esquissé pour répondre à ces nouvelles attentes, ces nouvelles exigences en matière de tourisme?», a t-il ainsi souligné, rappelant que depuis 2004, la Polynésie française a perdu 43 000 touristes mais que fondamentalement rien n’avait été entrepris pour modifier l’offre touristique du Pays.

Le ministre a mis en exergue l’existence d’un véritable «décalage» entre l’offre et la demande. Le seul positionnement de l’image de la Polynésie à travers le monde ne peut plus suffire aujourd’hui pour répondre au marché du tourisme, avec l’émergence en parallèle de destinations concurrentes, très compétitives et souvent moins éloignées des principaux marchés émetteurs. Geffry Salmon a donc posé les questions fondamentales qui doivent sous-tendre toute stratégie de développement touristique : «Qui cherchons-nous à faire venir en Polynésie ? Quel produit touristique attendu à proposer ? Comment déclencher l'acte d'achat ?».

Selon Geffry Salmon, les orientations stratégiques et leurs déclinaisons opérationnelles sont aujourd'hui prêtes et seront prochainement soumises à l’approbation à l’Assemblée de Polynésie française. Quatre axes majeurs les caractérisent : cibler les futurs visiteurs, créer et développer les produits touristiques attendus par les touristes ciblés, organiser l’offre de produits touristiques et, enfin, faire le choix d’un positionnement différencié et agressif de nos produits sur le marché mondial.

Le ministre du tourisme a ensuite développé les plans d'actions qui seront mis en œuvre dès 2014 pour chacun des secteurs de compétence dont il a la charge. Tous concourent au développement du tourisme en Polynésie française. Ainsi, plus d’une trentaine de projets d’aménagement seront lancés dès le début de l’année prochaine, essentiellement dans les îles de Tahiti et Moorea, pour lesquelles l’activité doit touristique doit y trouver une plus grande place. Ces projets portent sur la création d’hôtels, de bases de loisirs et de détente, de centres d’affaires, d’écomusées, d’un centre culturel, d’un parc naturel, de circuits de randonnées, d’aménagements pour la plaisance et la croisière.

Il s'est aussi appliqué à présenter ses choix sur la méthode : «La culture de l’objectif et du résultat doit, dès à présent, prendre pleinement toute sa place à tous les niveaux de l’exploitation de l’activité touristique, et en conséquence, également dans les structures publiques et parapubliques, ou lorsque l’engagement de fonds publics y est associé» a déclaré Geffry Salmon. Par ailleurs, afin de se différencier d’autres destinations, le Ministre a affirmé que la Polynésie s’engagera dans une recherche d’obtention de labels internationaux, ce qui permettra une reconnaissance mondiale du patrimoine environnemental et culturel polynésien.

Le ministre a enfin rappelé que l’une des conditions de la relance du tourisme en Polynésie, outre de proposer des activités en adéquation avec les attentes des clients, était de s’attaquer aux coûts, afin d’obtenir «une diminution sensible du prix global du séjour en Polynésie française (…) Je chercherai, de mon côté, à identifier les facteurs pouvant concourir à la réduction de vos coûts fixes », a-t-il indiqué à l'assistance de dirigeants de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui.

Pour le secteur du transport aérien, le Geffry Salmon a annoncé que la définition d’un schéma directeur des transports intérieurs, alliant désenclavement et développement touristique, est en cours d’instruction. Il s’est également réjoui de la troisième rotation Air Tahiti Nui hebdomadaire entre Tahiti et la Nouvelle-Zélande à compter de décembre, et des discussions en cours avec d’autres compagnies, notamment Hawaiian Airlines. Autant d’éléments qui vont permettre d’accroître sensiblement le total de sièges offerts sur la destination dans les mois à venir. Ne restera alors plus qu’à remplir ces sièges nouveaux disponibles de visiteurs prêts à venir faire marcher l’économie touristique polynésienne.

Lors de la conférence avec Air Tahiti Nui au Méridien.
Lors de la conférence avec Air Tahiti Nui au Méridien.

Rédigé par Communiqué Présidence de la Polynésie française. le Vendredi 25 Octobre 2013 à 15:51 | Lu 2535 fois
           



Commentaires

1.Posté par Substance le 25/10/2013 17:23 | Alerter
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Ah bon? C'est pas le touriste qui s'adapte à notre offre haut de gamme?

2.Posté par teivatane le 26/10/2013 06:05 | Alerter
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Suite post1 : et à nos prix spéciaux "Oh my god !!!!!"

3.Posté par glloq le 26/10/2013 06:47 | Alerter
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commence par baisser prix du vol...

4.Posté par manoivi le 26/10/2013 06:52 | Alerter
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La stratégie du GIE TT est simple, on a un e base de données avec une liste de copains, pas question de la remettre à jour même si l'hôtel ou le prestataire n'assume plus, et pas question de prendre de nouveaux prestataires, il faudrait se mettre au travail, on est pas près d'évoluer les copines!!!

5.Posté par thierry le 26/10/2013 09:14 | Alerter
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Utilisez nos atouts, faites de notre Polynésie un model en matière d'énergie renouvelable, un model d'auto suffisance énergétique avec le photovoltaïque, l'éolien et en ce servant des courant marin notamment dans nos passes... arrêtez de jeter des millions, voir des milliards par les fenêtres, subventionné des billets d'avions a bas prix en basse saison... La Polynésie est loin de l'Europe mais a moins de 8 heures de la Californie qui compte 40 millions d'habitants est pas les moins aisés des usa ...Bref sortez vous les doigts du C-- ! pour nous ramener juste 1 touriste pour 1 habitant, punaise 270 000 Touristes c'est pas la mer à boire ! certains de nos concurrents le font en 15 jours...
Des pistes il y en a , bossez maintenant çà changera de vos bla bla...
Politique bordel le peuple vous a élu , il a besoin de Vous.

Merci , bonne journée.

6.Posté par le penseur le 26/10/2013 09:25 | Alerter
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ça s'appelle comment un "hôtel de classe" qui ne vous sert pas des apéritifs avec une bouteille de champagne?
Ni avec la 2éme et j'en passe.La solution c'est de changer d'endroit alors imaginez vous les touristes! ah j'oubliais ,ceux qui font vivre et survivre les hôtels ,ceux sont les locaux et ce qui fait la richesse des lieux :c'est le petit personnel car sans eux ,on n'y mettrait pas souvent les pieds dans ces hôtels !OUI ça sent le vécu et je ne pense pas avoir été le seul.
C'est sans doute cela que les touristes se tournent vers 'l 'authentique" :les pensions et chambres d'hôtes?

7.Posté par Kaddour le 26/10/2013 09:27 | Alerter
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"la concurrence touristique ... plus âpre" ........Incontestablement ! Surtout quand on constate qu'avec une semaine dans un hotel de Bora , un touriste européen passe plus d'un mois, dans les mêmes conditions, aux Seychelles !!!
Et puis, les quelques visiteurs qui nous arrivent, se rendent vite compte que "le paradis Tahiti" n'est qu'un rêve des navigateurs d'il y a plus d'un siècle !!! Le paradis n'a pas résisté au niveau de vie et aux mentalités de l'après CEP !!!
Alors , oui ! Il est temps de reformuler nos offres touristiques tant en termes de coût que de services !

8.Posté par sabbat le 26/10/2013 09:38 | Alerter
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Tourisme, tourisme ! Déjà il faut commencer par la propreté des plages et de TOUT TAHIT avant vos bla bla. On sait bien que les touristes ne restent même pas à TAHITI car ils partent tout de suite dans les îles de la Polynésie plus accueillante et bien plus PROPRE. Et billets trop chers !!!!!!!!!!!!!!!!

9.Posté par PAXPACIFICA le 26/10/2013 09:49 | Alerter
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Nettoyez et aménagez des trottoirs , les Touristes aujourd'hui, aiment découvrir seuls, un endroit touristique, que ce soit propre, les rivières aussi, aménager des plages un peu partout, le long des routes, demander aux riverains, de gagner un peu d'argent avec leur pirogue en proposant de promener les touristes sur le lagon pour une somme modeste, et alors, vous verrez, le succès viendra, inutile de construire des hôtels de luxe, qui resteront au tiers occupés, car trop trop cher, proposer aux populations d'installer des petites cahutes où ils vendraient des boissons coco, et jus de fruits de leur jardin, voilà un moyen économique et dynamique d'offrir du travail à la population, un peu d'argent pour leur enfants qui entretiendront les trottoirs, les bords de route, encore un autre moyen pas très onéreux pour les municipalités, de donner un peu de travail à une jeunesse qui ne demande qu'à être occupée, c'est TELLEMENT SIMPLE! Et pour des budgets dont disposent des touristes pus aisés, les FARE FLOTTANTS seraient une véritable manne pour la Population qui construirait son fare, devant sa propriété de bord de mer, qui ne manquent pas d'ailleurs, et aussi, emmener des touristes, sur le lagon pour un drink soft ou alcoolisé, pour prendre des photos paradisiaques, qu'ils remporteront avec eux, dans leur retour à la maison
Les services de sécurité seraient assurées au niveau des Fare Flottants, idem pour les PIrogues, ainsi, une Police Municipale de Lagon serait crée justement, pour épauler les jeunes petits entrepreneurs, dans leur action, voilà ce que je pense du TOURISME DE L'AVENIR donc, pour résumer, 3 POINTS 1) Aménager plages et trottoirs avec entretien, 2) Développer petites activités a un niveau des populations ( Promenade en Pirogue, petites cahutes pour ventes de fruits, eau de coco, etc) 3) Fare Flottants, avec encadrement de propreté assuré par les Municipalités 4) Et plus tard, budgéter un parc aquatique, avec tobbogans, une sorte d'AQuasplash ( Fréjus - France-) Aquaboulevard ( Balar, PARIS 15 è - France) ce qui créera aussi beaucoup d'emplois utiles à l'entretien du site, et des équipes de sécurité municipale du même ordre) Les Touristes me l'ont ...

10.Posté par Denise LOCA le 26/10/2013 11:19 | Alerter
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loca
Le coût du billet d'avion ne devait-il pas s'élever à 120 000? J'ai dû rêvé!

11.Posté par Stephane RIPA le 26/10/2013 11:31 | Alerter
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Un billet A/R à 1000 euros ferait la différence.

12.Posté par lou le 26/10/2013 16:10 | Alerter
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Démarche cohérente, monsieur le ministre, mais saura-t-on aller jusqu'au bout de cette logique?
Lire un article sur ce sujet dans Les Echos: http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/services/autres/221156794/tourisme-marketing-interactif-permet-contrer-geants-we
En voici un extrait significatif : "Il est temps pour les professionnels du tourisme d’apprendre à mieux connaître leurs clients et prospects et d’être à même d'engager le dialogue de manière toujours plus personnalisée et pertinente indépendamment des choix de canaux faits par les consommateurs."

13.Posté par Gaspe le 26/10/2013 18:56 | Alerter
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Monsieur le ministre, j'ai fais le tour de l'île le week-end dernier et j'ai halluciné de voir tous les 5 mètres en bordure de route des amoncellements de détritus en tout genre. Réfrigérateurs, machine à laver cotoiyaient joyeusement bacs vidents, branches d'arbres et bouteilles de coca ..... Éduquer la population est une priorité.! Faire de notre accueil un must, la sécurité une question sans concessions... ! Quand une touriste se fait tabassée ou violée par nos beaux et muscles kai à en chaleur.... Je crois que ça nous fait plus de mal ke tout. Quand ils voient nos îles "ordures" ils n'ont qu'une hâte rentrer chez eux......prenez rdv avec le ministre de l'éducation et concoctez nous un beau programme pour rendre nos bambins eco-environnementalistes et conscients de leur devenir

14.Posté par beben le 27/10/2013 00:24 | Alerter
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etant en polynesie depuis plus de douze ans j'ai vu un billet passer de 80000 fcp en 2000 à 240000 fcp (minimum) en 2013 voila pourquoi le touriste boude la polynesie baissé vos billets deja avant de croire que ce sera que des touristes fortunés qui viendront sur le fenua , comme dit plus haut nettoyons nos bord de route , nosbords de plage ou traine baterie de voiture , pile et j'en passe, la aussi le touriste peut etre reviendra

15.Posté par juju le 27/10/2013 07:37 | Alerter
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D'accord avec #7 on veut garder le même train de vie qu'avant.
Petit exemple mr le ministre, le je suis à l'inter de moorea, et bien à table, impossible d'avoir une carafe d'eau car "pas potable" (mon oeil?), la bouteille de 1, 5L d'eau royale c'est 650cfp....vous vous rendez compte, une bouteille a 80cfp ils te la revendent 650cfp....bande de bouffons !!!

16.Posté par Babo le 27/10/2013 08:54 | Alerter
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Lorsque tout le monde aura compris que le tourisme est l'une des industries mondialisées parmi les plus concurrencées, que de ce fait, si l'on veur reussir, c'est toute la population qui est concernée et pas seulement les pros ou les politiques, là, on aura fait un grand pas en avant. De par notre éloignement et notre coût de la vie, nous ne pouvons qu'intéresser une clientèle haut de gamme, prête à payer cher, encore faut-il que le rapport qualité-prix soit au rendez-vous, ce qui est loin d'être le cas. Voilà la raison pour laquelle les touristes nous boudent. 270.000 visiteurs c'est le nombre d'entrées en une seule matinée à Disneyland. Il nous faut travailler sur l'éducation civique des populations, la propreté, la sécurité, les PGA et le transport.

17.Posté par John le 27/10/2013 11:06 | Alerter
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Ce n'est pas étonnant que les touristes nous boudent. En dehors des paysages paradisiaques, (que l'on trouve ailleurs, plus près, plus amusant et moins cher), qu'avons nous à proposer ? Tant que nous aurons de la saleté et des détritus éparpillés un peu partout, un incivisme généralisé, une délinquence et une insécurité à tous les étages, une capitale aussi abandonnée, aussi dépourvue de tout interêt touristique, ben on passera à coté de cette source economique créatrice d'emploi.

18.Posté par JM le 27/10/2013 11:19 | Alerter
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Hawaii reçoit 6 à 7 millions de visiteurs par an, alors que nous ne recevons qu'à peine 150.000 ! Si nous étions capables de copier coller tout ce qui se fait de bien chez eux et de l'améliorer, l'ajuster un peu à notre style, nous aurions alors, la chance de voir tripler le nombre de nos visiteurs.

19.Posté par Charles le 27/10/2013 11:25 | Alerter
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Combien des touristes ont étés reçus par le programme mis en place par OT ? Celui consistant à accueillir un touriste gratuitement chez soi ? ...Comme quoi, même gratuitement on à du mal à les faire venir !

20.Posté par Toerau le 28/10/2013 05:48 | Alerter
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Il faut que, il n'y a qu'à ! Baisser les prix des billets d'avion ? Facile à dire, mais comment voulez-vous faire baisser les prix des billets d'avion, alors que toutes les compagnies qui viennent chez nous, perdent de l'argent à millions ? Que notre propre compagnie ATN est au bord de l'asfixie ? Est-ce vous qui allez "continuer" à payer la différence pour les maintenir à flot ? Il n'y à que deux solutions possibles ; Soit on dévalue le Cfp et on peut dire adieu à notre pouvoir d'achat et bonjour à la misère, soit on tire tout le monde vers le haut pour se mettre en adéquation avec le rapport qualité-prix qu'attend trouver chez nous, une clientele de luxe et de fort pouvoir d'achat. Ca fait 35 ans qu'on discute et qu'on fait des seminaires sur le même sujet.