PAPEETE, lundi 29 octobre 2012. Le président de Polynésie française, Oscar Temaru et Edouard Fritch, représentant Tahoeraa de l’assemblée de Polynésie se sont affrontés verbalement, ce lundi matin lors des questions orales au gouvernement, en ouverture de la 4e séance de la session budgétaire. Edouard Fritch interrogeait le président Temaru au sujet de l’hôtel Sofitel Maeava Beach, à un mois de la fermeture définitive de l’établissement, fin novembre prochain. «Vous avez reçu des investisseurs russes potentiels et refusé le projet d’un investisseur local (…) A la veille de la fermeture, quelle est la suite de ces personnes qui sont venues vous voir ? Faut-il en déduire que tout ça n’est que du vent (…) On a senti peu d’implication personnelle pour sauver cet hôtel alors que vous nous dites régulièrement qu’il n’y a pas assez de chambres d’hôtels à Tahiti» ?
La réponse du président de Polynésie, par ailleurs ministre du tourisme a été la suivante : «Vous ne faites pas la différence entre ce qui relève du secteur privé, de ce qui vient des deniers publics. Cette confusion des genres a marqué la politique de votre groupe, ce qui vous vaut une actualité judiciaire très chargée (…) Voir le plus ancien hôtel de Tahiti fermer ne réjouit personne». Le président de Polynésie poursuivait en rappelant que deux propositions de reprise de l’hôtel avaient été exposées, à l’annonce du désengagement du groupe Accor. L’une venant d’un investisseur local avec un projet de casino, l’autre de la part d’investisseurs russes. La proposition avec une salle de jeux a été rejetée «car la législation ne le permet pas et que je n’entends pas la changer. J’y suis pour ma part opposé». Oscar Temaru proposait à Edouard Fritch d’intégrer une modification de la législation sur les établissements de jeux dans son programme politique, déclarant : «il faut avoir le courage de ses opinions». Il expliquait que les négociations entre le groupe Accor et les investisseurs russes n’avaient pas abouti «sur le montant de la reprise».
Oscar Temaru mettait, enfin en avant, les récents chiffres publiés par l’ISPF sur le tourisme, faisant état d’une progression positive au mois de septembre dernier de ce secteur d’activités, citant notamment les 56% de taux de remplissage des hôtels internationaux. Il concluait sur les perspectives nouvelles du marché asiatique en matière de tourisme, particulièrement avec la Chine. Le président, ministre du tourisme a reçu récemment le vice-ministre du tourisme chinois pour évoquer les possibilités d’une liaison aérienne avec cet immense pays. «Le seul frein, c’est notre incapacité à délivrer des visas à l’arrivée» puisque la Polynésie française n’a pas la maîtrise de l’immigration.
La réponse du président de Polynésie, par ailleurs ministre du tourisme a été la suivante : «Vous ne faites pas la différence entre ce qui relève du secteur privé, de ce qui vient des deniers publics. Cette confusion des genres a marqué la politique de votre groupe, ce qui vous vaut une actualité judiciaire très chargée (…) Voir le plus ancien hôtel de Tahiti fermer ne réjouit personne». Le président de Polynésie poursuivait en rappelant que deux propositions de reprise de l’hôtel avaient été exposées, à l’annonce du désengagement du groupe Accor. L’une venant d’un investisseur local avec un projet de casino, l’autre de la part d’investisseurs russes. La proposition avec une salle de jeux a été rejetée «car la législation ne le permet pas et que je n’entends pas la changer. J’y suis pour ma part opposé». Oscar Temaru proposait à Edouard Fritch d’intégrer une modification de la législation sur les établissements de jeux dans son programme politique, déclarant : «il faut avoir le courage de ses opinions». Il expliquait que les négociations entre le groupe Accor et les investisseurs russes n’avaient pas abouti «sur le montant de la reprise».
Oscar Temaru mettait, enfin en avant, les récents chiffres publiés par l’ISPF sur le tourisme, faisant état d’une progression positive au mois de septembre dernier de ce secteur d’activités, citant notamment les 56% de taux de remplissage des hôtels internationaux. Il concluait sur les perspectives nouvelles du marché asiatique en matière de tourisme, particulièrement avec la Chine. Le président, ministre du tourisme a reçu récemment le vice-ministre du tourisme chinois pour évoquer les possibilités d’une liaison aérienne avec cet immense pays. «Le seul frein, c’est notre incapacité à délivrer des visas à l’arrivée» puisque la Polynésie française n’a pas la maîtrise de l’immigration.