CANBERRA, mardi 26 mai 2015 (Flash d’Océanie) – Un sénateur fédéral australien a dû prendre la défense des éleveurs de sa circonscription, accusés d’avoir maltraité leurs moutons en les injuriant, en précisant que jusqu’ici, « aucun mouton ne s’était encore plaint ».
Cette mise au point intervient alors qu’une ONG « People for the Ethical Treatment of Animals » (Peuple pour un Traitement Éthique des Animaux), a entrepris, il y a quelques jours, d’intenter une action à l’encontre d’éleveurs australiens de l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud en les accusant d’avoir maltraité les ongulés en faisant usage de langage grossier, rapporte mardi le quotidien The Age.
L’action, depuis abandonnée, a néanmoins suscité de nouveaux débats mardi au sein de la chambre haute du Parlement australien, à l’occasion des débats d’une sous-commission.
Le Sénateur John Williams (du parti National) a cru bon de s’enquérir auprès des services compétents d’éventuelles plaintes pouvant permettre d’étayer les accusations des activistes.
Mais il a en fait demandé si des plaintes étaient venues des moutons eux-mêmes.
Ce à quoi, Fran Freeman, responsable des services concernés, lui a poliment répondu, en mode pince-sans-rire : « Pas encore, sénateur ».
L’élu a ensuite justifié son intervention par son « exaspération » au sujet du coup d’éclat des militants défenseurs des animaux qui, selon lui, « n’ont rien d’autre à faire que de se demander si les moutons peuvent comprendre l’Anglais ».
« Ils feraient mieux de nous foutre la paix », a-t-il ajouté.
Selon l’ONG, son action ne visait pas seulement des abus de langage, mais aussi des maltraitances physiques, y compris des coups de poings infligés aux herbivores pendant la tonte.
pad
Cette mise au point intervient alors qu’une ONG « People for the Ethical Treatment of Animals » (Peuple pour un Traitement Éthique des Animaux), a entrepris, il y a quelques jours, d’intenter une action à l’encontre d’éleveurs australiens de l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud en les accusant d’avoir maltraité les ongulés en faisant usage de langage grossier, rapporte mardi le quotidien The Age.
L’action, depuis abandonnée, a néanmoins suscité de nouveaux débats mardi au sein de la chambre haute du Parlement australien, à l’occasion des débats d’une sous-commission.
Le Sénateur John Williams (du parti National) a cru bon de s’enquérir auprès des services compétents d’éventuelles plaintes pouvant permettre d’étayer les accusations des activistes.
Mais il a en fait demandé si des plaintes étaient venues des moutons eux-mêmes.
Ce à quoi, Fran Freeman, responsable des services concernés, lui a poliment répondu, en mode pince-sans-rire : « Pas encore, sénateur ».
L’élu a ensuite justifié son intervention par son « exaspération » au sujet du coup d’éclat des militants défenseurs des animaux qui, selon lui, « n’ont rien d’autre à faire que de se demander si les moutons peuvent comprendre l’Anglais ».
« Ils feraient mieux de nous foutre la paix », a-t-il ajouté.
Selon l’ONG, son action ne visait pas seulement des abus de langage, mais aussi des maltraitances physiques, y compris des coups de poings infligés aux herbivores pendant la tonte.
pad
