En septembre, le champion de Taekwondo s’envolera pour l’Afghanistan.
PAPEETE, 30 juillet 2017 - Le jeune athlète de 26 ans, désormais bien connu du public et des réseaux sociaux, s’apprête à rejoindre l’Afghanistan pour une compétition interdisciplinaire. Alors que le jeune homme vient de participer à son premier Heiva, nous l’avons rencontré. Teddy Teng nous parle de son début de carrière et de ses projets.
Ces derniers jours, l’on a souvent vu son visage dans les journaux. On le voit aussi très fréquemment sur les réseaux sociaux. Mais il ne faut pas se fier à cette apparente assurance qui semble être le masque d’une profonde et ancienne timidité. Cette année, Teddy Teng a parrainé la troisième édition du concours "j’embellis ma commune". Mais c’est surtout en qualité de sportif que ce champion de taekwondo s’est fait connaître en Polynésie et dans le monde : vice-champion d'Europe 2012, double médaillé d'or aux Jeux du Pacifique en 2015, Champion de France 2016, médaillé de bronze au Festival international de Taekwondo de Los Angeles, en 2017.
Tout comme son ami Henri Burns, qui vient de remporter un titre supplémentaire en Nouvelle-Zélande, il souligne l’importance du sport dans sa vie, "j’ai eu la chance de grandir dans une famille unie avec beaucoup de discipline, une éducation très stricte, car on oublie souvent que le sport, pratiqué à haut niveau dès l’enfance, suppose de nombreuses astreintes", se souvient-il. "Après les devoirs, chaque soir, c’était l’entraînement". En septembre, Teddy Teng s’envolera pour dix jours vers l’Afghanistan avec une délégation de 50 athlètes pour participer à l’Asian Games. Comme il nous l’explique, "cette compétition pluridisciplinaire regroupe les meilleurs du Pacifique. En Afghanistan, nous serons pris en charge par le pays organisateur. J’ai hâte d’y être et de découvrir la culture musulmane, de voir comment les Afghans s’entraînent et dans quelles conditions. Je ressens un peu d’appréhension et beaucoup d’excitation !"
Ces derniers jours, l’on a souvent vu son visage dans les journaux. On le voit aussi très fréquemment sur les réseaux sociaux. Mais il ne faut pas se fier à cette apparente assurance qui semble être le masque d’une profonde et ancienne timidité. Cette année, Teddy Teng a parrainé la troisième édition du concours "j’embellis ma commune". Mais c’est surtout en qualité de sportif que ce champion de taekwondo s’est fait connaître en Polynésie et dans le monde : vice-champion d'Europe 2012, double médaillé d'or aux Jeux du Pacifique en 2015, Champion de France 2016, médaillé de bronze au Festival international de Taekwondo de Los Angeles, en 2017.
Tout comme son ami Henri Burns, qui vient de remporter un titre supplémentaire en Nouvelle-Zélande, il souligne l’importance du sport dans sa vie, "j’ai eu la chance de grandir dans une famille unie avec beaucoup de discipline, une éducation très stricte, car on oublie souvent que le sport, pratiqué à haut niveau dès l’enfance, suppose de nombreuses astreintes", se souvient-il. "Après les devoirs, chaque soir, c’était l’entraînement". En septembre, Teddy Teng s’envolera pour dix jours vers l’Afghanistan avec une délégation de 50 athlètes pour participer à l’Asian Games. Comme il nous l’explique, "cette compétition pluridisciplinaire regroupe les meilleurs du Pacifique. En Afghanistan, nous serons pris en charge par le pays organisateur. J’ai hâte d’y être et de découvrir la culture musulmane, de voir comment les Afghans s’entraînent et dans quelles conditions. Je ressens un peu d’appréhension et beaucoup d’excitation !"
La danse aussi
2017 aura été une riche année pour le jeune homme car il a aussi participé à son premier Heiva I Tahiti et a gagné le premier prix avec la troupe Tamariki Poerani. "Je n’avais jamais dansé de ma vie et l’un de mes collègues sportifs m’a proposé. Le taekwondo m’ayant apporté beaucoup de souplesse physique, j’ai réussi à relever le défi. Lorsque l’on arrive sur la scène à Toata, l’émotion est juste incroyable…"
Né à Tahiti en 1991 dans une famille d’agriculteurs, titulaire d’un baccalauréat scientifique, d’un DUT génie thermique et énergie et d’une licence expertise énergétique, Teddy Teng a achevé son parcours universitaire en métropole par un diplôme d’ingénieur dans les domaines de l’énergie et de l’exploitation. Alors qu’il aurait aisément pu rester à Lyon sur la base d’un emploi confortable, le jeune homme a souhaité rejoindre sa terre natale en novembre 2016, "beaucoup de gens me disaient : 'Qu’iras-tu faire à Tahiti ? Il n’y a pas vraiment d’avenir là-bas'. Mais j’étais persuadé du potentiel, de la possibilité de développer des projets à même le fenua. Beaucoup de gens partent et ne reviennent jamais. Moi, je voulais être proche de ma famille et je souhaitais également apporter ma petite pierre à l’édifice en ce qui concerne l’évolution de la jeunesse polynésienne".
A ce sujet d’ailleurs, Teddy Teng organise actuellement un événement sportif pour 2018, "c’est encore en projet mais je pense à un festival culturel qui allierait les arts martiaux et des disciplines relatives à la culture polynésienne. J’ai envie de faire venir des athlètes et danseurs internationaux".
Né à Tahiti en 1991 dans une famille d’agriculteurs, titulaire d’un baccalauréat scientifique, d’un DUT génie thermique et énergie et d’une licence expertise énergétique, Teddy Teng a achevé son parcours universitaire en métropole par un diplôme d’ingénieur dans les domaines de l’énergie et de l’exploitation. Alors qu’il aurait aisément pu rester à Lyon sur la base d’un emploi confortable, le jeune homme a souhaité rejoindre sa terre natale en novembre 2016, "beaucoup de gens me disaient : 'Qu’iras-tu faire à Tahiti ? Il n’y a pas vraiment d’avenir là-bas'. Mais j’étais persuadé du potentiel, de la possibilité de développer des projets à même le fenua. Beaucoup de gens partent et ne reviennent jamais. Moi, je voulais être proche de ma famille et je souhaitais également apporter ma petite pierre à l’édifice en ce qui concerne l’évolution de la jeunesse polynésienne".
A ce sujet d’ailleurs, Teddy Teng organise actuellement un événement sportif pour 2018, "c’est encore en projet mais je pense à un festival culturel qui allierait les arts martiaux et des disciplines relatives à la culture polynésienne. J’ai envie de faire venir des athlètes et danseurs internationaux".
