Tapuvae, étrier d’échasse - Bois - H. 35,5 cm - l. 6,5 cm - Ép. 10 cm - Collection Musée de Tahiti et des Îles © Danee Hazama
Aux îles Marquises, un jeu à dimension sacrée impliquait ces étriers. Il s’agissait de joutes, des combats sur des échasses entre champions de différents districts. Ces compétitions rituelles avaient lieu lors d’importantes fêtes données en mémoire des morts. Le but était de faire tomber l’adversaire et le vaincu se retirait, terriblement humilié. Elles se déroulaient à l’intérieur des tohua, des places publiques pavées, ce qui ajoutait encore à la difficulté.
Appelées vaeake, tītoko, hoki, ou tapuvae selon les îles, les étriers étaient le support à de magnifiques sculptures dont la figure centrale était un tiki. Une cordelette de bourre de coco maintenait l’étrier contre la perche, et un morceau de tapa (étoffe obtenue à partir du liber battu de certains arbres) placé entre eux assurait une bonne stabilité. La partie supérieure du bâton était tenue dans la main.
Les échasses étaient parfois utilisées par les enfants, mais dans un contexte profane. Elles étaient cependant interdites aux femmes.
Cet étrier d’échasse, probablement originaire des îles Marquises, a été sculpté dans du bois de fer, un bois solide appelé 'aito en tahitien ou toa aux Marquises.
D'après les textes de Véronique Mu-Liepmann
Source : Musée de Tahiti et des îles
Crédit photo : collection Musée de Tahiti et des îles / Danee Hazama
N.B. : les légendes explicatives des objets d'art suivent la graphie marquisienne
Appelées vaeake, tītoko, hoki, ou tapuvae selon les îles, les étriers étaient le support à de magnifiques sculptures dont la figure centrale était un tiki. Une cordelette de bourre de coco maintenait l’étrier contre la perche, et un morceau de tapa (étoffe obtenue à partir du liber battu de certains arbres) placé entre eux assurait une bonne stabilité. La partie supérieure du bâton était tenue dans la main.
Les échasses étaient parfois utilisées par les enfants, mais dans un contexte profane. Elles étaient cependant interdites aux femmes.
Cet étrier d’échasse, probablement originaire des îles Marquises, a été sculpté dans du bois de fer, un bois solide appelé 'aito en tahitien ou toa aux Marquises.
D'après les textes de Véronique Mu-Liepmann
Source : Musée de Tahiti et des îles
Crédit photo : collection Musée de Tahiti et des îles / Danee Hazama
N.B. : les légendes explicatives des objets d'art suivent la graphie marquisienne