PAPEETE, jeudi 23 mai 2013. Après plus de 60 ans d’absence, l’hydravion va-t-il retrouver une nouvelle jeunesse en France depuis la Polynésie ? En tout cas, la compagnie Tahiti Air Charter qui a fait de l’hydravion son credo pour son adaptabilité à la géographie des archipels polynésiens est devenue, à sa création il y a quelques mois, l’actuelle unique compagnie française d’hydraviation. Un comble lorsque l’on sait que la France a été le berceau de ce type d’appareils avec une importante industrie, mettant en œuvre des hydravions géants quadrimoteurs de 50 passagers pour desservir les Antilles depuis Biscarosse !
En tout cas c'est une fierté chez Tahiti Air Charter où l’on a l’hydravion chevillé au cœur. «Toutes les îles compétitives dans le tourisme actuellement ont actuellement des compagnies d’hydravions : les Maldives, Fidji entre autres, alors pourquoi pas nous ?» explique Teanatea Tetoe, responsable du marketing dans la société. Le premier appareil de la société, un Cessna 208 Caravan qui pourra embarquer 9 passagers arrivera au fenua en juillet prochain. A terme, et en fonction de son développement, la compagnie pourrait exploiter jusqu’à 6 appareils.
Tahiti Air Charter qui devrait lancer son exploitation commerciale à partir de septembre, sera avant tout une compagnie aérienne exploitant des hydravions à des fins de tourisme et de loisirs avec des tours au-dessus de Bora, des «days tour» depuis Bora vers Maupiti, Tahaa, Tupai ou encore la possibilité d’un usage «à la carte» pour rejoindre des spots de surf, de plongée ou de pêche difficilement accessibles autrement ou nécessitant de longues heures de bateau. Dans tous les cas, les passagers vivront l’expérience d’un amerrissage. Jusqu’ici 21 hydrosurfaces ont été déterminées et homologuées à Tahiti, Moorea et les Îles sous le Vent. Une trentaine d’autres seront prochainement demandées dans les Tuamotu. «Pour amerrir, il faut une profondeur minimum de 80 centimètres d’eau. Par précaution et pour tenir compte des marées, même si elles sont faibles, nous avons prévu jusqu’à 2 mètres de profondeur» détaille Ariitaia Meuel, pilote et responsable d’exploitation. Cela permettra dans tous les cas aux passagers d’arriver à destination, au plus près du rivage. Depuis les flotteurs de l’hydravion qui feront office de ponton, ils regagneront la terre ferme via les pirogues des prestataires des activités touristiques des îles visitées. Ce qui promet une expérience riche en émotions.
Si toutes les démarches administratives et techniques sont effectuées à temps, les premiers vols en hydravions pourraient avoir lieu dès septembre prochain. «Sous réserve que nous obtenions le certificat de transporteur aérien délivré par l’aviation civile». En tout cas la commercialisation des produits touristiques a déjà commencé. Par ailleurs, la compagnie a également reçu des sollicitations émanant de professionnels pour conduire des équipes de techniciens sur des atolls isolés par exemple. L’utilisation de l’hydravion pour collecter les ressources sur les divers sites des parcs à poissons aux Tuamotu et les ramener en produit frais à Tahiti est aussi envisagée. «Tout ce qui est travail aérien peut également être exploité. Il faudra élargir au maximum notre offre notamment en basse saison pour amortir les coûts» détaille encore Teanatea Tetoe. Car l’investissement prévu est lourd : environ 800 millions de Fcfp pour un total de 6 appareils au cours des trois ou quatre prochaines années.
En tout cas c'est une fierté chez Tahiti Air Charter où l’on a l’hydravion chevillé au cœur. «Toutes les îles compétitives dans le tourisme actuellement ont actuellement des compagnies d’hydravions : les Maldives, Fidji entre autres, alors pourquoi pas nous ?» explique Teanatea Tetoe, responsable du marketing dans la société. Le premier appareil de la société, un Cessna 208 Caravan qui pourra embarquer 9 passagers arrivera au fenua en juillet prochain. A terme, et en fonction de son développement, la compagnie pourrait exploiter jusqu’à 6 appareils.
Tahiti Air Charter qui devrait lancer son exploitation commerciale à partir de septembre, sera avant tout une compagnie aérienne exploitant des hydravions à des fins de tourisme et de loisirs avec des tours au-dessus de Bora, des «days tour» depuis Bora vers Maupiti, Tahaa, Tupai ou encore la possibilité d’un usage «à la carte» pour rejoindre des spots de surf, de plongée ou de pêche difficilement accessibles autrement ou nécessitant de longues heures de bateau. Dans tous les cas, les passagers vivront l’expérience d’un amerrissage. Jusqu’ici 21 hydrosurfaces ont été déterminées et homologuées à Tahiti, Moorea et les Îles sous le Vent. Une trentaine d’autres seront prochainement demandées dans les Tuamotu. «Pour amerrir, il faut une profondeur minimum de 80 centimètres d’eau. Par précaution et pour tenir compte des marées, même si elles sont faibles, nous avons prévu jusqu’à 2 mètres de profondeur» détaille Ariitaia Meuel, pilote et responsable d’exploitation. Cela permettra dans tous les cas aux passagers d’arriver à destination, au plus près du rivage. Depuis les flotteurs de l’hydravion qui feront office de ponton, ils regagneront la terre ferme via les pirogues des prestataires des activités touristiques des îles visitées. Ce qui promet une expérience riche en émotions.
Si toutes les démarches administratives et techniques sont effectuées à temps, les premiers vols en hydravions pourraient avoir lieu dès septembre prochain. «Sous réserve que nous obtenions le certificat de transporteur aérien délivré par l’aviation civile». En tout cas la commercialisation des produits touristiques a déjà commencé. Par ailleurs, la compagnie a également reçu des sollicitations émanant de professionnels pour conduire des équipes de techniciens sur des atolls isolés par exemple. L’utilisation de l’hydravion pour collecter les ressources sur les divers sites des parcs à poissons aux Tuamotu et les ramener en produit frais à Tahiti est aussi envisagée. «Tout ce qui est travail aérien peut également être exploité. Il faudra élargir au maximum notre offre notamment en basse saison pour amortir les coûts» détaille encore Teanatea Tetoe. Car l’investissement prévu est lourd : environ 800 millions de Fcfp pour un total de 6 appareils au cours des trois ou quatre prochaines années.
Un luxe accessible
Combien coûtera un vol en hydravion avec Tahiti Air Charter ? Les tours prévus à Bora Bora devraient être facturés 26 400 Fcfp par personne sur la base de deux passagers minimum pour 40 minutes de vol. 18 600 Fcfp par personne pour 30 minutes. Le «day tour» au départ de Bora pour une journée à Maupiti incluant le pique-nique sur place et l’aller et retour en hydravion sera facturé 40 000 Fcfp par personne.
Combien coûtera un vol en hydravion avec Tahiti Air Charter ? Les tours prévus à Bora Bora devraient être facturés 26 400 Fcfp par personne sur la base de deux passagers minimum pour 40 minutes de vol. 18 600 Fcfp par personne pour 30 minutes. Le «day tour» au départ de Bora pour une journée à Maupiti incluant le pique-nique sur place et l’aller et retour en hydravion sera facturé 40 000 Fcfp par personne.
