Communiqué du Tavini Huiraatira:
La décision de l’Eglise Protestante Ma’ohi en faveur de la décolonisation a bien sûr fait réagir des leaders autonomistes. En résumé, la politique n’est pas l’affaire des églises.
Une limite à ne pas franchir pour l’un, division de la population pronostique un second, un référen-dum immédiat rabâche le 3ème. Le tout au nom de la religion. Ces leaders autonomistes ont tout oublié des leçons du Christ, objet de scandale permanent à son époque, sauf pour quelques illu-minés.
Les églises mènent une réflexion permanente sur leurs fidèles et leurs sociétés. L’EPM n’a pas de calendrier électoral, elle ne s’est pas engagée à la légère, sa décision est le fruit d’un travail mené sur la durée. Elle s’est appuyée sur la Conférence des Eglises du Pacifique et souhaite que des experts puissent éclairer les fidèles et plus largement les Polynésiens sur la démarche à suivre en vue de la réinscription sur la liste de l’ONU. La suite, la souveraineté, fera l’objet d’un choix parfai-tement démocratique.
La position des autonomistes devient incompréhensible. L’autonomie nous a rapprochés de la souveraineté. On ne peut continuer de progresser à petits pas ou pire s’arrêter parce que plus loin ce serait l’inconnu. L’exemple de la Kanaky est à retenir : mise en place d’un contrat de dévelop-pement avec l’Etat à l’issue duquel sera organisé un référendum d’autodétermination. Il n’est pas question de rupture mais d’une relation nouvelle. Avec en corollaire, le traitement de la question nucléaire. Hasard inquiétant, nous apprenons que Moruroa pourrait en partie s’effondrer. Nous vivons sur « un volcan radioactif » qui peut se manifester à tout moment !
Pourquoi ces résistances alors que les autonomistes constituent une nette majorité de l’électorat ? Le biberon ad vitam aeternam ? L’ouverture vers les responsabilités et les libertés est un appel irré-sistible. Cela fait partie de notre destin de peuple colonisé et ce destin doit être accompli. L’émancipation est plus qu’un droit, c’est un devoir sacré. D’où l’invitation de l’Eglise Protestante Ma’ohi.
Car :
La décision de l’Eglise Protestante Ma’ohi en faveur de la décolonisation a bien sûr fait réagir des leaders autonomistes. En résumé, la politique n’est pas l’affaire des églises.
Une limite à ne pas franchir pour l’un, division de la population pronostique un second, un référen-dum immédiat rabâche le 3ème. Le tout au nom de la religion. Ces leaders autonomistes ont tout oublié des leçons du Christ, objet de scandale permanent à son époque, sauf pour quelques illu-minés.
Les églises mènent une réflexion permanente sur leurs fidèles et leurs sociétés. L’EPM n’a pas de calendrier électoral, elle ne s’est pas engagée à la légère, sa décision est le fruit d’un travail mené sur la durée. Elle s’est appuyée sur la Conférence des Eglises du Pacifique et souhaite que des experts puissent éclairer les fidèles et plus largement les Polynésiens sur la démarche à suivre en vue de la réinscription sur la liste de l’ONU. La suite, la souveraineté, fera l’objet d’un choix parfai-tement démocratique.
La position des autonomistes devient incompréhensible. L’autonomie nous a rapprochés de la souveraineté. On ne peut continuer de progresser à petits pas ou pire s’arrêter parce que plus loin ce serait l’inconnu. L’exemple de la Kanaky est à retenir : mise en place d’un contrat de dévelop-pement avec l’Etat à l’issue duquel sera organisé un référendum d’autodétermination. Il n’est pas question de rupture mais d’une relation nouvelle. Avec en corollaire, le traitement de la question nucléaire. Hasard inquiétant, nous apprenons que Moruroa pourrait en partie s’effondrer. Nous vivons sur « un volcan radioactif » qui peut se manifester à tout moment !
Pourquoi ces résistances alors que les autonomistes constituent une nette majorité de l’électorat ? Le biberon ad vitam aeternam ? L’ouverture vers les responsabilités et les libertés est un appel irré-sistible. Cela fait partie de notre destin de peuple colonisé et ce destin doit être accompli. L’émancipation est plus qu’un droit, c’est un devoir sacré. D’où l’invitation de l’Eglise Protestante Ma’ohi.
Car :
