Les premiers essais de visioconférence ont été plus que concluants. Photo : SPCPF
PAPEETE, le 16 juillet 2014 - Développée depuis quelques temps déjà, la visioconférence s’annonce comme étant un outil de plus en plus indispensable pour les communes éloignées. Les économies faites avec ce dispositif constituent un facteur déterminant dans sa mise en place dans toutes les îles polynésiennes. Les premiers essais ont été concluants.
Comme l’a indiqué le SPCPF, Syndicat de Promotion des Commune en Polynésie Française, les réunions de travail entre ses agents et les mairies exigeaient la présence physique des principaux concernés. Cela n’a pas toujours facilité la planification des missions, surtout dans les archipels éloignés. Des coûts élevés tant au niveau de la logistique que sur la plan des frais liés aux missions et en période de crise économique où chaque franc compte, la recherche de solutions était devenue cruciale. La visioconférence semble être l’une d’entre elles.
Avec le développement des réseaux informatiques au sein des communes polynésiennes, la cellule informatique du SPCPF a effectué de nombreux tests, dont un avec trois îles en simultané. Cela a été rendu possible grâce aux efforts conjoints de l’administrateur d’applications métier Tania Ayo et du technicien systèmes et réseaux Larry Langy. Les îles concernées étaient Tubuai aux Australes, Tumaraa aux îles sous-le-vent et Fatu Hiva, l’île la plus éloignée du sud des îles Marquises. Les test en « live » ont été plus que concluants
La visioconférence, un outil économique
Jusque-là, lorsque le SPCPF missionnait ses agents pour se rendre dans les îles, cela occasionnait surtout des frais de déplacement importants, pour quelques heures de réunion seulement. De plus, comme le précise l’entité sur son site « Elle évite les déplacements souvent onéreux pour quelques heures de réunion, et constitue un gain de temps considérable car elle ne monopolise les agents que le temps de la connexion. En contrepartie, ce dispositif implique un investissement pour l’achat de licences et de matériel comme des webcams et micros et bien sûr un abonnement internet. »
L’utilisation de la visioconférence permet donc d’importantes économies en termes de budget. La cellule informatique entend développer ce dispositif au sein des quelques 40 communes qui ont adhéré à la compétence informatique du Syndicat de Promotion des Communes. L’achat du matériel étant peu onéreux, l’investissement s’en trouvera rapidement amorti.
Toujours d’après le SPCPF « En plus d’être simple à installer et à utiliser, l’application est très sécurisée. Elle envoie les données via un canal sécurisé utilisant une technique de chiffrement complète basée sur des échanges de clés. Cet échange de clés permet d’offrir une garantie totale de protection des données entre les deux ordinateurs. »
L’unique difficulté réside dans la stabilité de la connexion internet. Les défaillances du réseau peuvent en effet interrompre ou ralentir les transmissions en cours. Outre ce point, la visioconférence s’avère pratique pour les réunions de courtes durées, ce qui aura pour effet positif de libérer rapidement les agents en cas de planning serré. La visioconférence est une véritable innovation qui contribuera à une meilleure maîtrise des budgets des communes.
(sources : SPCPF)
TP
Comme l’a indiqué le SPCPF, Syndicat de Promotion des Commune en Polynésie Française, les réunions de travail entre ses agents et les mairies exigeaient la présence physique des principaux concernés. Cela n’a pas toujours facilité la planification des missions, surtout dans les archipels éloignés. Des coûts élevés tant au niveau de la logistique que sur la plan des frais liés aux missions et en période de crise économique où chaque franc compte, la recherche de solutions était devenue cruciale. La visioconférence semble être l’une d’entre elles.
Avec le développement des réseaux informatiques au sein des communes polynésiennes, la cellule informatique du SPCPF a effectué de nombreux tests, dont un avec trois îles en simultané. Cela a été rendu possible grâce aux efforts conjoints de l’administrateur d’applications métier Tania Ayo et du technicien systèmes et réseaux Larry Langy. Les îles concernées étaient Tubuai aux Australes, Tumaraa aux îles sous-le-vent et Fatu Hiva, l’île la plus éloignée du sud des îles Marquises. Les test en « live » ont été plus que concluants
La visioconférence, un outil économique
Jusque-là, lorsque le SPCPF missionnait ses agents pour se rendre dans les îles, cela occasionnait surtout des frais de déplacement importants, pour quelques heures de réunion seulement. De plus, comme le précise l’entité sur son site « Elle évite les déplacements souvent onéreux pour quelques heures de réunion, et constitue un gain de temps considérable car elle ne monopolise les agents que le temps de la connexion. En contrepartie, ce dispositif implique un investissement pour l’achat de licences et de matériel comme des webcams et micros et bien sûr un abonnement internet. »
L’utilisation de la visioconférence permet donc d’importantes économies en termes de budget. La cellule informatique entend développer ce dispositif au sein des quelques 40 communes qui ont adhéré à la compétence informatique du Syndicat de Promotion des Communes. L’achat du matériel étant peu onéreux, l’investissement s’en trouvera rapidement amorti.
Toujours d’après le SPCPF « En plus d’être simple à installer et à utiliser, l’application est très sécurisée. Elle envoie les données via un canal sécurisé utilisant une technique de chiffrement complète basée sur des échanges de clés. Cet échange de clés permet d’offrir une garantie totale de protection des données entre les deux ordinateurs. »
L’unique difficulté réside dans la stabilité de la connexion internet. Les défaillances du réseau peuvent en effet interrompre ou ralentir les transmissions en cours. Outre ce point, la visioconférence s’avère pratique pour les réunions de courtes durées, ce qui aura pour effet positif de libérer rapidement les agents en cas de planning serré. La visioconférence est une véritable innovation qui contribuera à une meilleure maîtrise des budgets des communes.
(sources : SPCPF)
TP
