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Suppression du CAPES de Reo Ma'ohi : un recul "considérable et inacceptable" selon NOETN


Suppression du CAPES de Reo Ma'ohi : un recul "considérable et inacceptable" selon NOETN
No Oe E Te Nunaa exprime dans un communiqué sa vive opposition à la suppression en 2012 du CAPES de Reo Maohi, décidée par le ministère de l’Education nationale. Cette disparition est un "recul considérable dans l’affirmation légitime et relativement récente du respect des identités régionales au sein de la République" estime Wilfried Haapii Sidolle, porte-parole en charge de l’Education et de l’enseignement supérieur au sein de "Cap No oe", le "shadow cabinet" du parti de Nicole Bouteau.

No Oe E Te Nunaa s’inquiète notamment de l’avenir des langues polynésiennes "à un moment où elles sont de moins en moins pratiquées en famille, remplacées de plus en plus par la seule langue française ou, plus préoccupant encore, par un mauvais mélange de mots français, tahitiens et anglais".

Pour No Oe E Te Nunaa, qui dit "penser également aux étudiants de la filière Reo Maohi de l’université de Polynésie française", qui ne pourront être titularisés sur des postes d’enseignants. Pour le parti c'est donc un "recul de plus pour l’éducation en Polynésie et un pas en avant vers la précarisation dans l’enseignement".

No Oe E Te Nunaa demande au ministère de l’Education nationale à Paris de revenir sur sa décision. Le CAP No Oe adressera un courrier au ministre Luc Châtel "dans les plus brefs délais".

Rédigé par F K le Mardi 7 Juin 2011 à 09:47 | Lu 1624 fois
           



Commentaires

1.Posté par emere cunning le 07/06/2011 14:55 | Alerter
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"Un recul" !!! Toujours soft la Bouteau. A force de reculs, tu ne vois pas nos gamins dans le lagon. Ou tu ne veux pas voir.
- plus de filière d'Anglais. Parce que les Polynésiens y excellent.
- plus de CAPES de reo maohi. Parce que le patrimoine culturel des OM est le dernier de leur souci... sauf quand ils s'agit de se l'approprier, de monter de nouvelles structures (en exigeant la destruction de celles existantes - Bolliet) pour s'offrir des missions à nos frais.
Et ils veulent encore écrire à Luc Châtel De la Sarkozye qui en est l'instigateur!!!
Ohhhhhhhh wake up, e Bouteau ma.

2.Posté par lou le 08/06/2011 07:33 | Alerter
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Et si vous interpelliez à ce sujet ceux qui soutiennent le gouvernement UMP?
Il serait bon que GTS, Bouissou, et autres Flosse s'expriment sur ce point.

3.Posté par claudius le 08/06/2011 08:01 | Alerter
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Encore un exemple du désengagement de l'etat ...

4.Posté par bourin des iles le 08/06/2011 08:21 | Alerter
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tous ça à cause de l'incompétence et de l'inconsistance des services publics polynésiens qui se regardent le pito au lieu de faire leur boulot dans les temps !

car l'état n'ayant pas reçu les demandes à temps, à sanctionner l'immobilisme polynésien...

5.Posté par Charlie le 08/06/2011 10:25 | Alerter
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Wilfrid Haapii Sidolle est l'exemple type de la nouvelle génération qui en Polynésie savent de quoi ils parlent, se lèvent et agissent pour leur pays, avec passion, conviction, détermination et un véritable don de soi.
Son travail aux côtés des plus jeunes est remarquable.
Raiatea a de la chance de compter de telles personnalités parmi sa population !

Parahi,
Charlie, fan !

6.Posté par Vahina le 08/06/2011 12:32 | Alerter
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C'est une honte! Cela ne dérangera pas beaucoup les virulents détracteurs expatriés de l'ex présidente de l'UPF, attachés à leurs privilèges "immémoriaux" et qui se permettent d'écrire sur la "littérature océanienne"!
ceux qui se sont déchaînés contre elle, sûr qu'elle aurait pris la défense de la langue tahitienne, voilà aussi pourquoi il ne faut pas de "cadres" du pays trop haut placés à Tahiti...cqfd.

7.Posté par Rick le 09/06/2011 02:12 | Alerter
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C'est pas ce diplôme qui garantira la pérennité de la Langue Tahitienne,mais le fait de trouver des journaux, ou des livre de sciences, ou de littératures ou des magazines, parlant du reste du monde, en tahitien. Quant au fait que les familles polynésiennes parlent de plus en plus français, on le doit au mères de familles, qui constatant qu'il n'existe pratiquement pas de débouchés en ne parlant que Tahitien, favorisent donc le parler français.Il y a, à Tahiti les Maohiphones et les locaux Francophones, et ce sont ces derniers qui ont accès à l'information en général. Les Maohiphones quant à eux, n'ont souvent que le Pasteur, le Prêtre, ou le Politique comme intermédiaire avec le monde en plus de la télé. Je viens d'un tel milieu. Je trouve dommage que la langue Tahitienne se perde au fur et à mesure que les générations passent.
Hélas la Constitution de la République Française ne permet pas une autre langue d'enseignement que le Français. Le Tahitien comme langue d'enseignement serait le seul vrai moyen de pérenniser et de perpétuer son utilisation...Sinon dans moins de cent ans elle sera perdue pour le Tahitien moyen, et réservée ou utilisée par les seuls dipplômés.

8.Posté par TEIVATANE le 09/06/2011 05:46 | Alerter
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NOETN, toujours un train de retard....C'est l'habitude et l'attitude fonctionnaire "shadow".....
Le CAPES (financer par les impôts métro) est nécessaire pour enseigner, en tant que prof d'état en France.....
En métropole, un CAPES réo,quasi inutile..., son seul intérêt est ici au fenua....Rien n'empêche, à ces ex futur "Capessien" d'exercer avec un diplôme made in fenua.....Ne serait ce pas encore et toujours un problème de financement !!!!!!

9.Posté par Olivier le 09/06/2011 08:01 | Alerter
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"....dans les plus brefs délais"

Les CAPES des langues régionales métropolitaines ne sont plus supprimés depuis le 18 mai suite aux vives réactions des présidents de jury.
Chez nous, il aura fallu au moins 3 semaines de plus pour qu'on se décide à manifester notre réprobation auprès de Luc Chatel.

10.Posté par bourin des iles le 09/06/2011 17:28 | Alerter
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vahina,

cela n'a rien à voir avec les expat, il s'agit d'une absence d'envoi à l'éduc nationale des besoins en capes pour les années à venir, envoi à faire par les Sces administratifs de la polynésie, emplois à 90% occupés par des locaux... faut arrêter avec les expats, même s'ils n'en foutent pas plus que les locaux, c'est vrai !!!

Le dit envoi n'a pas été fait dans les temps, l'éduc nationale n'a pas que ça à faire que d'attendre sans cesse les courriers de la polynésie qui arrivent toujours hors délai. Ce délai est le même pour toutes les collectivités de Frnce et de navarre, la règle, c'est la règle !

c'est un problème de fonctionnement nombriliste et inefficace des Sces administratifs de polynésie ! pas un problème d'origine géographique !