Droit de réponse aux propos de Moetai BROTHERSON au sujet de la révision du statut d’autonomie de la Polynésie française.
Comme à son habitude, le Tavini Huiraatira ne manque aucune occasion pour dénigrer le statut
d’autonomie de la Polynésie française qu’Oscar TEMARU lui-même traite de « foutaise » et
de « mascarade » alors même que c’est ce statut qui lui a permis de devenir président de la
Polynésie française à cinq reprises. D’ailleurs, s’il est farouchement opposé à ce texte
fondamental qui organise le fonctionnement de notre Fenua, pourquoi n’a-t ‘il pas entamé, à ce
moment-là, une véritable « révision statutaire en profondeur », suivant les termes de son gendre,
l’indépendantiste, député de la République française, Moetai BROTHERSON? Ce dernier
s’amuse, d’ailleurs, allégrement à noyer le poisson en essayant de minimiser au maximum
l’action du Pays.
Contrairement aux propos du député de la République française Moetai BROTHERSON, la loi
organique qui a été débattue dernièrement au Sénat est un tremplin pour le développement et le
fonctionnement de la Polynésie française en ancrant notamment ses institutions dans le plein
XXeme siècle. De 17 articles initialement proposés, la loi organique en question s’est enrichi
de 23 articles supplémentaires lors de son passage au Palais du Luxembourg, fruit d’un travail
important de concertation entre les équipes du Pays, et notamment la Sénatrice Lana
TETUANUI, le Ministère des Outre-mer et la commission des lois du Sénat et plus
particulièrement son rapporteur le Sénateur Mathieu DARNAUD.
Pour l’essentiel, les modifications apportées au Sénat à la loi organique modifiant notre statut
sont une véritable avancée pour notre Fenua que ce soit sur la reconnaissance du fait nucléaire
ou sur d’autres points comme : l’aide juridictionnelle, les sociétés publiques locales, le JOPF
électronique, la participation à des missions de police, la participation à des organisations
internationales, les compétences des communes et des communautés de communes, les terres
rares et les compétences du Pays en mer, le remplacement des sièges vacant à l’assemblée, les
échanges électroniques entre les institutions, les concours de l’Etat, le contentieux des lois du
pays.
Le dénigrement notoire de Moetai BROTHERSON sur le travail de fond entamé par le président
Edouard FRITCH, et tous les élus du Tapura Huiraatira, pour améliorer le statut de la Polynésie
française n’est-il pas l’expression d’un certain ressentiment face à un Sénat, composé d’amis
du député de la République française, qui a voté à l’unanimité la révision statutaire le 13 février
dernier, alors même qu’hier mardi 19 février, en commission des lois, sa proposition de loi
visant à renforcer l’intégrité des mandats électifs et de la représentation nationale a été tout
simplement rejetée ?
d’autonomie de la Polynésie française qu’Oscar TEMARU lui-même traite de « foutaise » et
de « mascarade » alors même que c’est ce statut qui lui a permis de devenir président de la
Polynésie française à cinq reprises. D’ailleurs, s’il est farouchement opposé à ce texte
fondamental qui organise le fonctionnement de notre Fenua, pourquoi n’a-t ‘il pas entamé, à ce
moment-là, une véritable « révision statutaire en profondeur », suivant les termes de son gendre,
l’indépendantiste, député de la République française, Moetai BROTHERSON? Ce dernier
s’amuse, d’ailleurs, allégrement à noyer le poisson en essayant de minimiser au maximum
l’action du Pays.
Contrairement aux propos du député de la République française Moetai BROTHERSON, la loi
organique qui a été débattue dernièrement au Sénat est un tremplin pour le développement et le
fonctionnement de la Polynésie française en ancrant notamment ses institutions dans le plein
XXeme siècle. De 17 articles initialement proposés, la loi organique en question s’est enrichi
de 23 articles supplémentaires lors de son passage au Palais du Luxembourg, fruit d’un travail
important de concertation entre les équipes du Pays, et notamment la Sénatrice Lana
TETUANUI, le Ministère des Outre-mer et la commission des lois du Sénat et plus
particulièrement son rapporteur le Sénateur Mathieu DARNAUD.
Pour l’essentiel, les modifications apportées au Sénat à la loi organique modifiant notre statut
sont une véritable avancée pour notre Fenua que ce soit sur la reconnaissance du fait nucléaire
ou sur d’autres points comme : l’aide juridictionnelle, les sociétés publiques locales, le JOPF
électronique, la participation à des missions de police, la participation à des organisations
internationales, les compétences des communes et des communautés de communes, les terres
rares et les compétences du Pays en mer, le remplacement des sièges vacant à l’assemblée, les
échanges électroniques entre les institutions, les concours de l’Etat, le contentieux des lois du
pays.
Le dénigrement notoire de Moetai BROTHERSON sur le travail de fond entamé par le président
Edouard FRITCH, et tous les élus du Tapura Huiraatira, pour améliorer le statut de la Polynésie
française n’est-il pas l’expression d’un certain ressentiment face à un Sénat, composé d’amis
du député de la République française, qui a voté à l’unanimité la révision statutaire le 13 février
dernier, alors même qu’hier mardi 19 février, en commission des lois, sa proposition de loi
visant à renforcer l’intégrité des mandats électifs et de la représentation nationale a été tout
simplement rejetée ?