Le nouveau ministre de l'Equipement expliquant l'intérêt d'installer les silhouettes :" pour une meilleure prise de conscience des usagers de la route."
Les 4 et 25 novembre dernier, les réunions du comité ad hoc infrastructures et sécurité routière avaient mis en exergue l’importance d’accentuer les campagnes de sensibilisation auprès du public. Parmi les recommandations émises, celle d’installer des silhouettes noires à des points sensibles, là où des victimes de la route ont vu leur vie s’arrêter brutalement.
Le comité ad hoc "infrastructures et sécurité routière" est composé de représentants de l’Etat, en particulier le Haut-Commissaire Lionel Beffre, du ministère de la santé et de l’éducation, de la gendarmerie nationale, de la direction de la sécurité publique, de la direction de l’équipement, de la direction de l’enseignement primaire, de la direction des transports terrestres et du comité de prévention routière. Les deux premières réunions organisées en novembre dernier ont été présidées par le Ministre de l’équipement, de l’urbanisme, des énergies et des transports terrestres, Ensemble, les membres de ce groupe de travail ont défini des orientations sur les améliorations à apporter aux infrastructures routières, ainsi qu’un plan d’action pour identifier les principales zones à risques.
Selon les précisions du nouveau Ministère de l’équipement, « Les recommandations émises, se sont traduites par des actions concrètes sur le terrain, pour une meilleure sécurisation des piétons, avec comme premier site la longue ligne droite de Papara, au PK 40,300. Là, des panneaux lumineux et des plots au sol au niveau des lignes continues ont été placés. »
Des lignes blanches marquant le passage piéton ainsi que la présence d’un arrêt de bus existent désormais. Mais cela ne s’arrête pas là. En effet, toujours selon le Ministère « Afin de marquer les esprits, pour un meilleur respect des règles de conduite, des silhouettes noires seront implantées près des lieux d’accidents mortels. » Cela n’a pas tardé puisqu’une demi-heure plus tard, pendant la conférence de presse, les agents du service de l’équipement procédaient à la pose de la première silhouette à Punaauia, au PK 16. Là, neuf accidents ont été déclarés durant ces cinq dernières années, causant ainsi le décès de trois personnes.
Il est prévu l’installation de deux autres silhouettes noires. Après Punaauia, ce sera au tour de la commune de Papara (au PK 33 et PK 40,3) au lieu de l’accident de la petite Keala, de recevoir les deux autres panneaux. Le Ministère a précisé que dorénavant, une silhouette sera installée après chaque accident mortel, « avec l’accord des familles, et laissée en place pour une durée de trois mois. »
Le procédé a déjà fait ses preuves en métropole, mais également dans certains départements d’Outremer. Selon une étude menée en 2001 (intitulée« Opération Silhouette ») par Georges Aubert, du laboratoire langage et cognition de Poitiers « Cette opération utilise de simples silhouettes noires (dépouillées de tout graphisme) comme outil de communication et vise plusieurs objectifs : d’une part, prévenir le risque par l’information et la dissuasion, et, d’autre part, faire réagir l’usager. (…) Il s’agit, en quelque sorte, d’essayer d’apporter à l’usager des informations susceptibles d’amorcer un échange susceptible de faire baisser la violence routière observée dans les activités de déplacements. »
La mise en place de ces « spectres de la mort » sera accompagnée d’autres mesures actées en conseil des ministres le 16 octobre dernier, comme celle de réformer le code de la route. Cela comprendra : l’aggravation des peines pour excès de vitesse, à la généralisation des équipements de sécurité pour les piétons et les deux roues, mais il y aura également l’interdiction formelle de l’utilisation du téléphone portable au volant ou encore l’interdiction d’apposer des films teintés sur les parebrises et vitres latérales des véhicules. Ces mesures, bien que décriées et vivement critiquées par les usagers, entreront en vigueur dès le 1er avril prochaîn, « et ce ne sera certainement pas un poisson d’avril ! » ont assuré les responsables de la prévention routière.
TP
Le comité ad hoc "infrastructures et sécurité routière" est composé de représentants de l’Etat, en particulier le Haut-Commissaire Lionel Beffre, du ministère de la santé et de l’éducation, de la gendarmerie nationale, de la direction de la sécurité publique, de la direction de l’équipement, de la direction de l’enseignement primaire, de la direction des transports terrestres et du comité de prévention routière. Les deux premières réunions organisées en novembre dernier ont été présidées par le Ministre de l’équipement, de l’urbanisme, des énergies et des transports terrestres, Ensemble, les membres de ce groupe de travail ont défini des orientations sur les améliorations à apporter aux infrastructures routières, ainsi qu’un plan d’action pour identifier les principales zones à risques.
Selon les précisions du nouveau Ministère de l’équipement, « Les recommandations émises, se sont traduites par des actions concrètes sur le terrain, pour une meilleure sécurisation des piétons, avec comme premier site la longue ligne droite de Papara, au PK 40,300. Là, des panneaux lumineux et des plots au sol au niveau des lignes continues ont été placés. »
Des lignes blanches marquant le passage piéton ainsi que la présence d’un arrêt de bus existent désormais. Mais cela ne s’arrête pas là. En effet, toujours selon le Ministère « Afin de marquer les esprits, pour un meilleur respect des règles de conduite, des silhouettes noires seront implantées près des lieux d’accidents mortels. » Cela n’a pas tardé puisqu’une demi-heure plus tard, pendant la conférence de presse, les agents du service de l’équipement procédaient à la pose de la première silhouette à Punaauia, au PK 16. Là, neuf accidents ont été déclarés durant ces cinq dernières années, causant ainsi le décès de trois personnes.
Il est prévu l’installation de deux autres silhouettes noires. Après Punaauia, ce sera au tour de la commune de Papara (au PK 33 et PK 40,3) au lieu de l’accident de la petite Keala, de recevoir les deux autres panneaux. Le Ministère a précisé que dorénavant, une silhouette sera installée après chaque accident mortel, « avec l’accord des familles, et laissée en place pour une durée de trois mois. »
Le procédé a déjà fait ses preuves en métropole, mais également dans certains départements d’Outremer. Selon une étude menée en 2001 (intitulée« Opération Silhouette ») par Georges Aubert, du laboratoire langage et cognition de Poitiers « Cette opération utilise de simples silhouettes noires (dépouillées de tout graphisme) comme outil de communication et vise plusieurs objectifs : d’une part, prévenir le risque par l’information et la dissuasion, et, d’autre part, faire réagir l’usager. (…) Il s’agit, en quelque sorte, d’essayer d’apporter à l’usager des informations susceptibles d’amorcer un échange susceptible de faire baisser la violence routière observée dans les activités de déplacements. »
La mise en place de ces « spectres de la mort » sera accompagnée d’autres mesures actées en conseil des ministres le 16 octobre dernier, comme celle de réformer le code de la route. Cela comprendra : l’aggravation des peines pour excès de vitesse, à la généralisation des équipements de sécurité pour les piétons et les deux roues, mais il y aura également l’interdiction formelle de l’utilisation du téléphone portable au volant ou encore l’interdiction d’apposer des films teintés sur les parebrises et vitres latérales des véhicules. Ces mesures, bien que décriées et vivement critiquées par les usagers, entreront en vigueur dès le 1er avril prochaîn, « et ce ne sera certainement pas un poisson d’avril ! » ont assuré les responsables de la prévention routière.
TP
teie te fa'atere hau nō te mau 'ohipa rarahi o tē vauvau nei i te tārena 'ohipa o tā na i 'ōpua i te fa'arave hia.
Araira’a ‘ati purūmu : tetahi mau hōho’a maru ‘ere’ere, ‘eiāha ‘ia mo’e hia
I teie ‘āva’e i ma’iri iho nei, i te 4 ‘e te 25 nō nōvema, ‘ua fā’oti te tōmite pi’i hia « ad hoc » i te ha’apūai fa’ahou atu ā i te mau ha’apararera’a parau araira’a i te tā’ato’ara’a o te mau ‘utuāfare. I roto i tā na mau vauvaura’a mana’o, ‘ua ani ‘oia ‘ia tāmaumau hia I tetahi mau paruai hōho’a maru ‘ere’ere i te mau vāhi ihoa ra ihea rave rau mau ta’ata tei fa’aru’e roa mau.
I roto i taua tōmite ad hoc ( te aura’a : e tōmite ta’a ‘ē o tei ha’amau hia nō tetahi tumu parau pāpū), tē vai nei te Tōmitera teitei, o Lionel Beffre, te mau ti’a ato’a nō te Fa’aterera’a Hau nō te ‘ēa ‘e te mau Fare Ha’api’ira’a, te ‘āua mūto’i farāni, te piha fa’atere o te mūto’i, te piha fa’atere nō te mau ‘ohipa rarahi, o te mau fare ha’api’ira’a tuatahi, o te piha fa’atere o te mau ‘ohipa utara’a nā i ni’a i te fenua ‘e no roto mai i te tōmite o te pū araira’a purūmu. I roto i na rurura’a to’opiti o te fa’anaho a’e na hia, o tei peretiteni hia e te fa’atere hau nō te mau ‘ohipa rarahi, ‘ua fa’a’oti hia i tetahi mau ‘āvei’a tāmau nō te ha’amaita’i fa’ahou atu ā i te mau fa’anahora’a i tem au pae purūmu, na reira ato’a i te hō’ē tārena ‘ohipara’a nō te hi’o haere i te mau vāhi ataata e ti’a ‘ia arai hia.
Ia au i te mau ha’apāpūra’a a te piha fa’aterera’a hau nō te mau ‘ohipa rarahi : « Nō teie mau anira’a i vauvau hia mai, ‘ua ha’amata mātou i te fa’a’ohipa i tetahi pu’era’a, nō te pāruru māite i te feiā e ta’ahia nei i te mau pae purūmu. Teriā te ‘ohipa i rave hia i te vāhi mātāmua ra, i Papara, i te ‘ōtu’e kirometera 40,300, i teie vāhi terera’a pere’o’o ‘āfaro noa. I reira, ‘ua tāmau hia i te mau paruai tūrama tae noa atu i tetahi mau pou iti ‘ūrina e fa’a’itera’a ē i te mau rēni ‘uo’uo tei pēni hia i ni’a i te purūmu. »
‘Ua pēni maīte ato’a hia i te mau vāhi ta’ahira’a ta’ata nō te haere atu i tetahi pae o te purūmu, ‘e ‘ua patu ato’a hia i tetahi fare tia’ira’a pere’o’o uta ta’ata. ‘Aita ra i oti atu ra. ‘Oia mau, i te reo noa o taua piha fa’aterera’a hau « Mai te peu e hina’aro tātou ‘ia pa'o maita'i hia teie mau ‘ati purūmu i ma’iri i roto o te fērurira’a, ‘ia fa’atura ato’a hia i te mau ture fa’ahorora’a pere’o’o, e tāmaumau hia i tetahi mau paruai hōho’a maru ‘ere’ere i te mau vāhi i tupu hia i te mau ‘ati purūmu. » ‘Aita i maoro, ‘era a’e atu tetahi pūpū rave ‘ohipa, nō te piha fa’atere i te mau ‘ohipa rarahi, e tāmau nei i te paruai mātāmua i Puna’auia, i te ‘ōtu’e kirometera 16. I reira, ‘ua ‘ite hia īva ‘ati purūmu i roto i na pae ‘āva’e i haere hia mai. Toru ta’ata o tei fa’aru’e roa mai.
Mai i reira, tē ‘ōpua hia ra i te tāmau fa’ahou e piti paruai mai i teie te huru. I muri noa mai iā Puna’auia, e rave hia teie fa’anahora’a i Papara (i te ‘ōtu’e kirometera 33 ‘e 40,300) i teie ihoa ra vāhi i fa’aū hia teie tamahine ‘āpī roa, o Keala. Te nā’ō hia mai ra : « e tāmau hia teie mau paruai, mai te peu e fa’ati’a mai te mau ‘ōpū fēti’i, nō te hō’ē roara’a e toru ‘āva’e. »
‘Ua rave a’e na hia teie ‘ohipa i te fenua fārani, na reira ato’a i te mau tuha’a fenua ‘aihu’a rā’au. I roto i tetahi mau mā’imira’a i te matahiti 2001 ra (tei parau hia « Opération Silhouette ») o tei rave hia na e Georges Aubert, e ti’a teie e ha’a nei i te pae’au o te fa’ahitira’a reo ‘e te fa’a’ohipara’a i te mau fērurira’a rau nō te ‘oire o Poitiers , tē parau nei ‘oia : « ‘aita hō’ē noa a’e hōho’a tō teie mau paruai, (‘aita i pēni pāpū maita’i hia i te mata ānei, te vaha ‘e te ihu) e fa’a’ohipa hia ra rātou ‘ei rāve’a fa’aarara’a, ‘e te araira’a ‘e te ha’atauiri’i i te huru o te fērurira’a, tae noa atu nō te fa’ahitimahuta i te feiā e fa’ahoro nei i te pere’o’o. (…) Te fā o teie fa’anahora’a, ‘ia iti mai te fāito o te mau ‘ati e tupu noa nei i ni’a i te mau purūmu nō te fenua nei. »
‘E ‘ere ra te reira ana’e, e fa’a’ohipa ato’a hia mai i tetahi mau fā’otira’a o tei rave hia i roto i te rurura’a o tem au fa’atere hau fenua, i te 16 nō ‘ātopa i ma’iri, mai i te fa’a’āpīra’a i te puta fa’ahoro pere’o’o. ‘Eāha te mau tauira’a ? Teie ïa : te fa’a’eta’eta fa’ahoura’a atu i te mau ūtu’a nō te mau ta’ata i ‘ore i fa’atura i te mau ‘ōti’a fa’ahorora’a pere’o’o, e fa’ahepo hia i te mau ta’ata e haere nei na i ni’a i te pere’o’o ta’ata’ahi i te tāmaumau i te mau mōrī fa’atano hia, i te ‘ōmono i tetahi pereue ‘ū ‘ana’ana. Hō’ē ā nō te mau faura’o piti huira. E ‘ōpani ‘eta’eta roa hia i te tāmau fa’ahou i teie mau ‘api rairai ‘ere’ere i ni’a i te mau hi’o o te pere’o’o. ‘Eiāha e ‘ite fa’ahou hia i te ta’ata e tāniuniu i taime fa’ahorora’a pere’o’o. Parau mau, ‘aita ihoa taua mau ture ‘āpī e au hia, teie ra e ha’amata te reira i te fa’a’ohipa hia mai i te mahana mātāmua nō ‘ēperera. « E ‘ere roa atu teie e parau ha’uti. » i ha’apāpū hia mai e te mau ti’a nō te pū araira’a i te mau ‘ati purūmu.
TP
I teie ‘āva’e i ma’iri iho nei, i te 4 ‘e te 25 nō nōvema, ‘ua fā’oti te tōmite pi’i hia « ad hoc » i te ha’apūai fa’ahou atu ā i te mau ha’apararera’a parau araira’a i te tā’ato’ara’a o te mau ‘utuāfare. I roto i tā na mau vauvaura’a mana’o, ‘ua ani ‘oia ‘ia tāmaumau hia I tetahi mau paruai hōho’a maru ‘ere’ere i te mau vāhi ihoa ra ihea rave rau mau ta’ata tei fa’aru’e roa mau.
I roto i taua tōmite ad hoc ( te aura’a : e tōmite ta’a ‘ē o tei ha’amau hia nō tetahi tumu parau pāpū), tē vai nei te Tōmitera teitei, o Lionel Beffre, te mau ti’a ato’a nō te Fa’aterera’a Hau nō te ‘ēa ‘e te mau Fare Ha’api’ira’a, te ‘āua mūto’i farāni, te piha fa’atere o te mūto’i, te piha fa’atere nō te mau ‘ohipa rarahi, o te mau fare ha’api’ira’a tuatahi, o te piha fa’atere o te mau ‘ohipa utara’a nā i ni’a i te fenua ‘e no roto mai i te tōmite o te pū araira’a purūmu. I roto i na rurura’a to’opiti o te fa’anaho a’e na hia, o tei peretiteni hia e te fa’atere hau nō te mau ‘ohipa rarahi, ‘ua fa’a’oti hia i tetahi mau ‘āvei’a tāmau nō te ha’amaita’i fa’ahou atu ā i te mau fa’anahora’a i tem au pae purūmu, na reira ato’a i te hō’ē tārena ‘ohipara’a nō te hi’o haere i te mau vāhi ataata e ti’a ‘ia arai hia.
Ia au i te mau ha’apāpūra’a a te piha fa’aterera’a hau nō te mau ‘ohipa rarahi : « Nō teie mau anira’a i vauvau hia mai, ‘ua ha’amata mātou i te fa’a’ohipa i tetahi pu’era’a, nō te pāruru māite i te feiā e ta’ahia nei i te mau pae purūmu. Teriā te ‘ohipa i rave hia i te vāhi mātāmua ra, i Papara, i te ‘ōtu’e kirometera 40,300, i teie vāhi terera’a pere’o’o ‘āfaro noa. I reira, ‘ua tāmau hia i te mau paruai tūrama tae noa atu i tetahi mau pou iti ‘ūrina e fa’a’itera’a ē i te mau rēni ‘uo’uo tei pēni hia i ni’a i te purūmu. »
‘Ua pēni maīte ato’a hia i te mau vāhi ta’ahira’a ta’ata nō te haere atu i tetahi pae o te purūmu, ‘e ‘ua patu ato’a hia i tetahi fare tia’ira’a pere’o’o uta ta’ata. ‘Aita ra i oti atu ra. ‘Oia mau, i te reo noa o taua piha fa’aterera’a hau « Mai te peu e hina’aro tātou ‘ia pa'o maita'i hia teie mau ‘ati purūmu i ma’iri i roto o te fērurira’a, ‘ia fa’atura ato’a hia i te mau ture fa’ahorora’a pere’o’o, e tāmaumau hia i tetahi mau paruai hōho’a maru ‘ere’ere i te mau vāhi i tupu hia i te mau ‘ati purūmu. » ‘Aita i maoro, ‘era a’e atu tetahi pūpū rave ‘ohipa, nō te piha fa’atere i te mau ‘ohipa rarahi, e tāmau nei i te paruai mātāmua i Puna’auia, i te ‘ōtu’e kirometera 16. I reira, ‘ua ‘ite hia īva ‘ati purūmu i roto i na pae ‘āva’e i haere hia mai. Toru ta’ata o tei fa’aru’e roa mai.
Mai i reira, tē ‘ōpua hia ra i te tāmau fa’ahou e piti paruai mai i teie te huru. I muri noa mai iā Puna’auia, e rave hia teie fa’anahora’a i Papara (i te ‘ōtu’e kirometera 33 ‘e 40,300) i teie ihoa ra vāhi i fa’aū hia teie tamahine ‘āpī roa, o Keala. Te nā’ō hia mai ra : « e tāmau hia teie mau paruai, mai te peu e fa’ati’a mai te mau ‘ōpū fēti’i, nō te hō’ē roara’a e toru ‘āva’e. »
‘Ua rave a’e na hia teie ‘ohipa i te fenua fārani, na reira ato’a i te mau tuha’a fenua ‘aihu’a rā’au. I roto i tetahi mau mā’imira’a i te matahiti 2001 ra (tei parau hia « Opération Silhouette ») o tei rave hia na e Georges Aubert, e ti’a teie e ha’a nei i te pae’au o te fa’ahitira’a reo ‘e te fa’a’ohipara’a i te mau fērurira’a rau nō te ‘oire o Poitiers , tē parau nei ‘oia : « ‘aita hō’ē noa a’e hōho’a tō teie mau paruai, (‘aita i pēni pāpū maita’i hia i te mata ānei, te vaha ‘e te ihu) e fa’a’ohipa hia ra rātou ‘ei rāve’a fa’aarara’a, ‘e te araira’a ‘e te ha’atauiri’i i te huru o te fērurira’a, tae noa atu nō te fa’ahitimahuta i te feiā e fa’ahoro nei i te pere’o’o. (…) Te fā o teie fa’anahora’a, ‘ia iti mai te fāito o te mau ‘ati e tupu noa nei i ni’a i te mau purūmu nō te fenua nei. »
‘E ‘ere ra te reira ana’e, e fa’a’ohipa ato’a hia mai i tetahi mau fā’otira’a o tei rave hia i roto i te rurura’a o tem au fa’atere hau fenua, i te 16 nō ‘ātopa i ma’iri, mai i te fa’a’āpīra’a i te puta fa’ahoro pere’o’o. ‘Eāha te mau tauira’a ? Teie ïa : te fa’a’eta’eta fa’ahoura’a atu i te mau ūtu’a nō te mau ta’ata i ‘ore i fa’atura i te mau ‘ōti’a fa’ahorora’a pere’o’o, e fa’ahepo hia i te mau ta’ata e haere nei na i ni’a i te pere’o’o ta’ata’ahi i te tāmaumau i te mau mōrī fa’atano hia, i te ‘ōmono i tetahi pereue ‘ū ‘ana’ana. Hō’ē ā nō te mau faura’o piti huira. E ‘ōpani ‘eta’eta roa hia i te tāmau fa’ahou i teie mau ‘api rairai ‘ere’ere i ni’a i te mau hi’o o te pere’o’o. ‘Eiāha e ‘ite fa’ahou hia i te ta’ata e tāniuniu i taime fa’ahorora’a pere’o’o. Parau mau, ‘aita ihoa taua mau ture ‘āpī e au hia, teie ra e ha’amata te reira i te fa’a’ohipa hia mai i te mahana mātāmua nō ‘ēperera. « E ‘ere roa atu teie e parau ha’uti. » i ha’apāpū hia mai e te mau ti’a nō te pū araira’a i te mau ‘ati purūmu.
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