L’association Manu organise une conférence sur les pétrels ce samedi 25 août de 10h à 12h dans la salle d’Archipels Formation (rue Edouard d’Ahnne) à PAPEETE.
Cette conférence est ouverte à toutes les personnes désireuses d'en apprendre plus sur ces oiseaux et de faire éventuellement partie du réseau de "sauveteurs de pétrels".
Pour plus d’informations, contacter l’association Manu au 22.27.99.
Le Pétrel de Tahiti, ou « noha » en tahitien, est un oiseau marin rare et protégé par la réglementation territoriale. Il est peu connu de la population locale, et reste tout aussi mystérieux pour les scientifiques. Et pour cause : cet oiseau niche dans des terriers en altitude dans les montagnes des îles hautes de Polynésie, souvent dans des falaises inaccessibles, et il ne vient au nid que durant la nuit. Pendant la journée, il pêche au large, se nourrissant de petits poissons et calmars.
De nombreuses menaces pèsent sur cette espèce : les rats détruisent les œufs, les chats, chiens, cochons sauvages et busards attaquent les poussins et adultes, et la pollution lumineuse entraîne la mort de nombreux juvéniles. En effet, les jeunes oiseaux, après avoir été nourris durant 3 mois par les parents, quittent leur nid et s’élancent d’une falaise ou d’un arbre afin de prendre leur premier envol vers l’océan. Cet envol ayant toujours lieu de nuit, certains de ces jeunes oiseaux inexpérimentés sont attirés par les lumières des villes. Ils tombent sur le sol et sont incapables de reprendre leur envol, car ils ont besoin de hauteur pour cela. Ils peuvent alors mourir de blessures engendrées par la chute ou de faim, être tués par des chats et chiens ou écrasés par des véhicules. Cependant, les oiseaux retrouvés échoués sont rarement blessés et il suffit souvent de les aider à reprendre leur envol depuis un point surplombant la côte pour les sauver.
Grâce au soutien financier de nombreux sponsors (Fondations Nicolas Hulot et GDF-Suez, EDT, Brasserie de Tahiti, programme TE ME UM, Direction de l’environnement), l’association Manu a mis en place cette année de nombreuses actions pour mieux connaître et sauver ces pétrels : édition de supports tels que posters, dépliants, autocollants, campagne de communication et de sensibilisation auprès du grand public et des scolaires via les médias et des conférences, création et coordination d’un réseau de « sauveteurs de pétrels » recevant des formations au relâché de pétrels, programme d’étude et de baguage des oiseaux…etc. Ainsi, 80 pétrels ont déjà été sauvés depuis le début de l’année.
Lucie Faulquier, chargée du projet pour l’association, a également participé la semaine dernière à une conférence internationale sur les pétrels qui se tenait en Nouvelle-Zélande. Elle a donné devant 120 spécialistes mondiaux une présentation de 20 minutes sur le Pétrel de Tahiti, et a reçu le prix de la meilleure prestation. La communauté scientifique internationale a exprimé un vif intérêt et s’est senti très concernée par le devenir de l’espèce en Polynésie…
SI VOUS TROUVEZ UN PÉTREL :
➔ Evitez de le manipuler inutilement pour ne pas le stresser ni abîmer ses plumes.
➔ Mettez-le dans un carton percé de trous et placez-le dans un endroit au calme, à l'abri du soleil, des chiens et des chats.
➔ Ne le nourrissez pas.
➔ Appelez au plus vite l’association Manu au 222 799.
Nous organiserons ensemble sa récupération dans les plus brefs délais.
Pour plus d’informations, contacter l’association Manu :
Tel : 52.11.00.
Vini : 222.799.
Mail : [email protected].
Site web : www.manu.pf
Lucie Faulquier, chargée des projets oiseaux marins à la Société d’Ornithologie de Polynésie ou « association Manu ») – Août 2012
Cette conférence est ouverte à toutes les personnes désireuses d'en apprendre plus sur ces oiseaux et de faire éventuellement partie du réseau de "sauveteurs de pétrels".
Pour plus d’informations, contacter l’association Manu au 22.27.99.
Le Pétrel de Tahiti, ou « noha » en tahitien, est un oiseau marin rare et protégé par la réglementation territoriale. Il est peu connu de la population locale, et reste tout aussi mystérieux pour les scientifiques. Et pour cause : cet oiseau niche dans des terriers en altitude dans les montagnes des îles hautes de Polynésie, souvent dans des falaises inaccessibles, et il ne vient au nid que durant la nuit. Pendant la journée, il pêche au large, se nourrissant de petits poissons et calmars.
De nombreuses menaces pèsent sur cette espèce : les rats détruisent les œufs, les chats, chiens, cochons sauvages et busards attaquent les poussins et adultes, et la pollution lumineuse entraîne la mort de nombreux juvéniles. En effet, les jeunes oiseaux, après avoir été nourris durant 3 mois par les parents, quittent leur nid et s’élancent d’une falaise ou d’un arbre afin de prendre leur premier envol vers l’océan. Cet envol ayant toujours lieu de nuit, certains de ces jeunes oiseaux inexpérimentés sont attirés par les lumières des villes. Ils tombent sur le sol et sont incapables de reprendre leur envol, car ils ont besoin de hauteur pour cela. Ils peuvent alors mourir de blessures engendrées par la chute ou de faim, être tués par des chats et chiens ou écrasés par des véhicules. Cependant, les oiseaux retrouvés échoués sont rarement blessés et il suffit souvent de les aider à reprendre leur envol depuis un point surplombant la côte pour les sauver.
Grâce au soutien financier de nombreux sponsors (Fondations Nicolas Hulot et GDF-Suez, EDT, Brasserie de Tahiti, programme TE ME UM, Direction de l’environnement), l’association Manu a mis en place cette année de nombreuses actions pour mieux connaître et sauver ces pétrels : édition de supports tels que posters, dépliants, autocollants, campagne de communication et de sensibilisation auprès du grand public et des scolaires via les médias et des conférences, création et coordination d’un réseau de « sauveteurs de pétrels » recevant des formations au relâché de pétrels, programme d’étude et de baguage des oiseaux…etc. Ainsi, 80 pétrels ont déjà été sauvés depuis le début de l’année.
Lucie Faulquier, chargée du projet pour l’association, a également participé la semaine dernière à une conférence internationale sur les pétrels qui se tenait en Nouvelle-Zélande. Elle a donné devant 120 spécialistes mondiaux une présentation de 20 minutes sur le Pétrel de Tahiti, et a reçu le prix de la meilleure prestation. La communauté scientifique internationale a exprimé un vif intérêt et s’est senti très concernée par le devenir de l’espèce en Polynésie…
SI VOUS TROUVEZ UN PÉTREL :
➔ Evitez de le manipuler inutilement pour ne pas le stresser ni abîmer ses plumes.
➔ Mettez-le dans un carton percé de trous et placez-le dans un endroit au calme, à l'abri du soleil, des chiens et des chats.
➔ Ne le nourrissez pas.
➔ Appelez au plus vite l’association Manu au 222 799.
Nous organiserons ensemble sa récupération dans les plus brefs délais.
Pour plus d’informations, contacter l’association Manu :
Tel : 52.11.00.
Vini : 222.799.
Mail : [email protected].
Site web : www.manu.pf
Lucie Faulquier, chargée des projets oiseaux marins à la Société d’Ornithologie de Polynésie ou « association Manu ») – Août 2012
