Un jeune homme de 27 ans comparaissait ce jeudi devant le juge unique pour de graves violences commises sur son père sans motif particulier. Au regard de la gravité des faits, l’affaire a été renvoyée afin que l’individu fasse l’objet d’une expertise psychiatrique.
Le 23 septembre 2017, les forces de l’ordre doivent intervenir à Papeete pour des violences intrafamiliales. Sans raison particulière, un homme de 27 ans a violemment frappé son père en lui portant plusieurs coups de poing au visage, le faisant chuter à terre. La victime a le visage ensanglanté et plusieurs fractures au niveau du visage. Elle bénéficiera d’une incapacité totale de travail de 45 jours. La belle-mère du prévenu, témoin de la scène, parlera d’un « acharnement. »
Le 23 septembre 2017, les forces de l’ordre doivent intervenir à Papeete pour des violences intrafamiliales. Sans raison particulière, un homme de 27 ans a violemment frappé son père en lui portant plusieurs coups de poing au visage, le faisant chuter à terre. La victime a le visage ensanglanté et plusieurs fractures au niveau du visage. Elle bénéficiera d’une incapacité totale de travail de 45 jours. La belle-mère du prévenu, témoin de la scène, parlera d’un « acharnement. »
Expertise psychiatrique
Le prévenu s’est donc présenté à la barre ce jeudi pour répondre de « violences volontaires. » Il aura fallu quelques minutes avant que le jeune homme ne s’effondre en pleurs, visiblement secoué par l’évocation de son parcours fait de violences et de tentatives de suicide. La tête entre les bras, l’individu a expliqué qu’il n’arrivait pas à entendre parler de ces épisodes douloureux.
Constatant un trouble apparent, le procureur de la République a évoqué la nécessité d’une expertise psychiatrique.
La victime s’est, ensuite, avancé à la barre pour parler de ce fils « incompréhensible », de cette violence qu’il n’explique pas, de cette scolarité en pointillés durant lequel il a « changé. »
Le magistrat a finalement ordonné le renvoi de l’affaire et une expertise psychiatrique car il « faut savoir quelle personne nous allons juger. »
Constatant un trouble apparent, le procureur de la République a évoqué la nécessité d’une expertise psychiatrique.
La victime s’est, ensuite, avancé à la barre pour parler de ce fils « incompréhensible », de cette violence qu’il n’explique pas, de cette scolarité en pointillés durant lequel il a « changé. »
Le magistrat a finalement ordonné le renvoi de l’affaire et une expertise psychiatrique car il « faut savoir quelle personne nous allons juger. »
