PAPEETE, le 27 février 2015 - Le bilan de l'économie polynésienne en 2014 n'est pas exceptionnel, mais reste positif. Les économistes parlent "d'année de transition", le gouvernement "d'année de la relance", mais les chiffres n'indiquent rien d'autre qu'un "léger mieux".
Les chiffres de l'IEOM et de l'ISPF pour 2014 ont été compilés par les économistes des deux instituts et rassemblés en un grand document rempli de graphiques : c'est le Tableau de bord économique de la Polynésie française pour l'ensemble de l'année 2014. Il a été publié la semaine dernière, et donne une vision d'ensemble sur la performance de notre économie l'année dernière.
Les principaux signaux économiques positifs de 2014 sont :
- Une stabilité des prix (l'année se termine par contre en légère déflation)
- Un bon climat des affaires (les patrons anticipaient une embellie économique tout au long de l'année, mais leur optimisme s'est dégradé en fin d'année)
- Une légère amélioration de l'emploi (0,8% de nouveaux emplois créés grâce à une belle surprise en fin d'année, peut-être à cause des contrats temporaires en novembre et décembre suite aux nombreux arrêts maladies dus au chikungunya)
- Belle embellie dans le tourisme
- Hausse des importations et des exportations (perles et poissons se sont très bien comportés)
- Hausse des revenus fiscaux (grâce à l'augmentation de la TVA intermédiaire de 10% à 13% en début d'année)
- Une reprise de la consommation des ménages (hausse des importations de biens de consommation et des immatriculations de véhicules)
- Hausse des investissements : augmentation des crédits à l'équipement (pour les entreprises) et à l'habitat (pour les particuliers), augmentation des dépenses liquidées par la direction de l'équipement, augmentation des importations de biens d’équipement
Il reste tout de même quelques signaux négatifs :
- Les demandeurs d'emploi sont encore plus nombreux. Avec l'introduction des CAE (emplois subventionnés) les inscriptions au SEFI ont explosé en début d'année.
- Les crédits à la consommation continuent leur effondrement : les ménages ne sont plus assez solvables pour les emprunts courts
- La consommation d'électricité est en baisse
- L'industrie et le BTP se portent mal : ces secteurs ont encore supprimé beaucoup d'emplois en 2014 et l'importation de ciment est en baisse
- Le solde d'opinions sur l'activité dans le secteur des services est retombé à 0 en fin d'année, après être monté à 40% d'opinions positives
- Les dossiers de surendettement déposés sont passés d'une vingtaine par trimestre en 2013 (année de création du dispositif) à environ 50 par trimestre en 2014
Les chiffres de l'IEOM et de l'ISPF pour 2014 ont été compilés par les économistes des deux instituts et rassemblés en un grand document rempli de graphiques : c'est le Tableau de bord économique de la Polynésie française pour l'ensemble de l'année 2014. Il a été publié la semaine dernière, et donne une vision d'ensemble sur la performance de notre économie l'année dernière.
Les principaux signaux économiques positifs de 2014 sont :
- Une stabilité des prix (l'année se termine par contre en légère déflation)
- Un bon climat des affaires (les patrons anticipaient une embellie économique tout au long de l'année, mais leur optimisme s'est dégradé en fin d'année)
- Une légère amélioration de l'emploi (0,8% de nouveaux emplois créés grâce à une belle surprise en fin d'année, peut-être à cause des contrats temporaires en novembre et décembre suite aux nombreux arrêts maladies dus au chikungunya)
- Belle embellie dans le tourisme
- Hausse des importations et des exportations (perles et poissons se sont très bien comportés)
- Hausse des revenus fiscaux (grâce à l'augmentation de la TVA intermédiaire de 10% à 13% en début d'année)
- Une reprise de la consommation des ménages (hausse des importations de biens de consommation et des immatriculations de véhicules)
- Hausse des investissements : augmentation des crédits à l'équipement (pour les entreprises) et à l'habitat (pour les particuliers), augmentation des dépenses liquidées par la direction de l'équipement, augmentation des importations de biens d’équipement
Il reste tout de même quelques signaux négatifs :
- Les demandeurs d'emploi sont encore plus nombreux. Avec l'introduction des CAE (emplois subventionnés) les inscriptions au SEFI ont explosé en début d'année.
- Les crédits à la consommation continuent leur effondrement : les ménages ne sont plus assez solvables pour les emprunts courts
- La consommation d'électricité est en baisse
- L'industrie et le BTP se portent mal : ces secteurs ont encore supprimé beaucoup d'emplois en 2014 et l'importation de ciment est en baisse
- Le solde d'opinions sur l'activité dans le secteur des services est retombé à 0 en fin d'année, après être monté à 40% d'opinions positives
- Les dossiers de surendettement déposés sont passés d'une vingtaine par trimestre en 2013 (année de création du dispositif) à environ 50 par trimestre en 2014
