PAPEETE, le 3 décembre 2016. Le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a rencontré, samedi matin, les auteurs-compositeurs polynésiens au fare potee de l’Assemblée de la Polynésie française, répondant à l’invitation de Tu Harua et de la nouvelle association que celui-ci souhaite mettre en place pour rassembler les acteurs de la musique en Polynésie.
Au cours de son intervention, le ministre a fait le point sur les actions du ministère menées en faveur des artistes, après avoir au préalable exposé les dossiers juridiques sur lesquels le ministère de la Culture travaille depuis plus d’un an, et notamment la création du code de la propriété intellectuelle polynésien.
Il a en effet rappelé que si la Polynésie française a la compétence dans ce domaine, depuis le statut de 2004, celle-ci n’a pas était exercée, du fait de l’absence de base réglementaire localement. A ce jour, les SPRD (société de perception des droits) interviennent avec l’agrément de l’Etat, et ne rendent de ce fait aucun compte au Pays sur les modalités de perception et de distribution des droits.
Un texte sur le sujet sera présenté en 2017 par le ministère de la Culture, qui a souhaité au préalable rencontrer les sociétés de perceptions métropolitaines, et notamment la SACEM et Copie France, pour évoquer avec eux ce dossier. La rencontre samedi matin avec les auteurs-compositeurs a ainsi permis d’échanger avec le monde musical polynésien, et de faire le point sur les dispositifs que le ministère de la Culture souhaite porter. Le ministre a également rappelé qu’il est ouvert à toute proposition pour participer au développement de l’économie culturelle.
Au cours de son intervention, le ministre a fait le point sur les actions du ministère menées en faveur des artistes, après avoir au préalable exposé les dossiers juridiques sur lesquels le ministère de la Culture travaille depuis plus d’un an, et notamment la création du code de la propriété intellectuelle polynésien.
Il a en effet rappelé que si la Polynésie française a la compétence dans ce domaine, depuis le statut de 2004, celle-ci n’a pas était exercée, du fait de l’absence de base réglementaire localement. A ce jour, les SPRD (société de perception des droits) interviennent avec l’agrément de l’Etat, et ne rendent de ce fait aucun compte au Pays sur les modalités de perception et de distribution des droits.
Un texte sur le sujet sera présenté en 2017 par le ministère de la Culture, qui a souhaité au préalable rencontrer les sociétés de perceptions métropolitaines, et notamment la SACEM et Copie France, pour évoquer avec eux ce dossier. La rencontre samedi matin avec les auteurs-compositeurs a ainsi permis d’échanger avec le monde musical polynésien, et de faire le point sur les dispositifs que le ministère de la Culture souhaite porter. Le ministre a également rappelé qu’il est ouvert à toute proposition pour participer au développement de l’économie culturelle.
