PAPEETE, lundi 8 octobre 2012. Charles Tetaria, ministre de la santé et de la solidarité a été interpellé jeudi dernier à l’assemblée de Polynésie française, lors des questions orales au gouvernement, au sujet du concours externe lancé pour le recrutement sur titres de 35 praticiens hospitaliers, relevant de la fonction publique de la Polynésie française. La publication de l’annonce légale dans les journaux locaux à la fin du mois de septembre dernier et parue également au journal officiel a, en effet, interrogé certains élus. L’arrêté en date du 18 septembre dernier, déclare la vacance de 35 postes de praticiens hospitaliers au Centre hospitalier du Taaone (entre le 31/10/2012 et le 31/10/2013) et la nécessité d’en passer par un recrutement sur titres, par le biais d’un concours externe. Or, selon la réponse orale faite par le ministre jeudi dernier, il ne s’agit pas exactement de recruter mais plutôt de titulariser les praticiens hospitaliers qui travaillent sous le régime de contrats à durée déterminée depuis quelques temps. «Il ne s’agit pas de créer des postes nouveaux mais d’intégrer les agents actuellement en CDD, en statut précaire, afin d’assurer une permanence des soins et avoir des médecins compétents».
Pour la représentante de l’UPLD, Sabrina Birk, «avant de lancer ce concours externe, il aurait été bon qu’une concertation soit faite avec le ministre de l’éducation pour savoir où en sont nos étudiants polynésiens qui suivent actuellement un cursus d’études de médecine». L’élue rappelait qu’une filière médicale, a été mise en place depuis 2003 au sein de l’université de Polynésie française en convention avec l’université de Bordeaux 2, qui accueille en 2e année les lauréats dans cet établissement bordelais en médecine, odontologie, masso-kinésithérapie, ergothérapie et psychomotricité. Il y avait en 2006, à peine trois ans après la mise en place de cette première année de médecine à l’UPF, pas moins d’une trentaine de lauréats dont la moitié en médecine. Bon an, mal an, une centaine de jeunes polynésiens s’inscrit à cette formation de première année commune des études de santé. Ainsi, depuis 2003, les premiers étudiants polynésiens de la filière santé ont terminé leur cursus et sont devenus, pour certains, des médecins à part entière ayant accompli différentes spécialisations. D’autres suivent, chaque année. Le propos de Sabrina Birk était de savoir si en titularisant ces 35 praticiens hospitaliers déjà installés au Taaone, on ne risquait pas de laisser de jeunes médecins polynésiens hors du fenua, faute de trouver des postes ouverts au moment de leur sortie du cursus universitaire.
Le ministre de la santé a répondu qu’un recensement des étudiants polynésiens engagés dans la filière médicale en métropole serait lancé très prochainement «un questionnaire sera lancé ce mois-ci» précisait-il. Charles Tetaria annonçait que 109 étudiants polynésiens seraient passés par Bordeaux depuis 2003, et que le Centre hospitalier du Taaone serait «prêt à les recevoir en tant qu’internes».
Consulter l'arrêté de recrutement
Pour la représentante de l’UPLD, Sabrina Birk, «avant de lancer ce concours externe, il aurait été bon qu’une concertation soit faite avec le ministre de l’éducation pour savoir où en sont nos étudiants polynésiens qui suivent actuellement un cursus d’études de médecine». L’élue rappelait qu’une filière médicale, a été mise en place depuis 2003 au sein de l’université de Polynésie française en convention avec l’université de Bordeaux 2, qui accueille en 2e année les lauréats dans cet établissement bordelais en médecine, odontologie, masso-kinésithérapie, ergothérapie et psychomotricité. Il y avait en 2006, à peine trois ans après la mise en place de cette première année de médecine à l’UPF, pas moins d’une trentaine de lauréats dont la moitié en médecine. Bon an, mal an, une centaine de jeunes polynésiens s’inscrit à cette formation de première année commune des études de santé. Ainsi, depuis 2003, les premiers étudiants polynésiens de la filière santé ont terminé leur cursus et sont devenus, pour certains, des médecins à part entière ayant accompli différentes spécialisations. D’autres suivent, chaque année. Le propos de Sabrina Birk était de savoir si en titularisant ces 35 praticiens hospitaliers déjà installés au Taaone, on ne risquait pas de laisser de jeunes médecins polynésiens hors du fenua, faute de trouver des postes ouverts au moment de leur sortie du cursus universitaire.
Le ministre de la santé a répondu qu’un recensement des étudiants polynésiens engagés dans la filière médicale en métropole serait lancé très prochainement «un questionnaire sera lancé ce mois-ci» précisait-il. Charles Tetaria annonçait que 109 étudiants polynésiens seraient passés par Bordeaux depuis 2003, et que le Centre hospitalier du Taaone serait «prêt à les recevoir en tant qu’internes».
Consulter l'arrêté de recrutement
