PAPEETE, le 14 Août 2012: Une centaine de personnes travaillant dans le milieu du tourisme se sont rassemblées spontanément ce mardi midi sur le front de mer à Papeete. "Nous voulons défendre le tourisme en Polynésie. "Toutes ces grèves consécutives nuisent à notre travail", exprime J. de l'agence Manureva.
"Nous sommes solidaires des grévistes, explique L. qui travaille chez Vahine Tahiti Tourisme, c'est le gouvernement qui ne prend pas les bonnes mesures, il faut mettre en place une réfrome de fond déplore-t-elle encore avant d'expliquer que depuis 2009 cette agence ne bénéficie plus des tarifs "operators" bien qu'elle soit régulièrement sollicitée pour faire une travail de tour opérator précisément.
"Nous sommes solidaires des grévistes, explique L. qui travaille chez Vahine Tahiti Tourisme, c'est le gouvernement qui ne prend pas les bonnes mesures, il faut mettre en place une réfrome de fond déplore-t-elle encore avant d'expliquer que depuis 2009 cette agence ne bénéficie plus des tarifs "operators" bien qu'elle soit régulièrement sollicitée pour faire une travail de tour opérator précisément.
"Par cette manifestation spontanée, nous souhaitions dire notre mécontentement.
Ce n’était ni une grève, ni un seatting ! Nous nous sommes rassemblés pendant notre pause déjeuner : nous ne souhaitions gêner personne, nous n’avons bloqué ni les rues, ni aucune institution. Nous sommes des personnes qui travaillons et nous ne voulons pas rester silencieux !
Il nous est apparu important de nous exprimer : nous sommes fiu des grèves à répétition, fiu qu’une poignée de personne bloquent les quelques touristes qui sont encore chez nous ! fiu de voir des personnes perdre leur travail ! Depuis quelques temps, dès qu’une grève s’achève, une autre prend le relais !
A l’heure où des hôtels annoncent leur fermeture, faute d’un nombre suffisant de touristes, nous nous devons de nous serrer les coudes : que deviendraient ces mêmes grévistes si nous n’avons plus aucun touriste ?
Nous voulons, avec tous les acteurs du tourisme – artisans, commerçants, restaurateurs et les professionnels du tourisme (compagnies aériennes, agences de voyages, transporteurs, prestataires d’activités, pensions de famille et hôteliers) – dire que nous existons et que nous voulons travailler ! Nous sommes fiers de notre pays et voudrions le rester ! Tous ensemble, nous pouvons avancer !
Tous ensemble pour notre pays et notre tourisme !
Le nombre de personnes venu manifester, prouve que chacun s’est senti concerné !
Un grand « mauru’uru » à tous !"
Ce n’était ni une grève, ni un seatting ! Nous nous sommes rassemblés pendant notre pause déjeuner : nous ne souhaitions gêner personne, nous n’avons bloqué ni les rues, ni aucune institution. Nous sommes des personnes qui travaillons et nous ne voulons pas rester silencieux !
Il nous est apparu important de nous exprimer : nous sommes fiu des grèves à répétition, fiu qu’une poignée de personne bloquent les quelques touristes qui sont encore chez nous ! fiu de voir des personnes perdre leur travail ! Depuis quelques temps, dès qu’une grève s’achève, une autre prend le relais !
A l’heure où des hôtels annoncent leur fermeture, faute d’un nombre suffisant de touristes, nous nous devons de nous serrer les coudes : que deviendraient ces mêmes grévistes si nous n’avons plus aucun touriste ?
Nous voulons, avec tous les acteurs du tourisme – artisans, commerçants, restaurateurs et les professionnels du tourisme (compagnies aériennes, agences de voyages, transporteurs, prestataires d’activités, pensions de famille et hôteliers) – dire que nous existons et que nous voulons travailler ! Nous sommes fiers de notre pays et voudrions le rester ! Tous ensemble, nous pouvons avancer !
Tous ensemble pour notre pays et notre tourisme !
Le nombre de personnes venu manifester, prouve que chacun s’est senti concerné !
Un grand « mauru’uru » à tous !"
