Mauna Bennett de la commune et Glenn Fanaura’i, chef de secteur de la S.T.T accompagné de son adjoint Emile Pa’ofa’i.
Le mauvais temps et les pluies diluviennes de ces derniers jours n’ont pas épargné nos routes et chemins. C’est le cas du parcours des « marcheurs » qui se trouve entre Ta’apuna et le lotissement Sage, juste au dessus de la route des plaines. Le dernier tronçon, d’une longueur d’environ 200 mètres est désormais interdit d’accès. Une décision prompte et prise conjointement entre le ministère de l’équipement et la commune de Punaauia, suite à des éboulements à répétition.
Chaque jour, ils sont un peu plus d’une centaine d’amateurs de marche ou de jogging, à emprunter cette petite servitude parallèle à la grande route, longue de 2km. Elle fut aménagée durant l’aménagement de la route des plaines, afin de desservir les riverains. Le paysage verdoyant permet de flâner, de sentir le doux parfum des fleurs de frangipanier fraîchement cueillis. Les points de départ et d’arrivée sont respectivement Ta’apuna et le lotissement Sage, à quelques mètres seulement de la zone industrielle de la Punaru’u. Parfois, on rencontre même des adolescents qui passent par là avec leur bicyclette.
Le chemin en soit est très agréable et autorise une bonne promenade de santé. Seulement, les incessantes trombes d’eau de ces derniers jours ont provoqué des éboulements de pierres de tailles différentes. S’il n’y a jamais eu de blessés jusque-là, un automobiliste a toutefois eu la peur de sa vie en voyant une pierre de taille importante rebondir sur le toit de son véhicule. Il n’a heureusement pas été touché. Cela s’est déroulé samedi 29 décembre dernier, aux alentours de minuit, alors que l’homme se rendait sur Pape’ete. L’endroit en question est le dernier tronçon qui aboutit au lotissement Sage.
Sitôt l’alerte donnée, la commune de Punaauia et le ministère de l’équipement ont réagi avec diligence et rapidité. Le maire, Rony Tumaha’i, a dépêché sur place son responsable du développement local, en la personne de Mauna Bennett qui connaît bien ce genre de problèmes. Le matin même, le premier magistrat de la commune était informé de la situation. Conscient des risques qui pourraient survenir ultérieurement, il est fort probable qu’un arrêté municipal soit pris dans les prochains jours. La fermeture du tronçon concerné a été décidée.
De son côté, le ministère de l’équipement a, au même moment, envoyé une équipe de la S.T.T (Subdivision Territorial de Tahiti) pour poser des balises à chaque entrée du tronçon en question. Glenn Fanaura’i, le chef de secteur de la R.D.P (Route des plaines) et son adjoint Emile Pa’ofa’i ont, eux aussi, constaté des résultats des chutes. Pour ce derniers, aucun compromis possible : Il faut interdire le passage ! D’où l’intervention illico de leur équipe. Balisage, piquets de sécurité, autant dire que certains habitués ont été surpris de la présence des hommes de l’équipement. Dissuadés, ils ont préféré faire demi-tour et écourter leur « jogging » quotidien. « La sécurité avant tout ! » lâchent les responsables de l’équipe.
De plus, sur les hauteurs du chemin, une partie de la paroi fait apparaître de profondes fissures formant des blocs de pierres. « Ça va s’écrouler …et dans pas longtemps ! ». Autant dire que leur crainte paraît justifiée. Un suintement d’eau émanant de ces blocs donne à penser que la chute est imminente, ce qui aura pour résultat un blocage total de la route à cet endroit-là. Lorsque le soleil fera son retour, Glenn Fanaura’i préconise la construction de clôture lesquels assureront une meilleure sécurité à tous. De son côté, Emile Pa’ofa’i a indiqué que l’alerte émise par Tahiti Infos qui enquêtait sur le sujet a permis de découvrir l’étendue des risques et de réagir à temps.
Chaque jour, ils sont un peu plus d’une centaine d’amateurs de marche ou de jogging, à emprunter cette petite servitude parallèle à la grande route, longue de 2km. Elle fut aménagée durant l’aménagement de la route des plaines, afin de desservir les riverains. Le paysage verdoyant permet de flâner, de sentir le doux parfum des fleurs de frangipanier fraîchement cueillis. Les points de départ et d’arrivée sont respectivement Ta’apuna et le lotissement Sage, à quelques mètres seulement de la zone industrielle de la Punaru’u. Parfois, on rencontre même des adolescents qui passent par là avec leur bicyclette.
Le chemin en soit est très agréable et autorise une bonne promenade de santé. Seulement, les incessantes trombes d’eau de ces derniers jours ont provoqué des éboulements de pierres de tailles différentes. S’il n’y a jamais eu de blessés jusque-là, un automobiliste a toutefois eu la peur de sa vie en voyant une pierre de taille importante rebondir sur le toit de son véhicule. Il n’a heureusement pas été touché. Cela s’est déroulé samedi 29 décembre dernier, aux alentours de minuit, alors que l’homme se rendait sur Pape’ete. L’endroit en question est le dernier tronçon qui aboutit au lotissement Sage.
Sitôt l’alerte donnée, la commune de Punaauia et le ministère de l’équipement ont réagi avec diligence et rapidité. Le maire, Rony Tumaha’i, a dépêché sur place son responsable du développement local, en la personne de Mauna Bennett qui connaît bien ce genre de problèmes. Le matin même, le premier magistrat de la commune était informé de la situation. Conscient des risques qui pourraient survenir ultérieurement, il est fort probable qu’un arrêté municipal soit pris dans les prochains jours. La fermeture du tronçon concerné a été décidée.
De son côté, le ministère de l’équipement a, au même moment, envoyé une équipe de la S.T.T (Subdivision Territorial de Tahiti) pour poser des balises à chaque entrée du tronçon en question. Glenn Fanaura’i, le chef de secteur de la R.D.P (Route des plaines) et son adjoint Emile Pa’ofa’i ont, eux aussi, constaté des résultats des chutes. Pour ce derniers, aucun compromis possible : Il faut interdire le passage ! D’où l’intervention illico de leur équipe. Balisage, piquets de sécurité, autant dire que certains habitués ont été surpris de la présence des hommes de l’équipement. Dissuadés, ils ont préféré faire demi-tour et écourter leur « jogging » quotidien. « La sécurité avant tout ! » lâchent les responsables de l’équipe.
De plus, sur les hauteurs du chemin, une partie de la paroi fait apparaître de profondes fissures formant des blocs de pierres. « Ça va s’écrouler …et dans pas longtemps ! ». Autant dire que leur crainte paraît justifiée. Un suintement d’eau émanant de ces blocs donne à penser que la chute est imminente, ce qui aura pour résultat un blocage total de la route à cet endroit-là. Lorsque le soleil fera son retour, Glenn Fanaura’i préconise la construction de clôture lesquels assureront une meilleure sécurité à tous. De son côté, Emile Pa’ofa’i a indiqué que l’alerte émise par Tahiti Infos qui enquêtait sur le sujet a permis de découvrir l’étendue des risques et de réagir à temps.
Nina…une habituée du parcours
Nina devra désormais changer d’itinéraire car sa piste habituelle sera interdit d’accès.
Tahiti Infos : Le balisage pour une question de sécurité vient d’être appliqué, qu’en pensez-vous ?
Nina : C’est bien, mais ça ne va pas faciliter mes déplacements
Tahiti Infos : Pourquoi ?
Nina : Eh bien, cela va nous obliger à faire le grand tour par en bas (ndlr : l’ancienne route de ceinture) et donc contourner Ta’apuna. Ce sera plus long.
Tahiti Infos : Car vous êtes une habituée de ce passage ?
Nina : Oui ! J’espère quand même qu’ils vont mettre en place une bande cyclable au moins car il y a de la place pour cela.
Nina : C’est bien, mais ça ne va pas faciliter mes déplacements
Tahiti Infos : Pourquoi ?
Nina : Eh bien, cela va nous obliger à faire le grand tour par en bas (ndlr : l’ancienne route de ceinture) et donc contourner Ta’apuna. Ce sera plus long.
Tahiti Infos : Car vous êtes une habituée de ce passage ?
Nina : Oui ! J’espère quand même qu’ils vont mettre en place une bande cyclable au moins car il y a de la place pour cela.
Une route territoriale…et communale.
L'enquête menée par Tahiti infos a provoqué une forte mobilisation de la commune et du ministère qui ont décidé de fermer la route immédiatement compte tenu du danger constaté
Le passage dont il est question dans cet article est sous la responsabilité du territoire car le terrain sur lequel il se trouve avait fait l’objet d’un achat par le pays dans le cadre de l’aménagement de la route des plaines vers la fin 1 999, jusqu’en 2000. Le passage en question termine la servitude parallèle construite également dans les mêmes années afin de faciliter le passage des riverains demeurant dans cette partie de Punavai. Depuis l’inauguration en décembre 2000, le chemin a connu un essor grâce aux « promenades de santé » dont la commune elle-même en est l’instigatrice. Elle voulait un lieu de rencontre, d’échange et de « balade ». Et si le terrain appartient bien au Pays, il se trouve cependant dans l’agglomération de la commune, ce qui peut autoriser le maire à émettre un arrêté pour raisons de sécurité.
GLENN FANAURA’I, Chef de secteur de la route des plaines
GLENN FANAURA’I incite les joggeurs à stopper leur course.
Tahiti Infos : Certains parlaient de « petites chutes de pierres »
Glenn Fanaura’i : (surpris) Vu leur taille, ce ne sont pas des petites pierres. Au contraire, elles sont massives et peuvent causer d’importants dégâts. Par exemple, là (désignant les hauteurs d’un flanc en très mauvais état) ça ne va pas tarder à s’effondrer et lorsque ça tombera, ces grosses pierres vont terminer leur chute sur la route. D’où l’important de sécuriser les lieux dès aujourd’hui, en attendant le retour du beau temps.
Tahiti Infos : A ce moment-là, qu’allez vous faire ?
Glenn Fanaura’i : Je pense qu’il faudra fermer les deux accès par un grand grillage renforcé. C’est ce qu’on fera au moment voulu.
Tahiti Infos : Pour l’heure, outre le balisage, allez-vous signaler l’interdiction de passage ?
Glenn Fanaura’i : Oui, pour cela, nous allons installer des pancartes « accès interdit ».
Glenn Fanaura’i : (surpris) Vu leur taille, ce ne sont pas des petites pierres. Au contraire, elles sont massives et peuvent causer d’importants dégâts. Par exemple, là (désignant les hauteurs d’un flanc en très mauvais état) ça ne va pas tarder à s’effondrer et lorsque ça tombera, ces grosses pierres vont terminer leur chute sur la route. D’où l’important de sécuriser les lieux dès aujourd’hui, en attendant le retour du beau temps.
Tahiti Infos : A ce moment-là, qu’allez vous faire ?
Glenn Fanaura’i : Je pense qu’il faudra fermer les deux accès par un grand grillage renforcé. C’est ce qu’on fera au moment voulu.
Tahiti Infos : Pour l’heure, outre le balisage, allez-vous signaler l’interdiction de passage ?
Glenn Fanaura’i : Oui, pour cela, nous allons installer des pancartes « accès interdit ».
AVIS
Il est rappelé à tous les usagers que le passage à risque cité dans ce reportage ne sera plus accessible à pieds ou en bicyclette à compter de ce jour et jusqu'à nouvel ordre. Le fait de vouloir passer, en dépit des risques de sécurité importants, vous exposent à un réel danger. Toutefois, si vous décidiez de l’emprunter tout de même, ce sera à vos risques et périls.
