Ambiance recueillie et attentive, dans la chapelle du centre carcéral de Nuutania, ce jeudi 7 mars. Une quarantaine de détenus va découvrir un mode d’expression orale, né dans les années 80 à Chicago et vite popularisé, en même temps que le Rap, dans l’univers carcéral américain : le slam - de l'anglais, "donner des gifles avec les mots".
L’animation leur est offerte par Gérard Mendy, un spécialiste reconnu de cet art déclamatoire, présent sur le territoire dans le cadre du festival Les mots pour dire, SLAM de cocotiers. Les portes de l'univers carcéral lui sont ouvertes, l'espace d'un après-midi, grâce à un partenariat entre l’association Polynélivre et le service d’insertion et de probation de Faa’a-Nuutania.
Pendant une semaine à Tahiti , du 8 au 16 mars, l’association Polynélivre organise en effet un grand festival pour célébrer les mots, l’écriture et les arts oratoires. Et c’est en préambule de cette manifestation que l’animation est offerte aux détenus de Nuutania.
"Le Slam est un mode d’expression que je connais mal", avoue Yvan Colin, directeur adjoint du service d’insertion et de probation."Mais ce n’est pas parce que l’on méconnait certaines choses qu’elles doivent nous inquiéter. Nous attendons de voir la réaction qui sera celle des détenus. Mais je gage qu’elle sera en tout point similaire à celle que pourront avoir les publics extérieurs à la prison, lorsqu’ils découvriront le Slam". Yvan Colin revient aussi sur l'esprit du travail que réalise le service d'insertion et de probation, à l'attention des détenus : "Tout ce qui se passe en Polynésie nous intéresse. La prison à sa place dans la société et notre rôle est de faire en sorte que le lien avec l’extérieur perdure ou se retisse. Ca peut sembler paradoxal, mais la prison est de moins en moins "fermée" grâce à ce type d’activité. Au même titre que nous avons des activités pérennes à visée socio-éducative à l’attention des détenus (arts plastiques, yoga, jeu d’échecs, concerts musicaux, théâtre,), nous sommes attentifs à ce que les éléments qui sortent de l’ordinaire puissent aussi se produire dans l’univers carcéral. C’est la raison pour laquelle, lorsque Polynélivre nous a contacté dernièrement pour nous associer à cette manifestation, nous avons dit oui, sans réserve."
Depuis 1995, ce service d'accompagnement des personnes en situation de privation de liberté tente de mettre en place une prise en charge humaine efficace, malgré des conditions réputées difficiles à Faa'a-Nuutania.
L’animation leur est offerte par Gérard Mendy, un spécialiste reconnu de cet art déclamatoire, présent sur le territoire dans le cadre du festival Les mots pour dire, SLAM de cocotiers. Les portes de l'univers carcéral lui sont ouvertes, l'espace d'un après-midi, grâce à un partenariat entre l’association Polynélivre et le service d’insertion et de probation de Faa’a-Nuutania.
Pendant une semaine à Tahiti , du 8 au 16 mars, l’association Polynélivre organise en effet un grand festival pour célébrer les mots, l’écriture et les arts oratoires. Et c’est en préambule de cette manifestation que l’animation est offerte aux détenus de Nuutania.
"Le Slam est un mode d’expression que je connais mal", avoue Yvan Colin, directeur adjoint du service d’insertion et de probation."Mais ce n’est pas parce que l’on méconnait certaines choses qu’elles doivent nous inquiéter. Nous attendons de voir la réaction qui sera celle des détenus. Mais je gage qu’elle sera en tout point similaire à celle que pourront avoir les publics extérieurs à la prison, lorsqu’ils découvriront le Slam". Yvan Colin revient aussi sur l'esprit du travail que réalise le service d'insertion et de probation, à l'attention des détenus : "Tout ce qui se passe en Polynésie nous intéresse. La prison à sa place dans la société et notre rôle est de faire en sorte que le lien avec l’extérieur perdure ou se retisse. Ca peut sembler paradoxal, mais la prison est de moins en moins "fermée" grâce à ce type d’activité. Au même titre que nous avons des activités pérennes à visée socio-éducative à l’attention des détenus (arts plastiques, yoga, jeu d’échecs, concerts musicaux, théâtre,), nous sommes attentifs à ce que les éléments qui sortent de l’ordinaire puissent aussi se produire dans l’univers carcéral. C’est la raison pour laquelle, lorsque Polynélivre nous a contacté dernièrement pour nous associer à cette manifestation, nous avons dit oui, sans réserve."
Depuis 1995, ce service d'accompagnement des personnes en situation de privation de liberté tente de mettre en place une prise en charge humaine efficace, malgré des conditions réputées difficiles à Faa'a-Nuutania.
