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Préavis de grève à La Dépêche, à l'Éducation nationale et aux Ateliers pour la réinsertion


Pierre Marchesini, directeur de publication de La Dépêche, après une première réunion de négociation
Pierre Marchesini, directeur de publication de La Dépêche, après une première réunion de négociation
PAPEETE, le 15 mai 2015 - Alors que les mouvements des infirmiers libéraux et des salariés de l'Huilerie de Tahiti s'arrêtent, trois nouvelles grèves veulent prendre leur succession.

La première pourrait toucher nos confrères de La Dépêche dès mardi. Le préavis dénonce des pressions de la direction, la suppression du 13ème mois, le non-respect des règles d'hygiène et sécurité au travail, le non-respect de la convention collective, les retards de paiement au CE, et réclame une revalorisation des salaires gelés depuis 2008… Le mouvement soutenu par La CSIP, la CSTP/FO et O oe to oe rima concerne le quotidien, la rotative, la distribution et la régie publicitaire du groupe.

Le mardi 19 mai est également la date choisie par les enseignants pour une grève dans toute l'Éducation nationale, pour protester contre la réforme des collèges. L'appel à la grève est relayé en Polynésie par le SNETAA-FO/FNEC-FO, La FSU et le SNALC.

Le dernier élément de l'actualité sociale est le préavis déposé aux Ateliers pour la réinsertion professionnelle par la CSTP/FO et la CSIP. Selon Cyril Le Gayic, de la CSIP, c'est le plan social en cours au sein de l'organisation qui déclenche cette nouvelle colère, bien que la direction assure par communiqué que ces licenciements touchant "5 personnes non vulnérables (au regard du droit)" sont "la seule solution pour éviter une disparition de la société".

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Vendredi 15 Mai 2015 à 14:41 | Lu 2275 fois
           



Commentaires

1.Posté par J.M. le 16/05/2015 09:00 | Alerter
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Si nos très chers (coûteux) syndicats ne manifestaient pas leur capacité de nuisance, ils n'existeraient pas et leurs états-majors ne seraient pas payés par les subventions du Pays ! Drôle de système: on subventionne des saboteurs professionnels, qui vivent sur un grand train (faisons une enquête sur le patrimoine de certains dirigeants !!!), alors que l'économie du territoire est en respiration assistée, que des milliers de salariés ont perdu leur emploi, que des milliers de jeunes sont rejetés dans les marges sociales…

2.Posté par ponui le 16/05/2015 11:02 | Alerter
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@JM. P1

Et on peut même rajouter................"et que de toute façon le gouvernement va se mettre "à genou" devant toutes leurs revendications ( cf le protocole de l'huilerie, une honte ) "

3.Posté par tutua le 16/05/2015 12:35 | Alerter
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j'étais plutôt proche des syndicats mais leur attitude en ce moment m'étonne et m'énerve. On fait comme si on était toujours sous l'économies de la bombe, alors que d'autres souffrent de n'avoir plus rien, c'est indécent et inapproprié

4.Posté par TevaTamahine le 17/05/2015 18:23 | Alerter
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D'accord avec vous tous. Le fait est que ce sont des syndicats de travailleurs et pas de chômeurs. Tant que les chômeurs jeunes et plus âgés ne se regrouperont pas en syndicats rien ne changera. Si les chômeurs menaçaient de s'unir pour voter pour l'indépendance ( perdu pour perdu) peut être que cela ferait réfléchir notre élite locale et nos politiciens. L'union fait la force. Cela étant on a l'impression qu'il y a une économie souterraine et du travail au noir qui permet de pallier la crise. Pas d'études sérieuses sur la consommation des ménages et le niveau de vie alors quoi penser ? C'est encore et toujours chacun pour soi et Dieu pour tous, sauf que Dieu depuis 2000 ans on l'entend plus.