Le nouveau directeur général de la délégation polynésienne d'Air France, Philippe Barbieri
La tâche sera ardue pour le nouveau directeur général de la délégation polynésienne d'Air France. Philippe Barbieri, qui succèdera à Jean Chassaing à compter de lundi, devra limiter au maximum le déficit sur la ligne Papeete/Los Angeles, pour éviter qu'elle ne soit purement et simplement remise en question.
"Pour l'heure, sa suppression n'est absolument pas à l'ordre du jour" a cependant affirmé avec force Philippe Barbieri, qui en veut pour preuve les nombreux aménagements, en cabine et dans le cockpit, qu'AF est en train de faire sur les B777/200 qui desservent la ligne. Le directeur espère retrouver la rentabilité, notamment grâce à une augmentation du nombre de sièges de 25% en classe économique, sans perte de place pour les passagers.
Ces 777/200, baptisés "loisirs", seront aménagés de façon à augmenter la capacité, qui passera de 247 sièges à 308. "Notre offre était en sous-capacité par rapport à la demande" insiste la direction déléguée. Pour résoudre ce problème, la compagnie va réduire sur certains avions la classe affaire à 34 sièges. La Premium offrira toujours 24 sièges, et la classe économique, elle, comprendra à partir de mai 80 places de plus, soit 250 places en tout. Une configuration qui correspond mieux aux besoins sur la ligne Papeete/Los Angeles, et qui devrait permettre de réduire le coût moyen du billet en éco, en accroissant l'offre.
En effet, Air France pratique une politique de "yield management" (tarification en temps réel) : le prix des billets augmente au fur et à mesure que les places se vendent. Toutefois le prix plancher reste le même : 180 000 TTC hors saison ."Et encore, contrairement à ce qu'on croit, le prix des billets n'est pas assez élevé : il nous est impossible de répercuter complètement les coûts" insistent le directeur général et son successeur.
"Pour l'heure, sa suppression n'est absolument pas à l'ordre du jour" a cependant affirmé avec force Philippe Barbieri, qui en veut pour preuve les nombreux aménagements, en cabine et dans le cockpit, qu'AF est en train de faire sur les B777/200 qui desservent la ligne. Le directeur espère retrouver la rentabilité, notamment grâce à une augmentation du nombre de sièges de 25% en classe économique, sans perte de place pour les passagers.
Ces 777/200, baptisés "loisirs", seront aménagés de façon à augmenter la capacité, qui passera de 247 sièges à 308. "Notre offre était en sous-capacité par rapport à la demande" insiste la direction déléguée. Pour résoudre ce problème, la compagnie va réduire sur certains avions la classe affaire à 34 sièges. La Premium offrira toujours 24 sièges, et la classe économique, elle, comprendra à partir de mai 80 places de plus, soit 250 places en tout. Une configuration qui correspond mieux aux besoins sur la ligne Papeete/Los Angeles, et qui devrait permettre de réduire le coût moyen du billet en éco, en accroissant l'offre.
En effet, Air France pratique une politique de "yield management" (tarification en temps réel) : le prix des billets augmente au fur et à mesure que les places se vendent. Toutefois le prix plancher reste le même : 180 000 TTC hors saison ."Et encore, contrairement à ce qu'on croit, le prix des billets n'est pas assez élevé : il nous est impossible de répercuter complètement les coûts" insistent le directeur général et son successeur.
Réduction du temps de vol entre LAX et Papeete
Le directeur général de la délégation polynésienne, Philippe Barbieri, et son prédécesseur Jean Chassaing
Pour faire des économies sur une ligne qui n'est plus rentable depuis 5 ans, Air France tente également, comme toutes les autres compagnies aériennes au monde, de limiter ses coûts carburants. Premièrement, en équipant ses B777/200 d'outils électroniques innovants. Ils ont permis d'offrir aux autorités américaines les garanties suffisantes, et donc d'augmenter la distance de sécurité réglementaire entre les avions et la piste d'atterrissage la plus proche. Elle est désormais élargie à 207 minutes, contre 180 auparavant. Résultat, la liaison LAX/PPT se fera en 8H, au lieu de 8H25. Cela représente une économie de 3,5 tonnes de carburant par vol.
De plus, Air France va également revoir sa politique bagages, et va marcher dans les traces d'ATN : à partir de juin, ou de juillet, seul un bagage de 23 kg sera autorisé par personne. "Cela correspond aux normes internationales, nous n'inventons rien" affirme Philippe Barbieri.
La mission de Phillippe Barbieri est de réduire de 50% le déficit de la ligne, qui est gardé secret. Il a deux ans pour cela.
De plus, Air France va également revoir sa politique bagages, et va marcher dans les traces d'ATN : à partir de juin, ou de juillet, seul un bagage de 23 kg sera autorisé par personne. "Cela correspond aux normes internationales, nous n'inventons rien" affirme Philippe Barbieri.
La mission de Phillippe Barbieri est de réduire de 50% le déficit de la ligne, qui est gardé secret. Il a deux ans pour cela.
