Nicole Bouteau et Teva Rohfritsch d'A Ti'a Porinetia.
PAPEETE, jeudi 4 juillet 2013. Le groupe d’opposition A Ti’a Porinetia a dénoncé ce jeudi lors d’une conférence de presse la réforme fiscale et le collectif budgétaire présentés par le gouvernement cette semaine. «Aucune réforme du système administratif et financier n’est annoncée, aucune piste de reconversion économique n’est évoquée» souligne le leader d’ATP, Teva Rohfritsch. «Il ne s’agit pas d’une réforme mais d’un nouveau passage à la pompe budgétaire» poursuit ATP qui dénonce ces mesures annoncées durant les vacances scolaires. La réforme fiscale est «une hérésie économique» avec une augmentation des taxes qui pèse principalement sur la classe moyenne «attention aux réveils difficiles à la rentrée et au grand coup de pompe du gouvernement dans le porte-monnaie de tous les citoyens».
De même, l’annonce de réduction des dépenses publiques cache mal selon ATP de nouvelles dépenses : la remise en route du Haut conseil, le poste de Brigitte Girardin et la création d’un poste de médiateur de la Polynésie française sont qualifiés de «joujoux de Gaston Flosse». Enfin, le rachat par le Pays du Sofitel Maeva Beach est faite «pour remettre en marche la machine à distribuer des sucettes publiques afin de préparer les municipales» alors qu’un projet privé était sur le point d’être bouclé. Bref, A Ti’a Porinetia votera contre la réforme fiscale et le collectif budgétaire qui seront présentés en fin de semaine prochaine à l’assemblée de Polynésie.
De son côté Nicole Bouteau a dénoncé l’attitude du gouvernement qui ne vient pas défendre ses textes en commissions alors que ce sont des séances de travail et d’échanges avec les représentants de l’assemblée de Polynésie. «Nous n’avons aucune réponse à nos questions. On nous renvoie au débat en séance plénière, mais le gouvernement sort de l’hémicycle après les questions orales» se plaint la représentante du groupe A Ti’a Porinetia.
Lire le communiqué complet d'A Ti'a Porinetia en cliquant ici
De même, l’annonce de réduction des dépenses publiques cache mal selon ATP de nouvelles dépenses : la remise en route du Haut conseil, le poste de Brigitte Girardin et la création d’un poste de médiateur de la Polynésie française sont qualifiés de «joujoux de Gaston Flosse». Enfin, le rachat par le Pays du Sofitel Maeva Beach est faite «pour remettre en marche la machine à distribuer des sucettes publiques afin de préparer les municipales» alors qu’un projet privé était sur le point d’être bouclé. Bref, A Ti’a Porinetia votera contre la réforme fiscale et le collectif budgétaire qui seront présentés en fin de semaine prochaine à l’assemblée de Polynésie.
De son côté Nicole Bouteau a dénoncé l’attitude du gouvernement qui ne vient pas défendre ses textes en commissions alors que ce sont des séances de travail et d’échanges avec les représentants de l’assemblée de Polynésie. «Nous n’avons aucune réponse à nos questions. On nous renvoie au débat en séance plénière, mais le gouvernement sort de l’hémicycle après les questions orales» se plaint la représentante du groupe A Ti’a Porinetia.
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A Ti’a Porinetia se positionnera pour les municipales en septembre
Le plan de bataille d’ATP pour les élections municipales de mars 2014 sera mis en branle dès la rentrée politique de septembre prochain a promis Teva Rohfritsch. A Ti’a Porinetia annonce que des candidats de son parti seront présents dans «toutes les grandes communes dans tous les archipels». Pour se structurer comme un parti politique à part entière, A Ti’a Porinetia va s’atteler, durant l’interruption des travaux législatifs à l’assemblée de Polynésie, à créer des comités communaux en remplacement des comités de campagne qui avaient été montés pour les élections territoriales.
Sans dévoiler sa position, Teva Rohfritsch a annoncé qu’il serait sur une liste, sans préciser s’il en serait la tête. Pour ce qui est de la situation de Punaauia où Ronald Tumahai a déjà annoncé sa candidature à sa réélection, Teva Rohfritsch a précisé «Punaauia restera à A Ti’a Porinetia. Il n’y a pas de division d’A Ti’a Porinetia à Punaauia : il faudra plus d’un donuts pour nous déloger» a-t-il plaisanté. Pour les élections municipales A Ti’a Porinetia pourra «accueillir localement des talents orange ou bleus. A Ti’a Porinetia va gagner des communes : en tout cas on va tout faire pour» concluait Teva Rohfritsch.
Au sujet de sa situation personnelle et alors qu’il a été attaqué verbalement par le vice-président Nuihau Laurey la semaine dernière à l’assemblée de Polynésie, Teva Rohfritsch indique : «j’ai choisi de démissionner de tous les mandats sociaux» alors qu’il était directeur général adjoint de plusieurs sociétés, filiales du groupe Socredo, pour se consacrer à sa mission politique. «Aujourd’hui je perçois uniquement les 530 00 Fcfp nets par mois d’indemnité de représentant de Polynésie française. C’est tout ce que je gagne pour ne me consacrer qu’à cela».
Le plan de bataille d’ATP pour les élections municipales de mars 2014 sera mis en branle dès la rentrée politique de septembre prochain a promis Teva Rohfritsch. A Ti’a Porinetia annonce que des candidats de son parti seront présents dans «toutes les grandes communes dans tous les archipels». Pour se structurer comme un parti politique à part entière, A Ti’a Porinetia va s’atteler, durant l’interruption des travaux législatifs à l’assemblée de Polynésie, à créer des comités communaux en remplacement des comités de campagne qui avaient été montés pour les élections territoriales.
Sans dévoiler sa position, Teva Rohfritsch a annoncé qu’il serait sur une liste, sans préciser s’il en serait la tête. Pour ce qui est de la situation de Punaauia où Ronald Tumahai a déjà annoncé sa candidature à sa réélection, Teva Rohfritsch a précisé «Punaauia restera à A Ti’a Porinetia. Il n’y a pas de division d’A Ti’a Porinetia à Punaauia : il faudra plus d’un donuts pour nous déloger» a-t-il plaisanté. Pour les élections municipales A Ti’a Porinetia pourra «accueillir localement des talents orange ou bleus. A Ti’a Porinetia va gagner des communes : en tout cas on va tout faire pour» concluait Teva Rohfritsch.
Au sujet de sa situation personnelle et alors qu’il a été attaqué verbalement par le vice-président Nuihau Laurey la semaine dernière à l’assemblée de Polynésie, Teva Rohfritsch indique : «j’ai choisi de démissionner de tous les mandats sociaux» alors qu’il était directeur général adjoint de plusieurs sociétés, filiales du groupe Socredo, pour se consacrer à sa mission politique. «Aujourd’hui je perçois uniquement les 530 00 Fcfp nets par mois d’indemnité de représentant de Polynésie française. C’est tout ce que je gagne pour ne me consacrer qu’à cela».
