Le président de l’assemblée, Jacqui Drollet, a annoncé lundi après-midi qu’il entendait mettre fin à l’un des avantages dont bénéficient les représentants : les repas gratuits payés sur le budget de l’assemblée. Leur suppression fera faire une économie de 6 millions par an à l’assemblée. « Il n’y a pas de raison que les élus bénéficient de repas gratuits alors qu’ils sont déjà bien payés », a argumenté Jacqui Drollet, qui laisse un mois aux représentants pour « digérer la nouvelle » avant de l’appliquer mais qui assure que « tous les élus sont partants » pour contribuer à l’effort général d’économies demandé à la Polynésie.
Interrogé sur les autres mesures d’économies que pourrait décider l’assemblée, Jacqui Drollet a botté en touche, répondant qu’il ne « faut pas faire dans le sensationnel si on veut faire dans le durable ». Alors que le gouvernement annonçait ce matin préparer une réduction du nombre de collaborateurs dans les ministères, le président de l’assemblée défend quant à lui le « crédit collaborateur » de 580 000 francs attribué mensuellement à chaque représentant. « Avec ce crédit, les élus embauchent une ou deux personnes, et deviennent eux-mêmes des employeurs » a-t-il déclaré. « c’est indispensable s’ils veulent faire leur travail ».
Interrogé sur les déclarations de Sabrina Birk, qui a pris ses distances avec la majorité et déclaré que les élus n’avaient pas besoin de tant d’indemnités, Jacqui Drollet réplique : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! Sabrina Birk a embauché une collaboratrice ». Le président de l’assemblée reconnaît toutefois que les 3 vice-présidents de l’assemblée n’ont peut-être pas besoin de 3 crédits collaborateurs chacun (c'est-à-dire 3 fois 580 000 F), ou les présidents de commissions de 2 crédits chacun. « C’est trop » a-t-il avoué, sans annoncer s’il comptait changer cet état de fait prochainement.
Interrogé sur les autres mesures d’économies que pourrait décider l’assemblée, Jacqui Drollet a botté en touche, répondant qu’il ne « faut pas faire dans le sensationnel si on veut faire dans le durable ». Alors que le gouvernement annonçait ce matin préparer une réduction du nombre de collaborateurs dans les ministères, le président de l’assemblée défend quant à lui le « crédit collaborateur » de 580 000 francs attribué mensuellement à chaque représentant. « Avec ce crédit, les élus embauchent une ou deux personnes, et deviennent eux-mêmes des employeurs » a-t-il déclaré. « c’est indispensable s’ils veulent faire leur travail ».
Interrogé sur les déclarations de Sabrina Birk, qui a pris ses distances avec la majorité et déclaré que les élus n’avaient pas besoin de tant d’indemnités, Jacqui Drollet réplique : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! Sabrina Birk a embauché une collaboratrice ». Le président de l’assemblée reconnaît toutefois que les 3 vice-présidents de l’assemblée n’ont peut-être pas besoin de 3 crédits collaborateurs chacun (c'est-à-dire 3 fois 580 000 F), ou les présidents de commissions de 2 crédits chacun. « C’est trop » a-t-il avoué, sans annoncer s’il comptait changer cet état de fait prochainement.
