Les 4 pharmacies de Tahiti iti et Teva i uta sont certaines de pouvoir faire face aux besoins de la population.
TAHITI ITI, le 18 octobre 2014 - Avec la montée en puissance de l’épidémie de Chikungunya ces derniers jours, Certaines familles de la presqu’île craignent la rupture de stocks de médicaments. « Nous nous sommes préparés ! » rassurent cependant les gérants des officines. D’autant plus qu’il existe d’autres marques utilisant le paracétamol lesquels ont déjà fait leurs preuves.
Depuis quelques jours, les pharmacies de Teva i uta et Taiarapu ont connu des fortes affluences suite aux nombreux cas de Chikungunya recensés. La montée en puissance du fléau Chikungunya a même fait craindre le pire, à savoir la rupture de stock de médicaments tel que le Doliprane, « le médicament numéro 1 des polynésiens ! » selon le gérant de la pharmacie de Faaone. En effet, de l’avis de tous, l’achat d’une de ces boîtes d’antalgiques fait partie « du quotidien des familles polynésiennes. »
Interrogées, les quatre officines de la presqu’île ont assuré avoir pris leurs dispositions depuis plusieurs semaines déjà. « J’avais déjà fait mon stock de répulsifs et de Doliprane depuis l’épisode du Zika. » selon la gérante de la pharmacie de Mitirapa, puis de préciser avant tout que « nous sommes bien parés ici à la prequ’île. Il faut arrêter de croire que parceque nous sommes loin de Pape’ete, il n’y a rien chez nous. Au contraire, nous sommes tout aussi bien équipés. » Effectivement, tout y est : répulsifs au choix, antalgiques, anti inflammatoires et en stock suffisant, de quoi répondre aux besoins des quelques 8000 habitants de Taiarapu Ouest (Pu'unui, To'ahotu, Vaira'o et Teahupo'o).
A l’unique pharmacie de Taravao, aucune crainte non plus de ce côté-là expliquant que « nous nous sommes préparés. » De plus, « si le Doliprane venait à manquer, nous avons encore toute une panoplie d’antalgiques à base de paracétamol. » nous explique-t-on, entre autres, du côté de Faaone : « Il y a par exemple le Claradol , le Lindilane voire le Biogaran. Ils ont les mêmes effets. » Ici, la question d’une éventuelle rutpure de stock ne se pose pas, « mais si cela devait arriver, cela voudrait alors dire que toutes les grandes communes, Puna’auia-Faa’a-Pape’ete et les autres, auront été touchées. Sinon, nous sommes parés. »
Ces professionnels de la santé se souviennent encore des épidémies de dengue et de zika qui avaient également touché ces « villages » éloignés de la capitale. Et puis, il y avait eu la conjonctivite. « A cette époque-là, nous étions en rupture de stock de gouttes pour les yeux. Depuis là, nous nous sommes mieux préparés, nous sommes prêts aujourd’hui ! » Forte des expériences vécues les années précédentes, l'équipe de la petite pharmacie de Fa'aone sait comment réagir dès l’apparition d’un nouveau virus.
Malgré tout, ces professionnels désirent préciser un élément de taille concernant la prise d’antalgiques : « il ne faut pas prendre ces médicaments pour prévenir la maladie, c’est-à-dire sur une simple impression ou une crainte, mais seulement après l’avoir contracté ! » une situation qui a été constatée à maintes reprises. Avec cette psychose autour du manque de médicaments, certains patients se sont également risqués au recours des remèdes traditionnels, communément appelés le rā’au Tahiti. De l’avis d’un des gérants de pharmacie : « ceux-ci peuvent engendrer des complications, notamment au niveau des reins, ce qui peut être très dangereux. Allez plutôt voir un médecin ! » prévient-il.
Enfin, concernant la prise d’anti-inflammatoires, ceux-ci ne sont jamais prescrits dès la première consultation du médecin, à moins d’une complication ou d’un cas de santé particulier où cela est nécessaire. En revanche, au cours de l’évolution des symptômes, et au cas par cas, le médecin peut alors décider de prescrire un anti-inflammatoires. Tout dépend de la condition physique et des pathologies antérieures du patient.
TP
Depuis quelques jours, les pharmacies de Teva i uta et Taiarapu ont connu des fortes affluences suite aux nombreux cas de Chikungunya recensés. La montée en puissance du fléau Chikungunya a même fait craindre le pire, à savoir la rupture de stock de médicaments tel que le Doliprane, « le médicament numéro 1 des polynésiens ! » selon le gérant de la pharmacie de Faaone. En effet, de l’avis de tous, l’achat d’une de ces boîtes d’antalgiques fait partie « du quotidien des familles polynésiennes. »
Interrogées, les quatre officines de la presqu’île ont assuré avoir pris leurs dispositions depuis plusieurs semaines déjà. « J’avais déjà fait mon stock de répulsifs et de Doliprane depuis l’épisode du Zika. » selon la gérante de la pharmacie de Mitirapa, puis de préciser avant tout que « nous sommes bien parés ici à la prequ’île. Il faut arrêter de croire que parceque nous sommes loin de Pape’ete, il n’y a rien chez nous. Au contraire, nous sommes tout aussi bien équipés. » Effectivement, tout y est : répulsifs au choix, antalgiques, anti inflammatoires et en stock suffisant, de quoi répondre aux besoins des quelques 8000 habitants de Taiarapu Ouest (Pu'unui, To'ahotu, Vaira'o et Teahupo'o).
A l’unique pharmacie de Taravao, aucune crainte non plus de ce côté-là expliquant que « nous nous sommes préparés. » De plus, « si le Doliprane venait à manquer, nous avons encore toute une panoplie d’antalgiques à base de paracétamol. » nous explique-t-on, entre autres, du côté de Faaone : « Il y a par exemple le Claradol , le Lindilane voire le Biogaran. Ils ont les mêmes effets. » Ici, la question d’une éventuelle rutpure de stock ne se pose pas, « mais si cela devait arriver, cela voudrait alors dire que toutes les grandes communes, Puna’auia-Faa’a-Pape’ete et les autres, auront été touchées. Sinon, nous sommes parés. »
Ces professionnels de la santé se souviennent encore des épidémies de dengue et de zika qui avaient également touché ces « villages » éloignés de la capitale. Et puis, il y avait eu la conjonctivite. « A cette époque-là, nous étions en rupture de stock de gouttes pour les yeux. Depuis là, nous nous sommes mieux préparés, nous sommes prêts aujourd’hui ! » Forte des expériences vécues les années précédentes, l'équipe de la petite pharmacie de Fa'aone sait comment réagir dès l’apparition d’un nouveau virus.
Malgré tout, ces professionnels désirent préciser un élément de taille concernant la prise d’antalgiques : « il ne faut pas prendre ces médicaments pour prévenir la maladie, c’est-à-dire sur une simple impression ou une crainte, mais seulement après l’avoir contracté ! » une situation qui a été constatée à maintes reprises. Avec cette psychose autour du manque de médicaments, certains patients se sont également risqués au recours des remèdes traditionnels, communément appelés le rā’au Tahiti. De l’avis d’un des gérants de pharmacie : « ceux-ci peuvent engendrer des complications, notamment au niveau des reins, ce qui peut être très dangereux. Allez plutôt voir un médecin ! » prévient-il.
Enfin, concernant la prise d’anti-inflammatoires, ceux-ci ne sont jamais prescrits dès la première consultation du médecin, à moins d’une complication ou d’un cas de santé particulier où cela est nécessaire. En revanche, au cours de l’évolution des symptômes, et au cas par cas, le médecin peut alors décider de prescrire un anti-inflammatoires. Tout dépend de la condition physique et des pathologies antérieures du patient.
TP
Te mau fare rā’au nō Teva i uta ‘e Taiarapu : ‘aita e ‘erehia i te mau rā’au Paracétamol .
Mai i te ‘ū’anara’a mai te ma’i ra Chikungunya i Teva i uta rāua Taiarapu, rave rahi te mau ‘utuāfare tei tāpapa iō te taote ānei, te piha o te mau ma’i rū o te fare ma’i nō Taravao, tae noatu i roto i te mau fare rā’au to’o maha e vai nei i taua pae fenua ra. Teie ra ho’i, tē teiā nei tetahi pae o te hu’ira’atira e noho ra i reira ‘ia ‘ere rātou i teie rā’au e ho’o pinepine noa hia nei , te Doliprane. Tei roto teie rā’au i te tuha’a rā’au pi’i hia « Antalgiques », te aura’a : nā na e tāmarū ra i te mauiui i roto i te tino. ‘Ua riro ra ‘oia ‘ei « faraoa » o tei rave hia i te mau po’ipo’i ato’a, i te mau taime ato’a, noa atu ‘aitiā te tino i ro’o hia atu ra i te ma’i.
No reira ia hō’ē o te mau fatu fare ho’ora’a rā’au e hīna’aro ‘ia pāpū maita’i te hu’ira’atira : « ‘Eiāha e rave noa teie mau huero rā’au mai i terā ! Mai te peu ‘aitiā ‘outou i ma’i hia atu ra, ‘aita e faufa’a ‘ia ‘amu noa mai i terā. A tia’i ra ‘ia ro’o hia ‘outou i teie ma’i, a haere nāmua roa iō te taote, I reira ‘outou e fa’a’ue hia ai ‘ia haere e ho’o teie rā’au ! » No te parau ra o te ‘erera’a o teie mau fare rā’au i te Doliprane ānei aore ra te Eferalgan e rau noa atu ā, ‘aita te reira e riro i te tupu : « ‘Ua ineine a’e na mātou ! » o tā Taravao i ha’apāpū mai. Hau roa atu, i Fa’aone, tē nā’ō nei te fatu fare ho’ora’a rā’au : « Mai te peu e pau noa atu te Doliprane, ‘ia ‘ite mai te feiā ma’i, tē vai nei tetahi atu ā mau rā’au hō’ē ā te huru, mea ta’a ‘ē ra te ioa mai te « Claradol », te « Lindilane » aore ra te « Biogaran ». ‘Aita roa atu e fifi, e ora ihoa te ma’i i teie mau rā’au. »
Te parau nō te rā'au Tahiti, e tū'ati ānei ?
Te fifi ra o tei ‘ite hia mai i teie ato’a mau mahana i ma’iri, maoti ra te inura’a i te rā’au Tahiti. Ia au noa te parau a teie mau fatu fare ho’ora’a rā’au « e nehenehe teie mau rā’au Tahiti e ha’afifi roa ‘ī’ino i tō ‘outou ‘eā. E fifi te mapē, tae noa ato’a atu i te terera’a o te toto i roto i te uaua, mea na reira tetahi mau ta’ata pa’ari i te fifi ataata roa. E hō ma, a tāpapa atu iō te taote, o te reira noa te rāve’a. ! ».
Te ha’apāpū ato’a hia mai ra e te ti’a fa’atere o te fare rā’au nō Teva i uta : « i Tahiti nei, o mātou ana’e te mau fare rā’au o te vai mātara noa i te mau mahana ato’a, mai i te monirē tae atu i tāpati. » Terā ia e hō ma, ‘eiāha ‘outou e ha’afifi fa’ahou i te mana’o nō te parau o te rā’au no te mea te vai ra, ‘e ‘ua rava’i ato’a. A ha’amana’o ato’a, a tīnai te mau vaira’a pape iō ‘outou na, te mau huira’a, te mau merēti vaiihora’a fa’ari’i tiare, te mau fa’atahera’a pape ‘ūraina. ‘Ia ha’amata ana’e te tino i te huru ‘ē, ‘a haere 'oi'oi noa iō te taote.
TP
Mai i te ‘ū’anara’a mai te ma’i ra Chikungunya i Teva i uta rāua Taiarapu, rave rahi te mau ‘utuāfare tei tāpapa iō te taote ānei, te piha o te mau ma’i rū o te fare ma’i nō Taravao, tae noatu i roto i te mau fare rā’au to’o maha e vai nei i taua pae fenua ra. Teie ra ho’i, tē teiā nei tetahi pae o te hu’ira’atira e noho ra i reira ‘ia ‘ere rātou i teie rā’au e ho’o pinepine noa hia nei , te Doliprane. Tei roto teie rā’au i te tuha’a rā’au pi’i hia « Antalgiques », te aura’a : nā na e tāmarū ra i te mauiui i roto i te tino. ‘Ua riro ra ‘oia ‘ei « faraoa » o tei rave hia i te mau po’ipo’i ato’a, i te mau taime ato’a, noa atu ‘aitiā te tino i ro’o hia atu ra i te ma’i.
No reira ia hō’ē o te mau fatu fare ho’ora’a rā’au e hīna’aro ‘ia pāpū maita’i te hu’ira’atira : « ‘Eiāha e rave noa teie mau huero rā’au mai i terā ! Mai te peu ‘aitiā ‘outou i ma’i hia atu ra, ‘aita e faufa’a ‘ia ‘amu noa mai i terā. A tia’i ra ‘ia ro’o hia ‘outou i teie ma’i, a haere nāmua roa iō te taote, I reira ‘outou e fa’a’ue hia ai ‘ia haere e ho’o teie rā’au ! » No te parau ra o te ‘erera’a o teie mau fare rā’au i te Doliprane ānei aore ra te Eferalgan e rau noa atu ā, ‘aita te reira e riro i te tupu : « ‘Ua ineine a’e na mātou ! » o tā Taravao i ha’apāpū mai. Hau roa atu, i Fa’aone, tē nā’ō nei te fatu fare ho’ora’a rā’au : « Mai te peu e pau noa atu te Doliprane, ‘ia ‘ite mai te feiā ma’i, tē vai nei tetahi atu ā mau rā’au hō’ē ā te huru, mea ta’a ‘ē ra te ioa mai te « Claradol », te « Lindilane » aore ra te « Biogaran ». ‘Aita roa atu e fifi, e ora ihoa te ma’i i teie mau rā’au. »
Te parau nō te rā'au Tahiti, e tū'ati ānei ?
Te fifi ra o tei ‘ite hia mai i teie ato’a mau mahana i ma’iri, maoti ra te inura’a i te rā’au Tahiti. Ia au noa te parau a teie mau fatu fare ho’ora’a rā’au « e nehenehe teie mau rā’au Tahiti e ha’afifi roa ‘ī’ino i tō ‘outou ‘eā. E fifi te mapē, tae noa ato’a atu i te terera’a o te toto i roto i te uaua, mea na reira tetahi mau ta’ata pa’ari i te fifi ataata roa. E hō ma, a tāpapa atu iō te taote, o te reira noa te rāve’a. ! ».
Te ha’apāpū ato’a hia mai ra e te ti’a fa’atere o te fare rā’au nō Teva i uta : « i Tahiti nei, o mātou ana’e te mau fare rā’au o te vai mātara noa i te mau mahana ato’a, mai i te monirē tae atu i tāpati. » Terā ia e hō ma, ‘eiāha ‘outou e ha’afifi fa’ahou i te mana’o nō te parau o te rā’au no te mea te vai ra, ‘e ‘ua rava’i ato’a. A ha’amana’o ato’a, a tīnai te mau vaira’a pape iō ‘outou na, te mau huira’a, te mau merēti vaiihora’a fa’ari’i tiare, te mau fa’atahera’a pape ‘ūraina. ‘Ia ha’amata ana’e te tino i te huru ‘ē, ‘a haere 'oi'oi noa iō te taote.
TP
