PAPEETE, le 8 mars 2018. Des représentants de l'intersyndicale ont été reçus ce jeudi soir pendant plus de deux heures par la sénatrice et représentante Lana Tetuanui, le ministre Heremoana Maamaatuaiahutapu et le vice-président de l'assemblée René Temeharo. A la sortie, les syndicats ont annoncé qu'une nouvelle rencontre était prévue ce vendredi matin. "On a la promesse de la sénatrice, du ministre Heremoana Maamaatuaiahutapu et du vice-président de l'assemblée que la réponse ce vendredi sera dans le sens de la paix sociale. Donc pour nous le message est clair c'est le retrait de cette loi de l'ordre du jour de l'assemblée", a indiqué Patrick Taaroa, secrétaire général de la CSIP.
Patrick Taaroa, secrétaire général de la CSIP
Vous sortez des négociations. Comment cela s'est passé ?
C'est positif. Je pense que le monde politique a vu aujourd’hui cette mobilisation du monde salarial. On a la promesse de la sénatrice, du ministre Heremoana Maamaatuaiahutapu et du vice-président de l'assemblée que la réponse ce vendredi sera dans le sens de la paix sociale. Donc pour nous le message est clair c'est le retrait de cette loi de l'ordre du jour de l'assemblée.
Si on veut la paix sociale à mon sens la seule réponse qu'on peut avoir c'est le retrait de cette loi. Suite à l'action qu'on a menée il y a des gens qui ont été choqués et des femmes qui ont été très touchées. Donc les élus sont dans l'incapacité de se réunir ce soir. On est humain aussi. On comprend qu'il y a eu des actions dures à l'assemblée. On a accepté que ces personnes puissent récupérer et qu'on discute tranquillement dans la paix ce vendredi matin.
Si le retrait n'est pas annoncé ce vendredi matin, la grève sera maintenue ?
La grève est maintenue. Aujourd’hui le mot d'ordre est que les grévistes restent sur site et à 10 heures on leur demande d'aller à l'assemblée ou à la présidence si ce n'est pas possible. On essaye d’apaiser tout le monde. Tout le monde rentre ce soir et est fatigué.
On prend le temps de se reposer et de se revoir ce vendredi matin.
Est-ce qu'il y aura un barrage ce vendredi ?
Non il n'y aura pas de barrage. Quand on donne notre parole au niveau des hommes politiques qu'on est pour la paix sociale on n'est pas là pour faire des barrages. Par contre si ce vendredi on nous prend encore pour des C-O-N-S il y aura peut être autre chose.
Quand on nous dit 'on est là pour la paix sociale et on comprend votre colère et la situation des salariés' c'est sûrement pas pour nous dire non, c'est forcément pour nous dire OK on retire. S'il n'y a pas la paix sociale il y aura forcément des problèmes autour de nous.
Patrick Taaroa, secrétaire général de la CSIP
Vous sortez des négociations. Comment cela s'est passé ?
C'est positif. Je pense que le monde politique a vu aujourd’hui cette mobilisation du monde salarial. On a la promesse de la sénatrice, du ministre Heremoana Maamaatuaiahutapu et du vice-président de l'assemblée que la réponse ce vendredi sera dans le sens de la paix sociale. Donc pour nous le message est clair c'est le retrait de cette loi de l'ordre du jour de l'assemblée.
Si on veut la paix sociale à mon sens la seule réponse qu'on peut avoir c'est le retrait de cette loi. Suite à l'action qu'on a menée il y a des gens qui ont été choqués et des femmes qui ont été très touchées. Donc les élus sont dans l'incapacité de se réunir ce soir. On est humain aussi. On comprend qu'il y a eu des actions dures à l'assemblée. On a accepté que ces personnes puissent récupérer et qu'on discute tranquillement dans la paix ce vendredi matin.
Si le retrait n'est pas annoncé ce vendredi matin, la grève sera maintenue ?
La grève est maintenue. Aujourd’hui le mot d'ordre est que les grévistes restent sur site et à 10 heures on leur demande d'aller à l'assemblée ou à la présidence si ce n'est pas possible. On essaye d’apaiser tout le monde. Tout le monde rentre ce soir et est fatigué.
On prend le temps de se reposer et de se revoir ce vendredi matin.
Est-ce qu'il y aura un barrage ce vendredi ?
Non il n'y aura pas de barrage. Quand on donne notre parole au niveau des hommes politiques qu'on est pour la paix sociale on n'est pas là pour faire des barrages. Par contre si ce vendredi on nous prend encore pour des C-O-N-S il y aura peut être autre chose.
Quand on nous dit 'on est là pour la paix sociale et on comprend votre colère et la situation des salariés' c'est sûrement pas pour nous dire non, c'est forcément pour nous dire OK on retire. S'il n'y a pas la paix sociale il y aura forcément des problèmes autour de nous.
