PAPEETE, le 30 août 2016 - En plus du vent, de la pluie, du froid et de la chaleur, une nouvelle menace pèse sur la Grande Muraille de Chine : l’homme. Les touristes piétinent les pierres et, pour certains, prélèvent des briques. En soit, prélever une brique n’a pas d’impact sur l’ensemble de l’édifice. Ce sont les gestes répétés qui mettent à mal ce patrimoine de l’humanité. En Chine, comme ailleurs, la pérennité des œuvres d’hier dépend du respect des visiteurs d’aujourd’hui.
La Grande Muraille de Chine a de nouveaux ennemis : les hommes. De leur poids, ils pèsent et usent ce monument. Mais surtout, ils volent des pierres, soit pour construire leur propre maison, soit pour en revendre aux touristes. Pas tous bien sûr, tous les promeneurs ne repartent pas avec un morceau de brique caché sous leur veste !
Le phénomène est toutefois suffisamment inquiétant pour que les autorités chinoises réagissent. L’administration nationale du patrimoine culturel (ANPC) a indiqué que 30 % de la section de 6 200 kilomètres construite sous la dynastie Ming a disparu, moins de 10 % reste en bon état. Une vaste campagne de prévention va être lancée pour changer les comportements, des inspections vont être menées, une hotline – une ligne téléphonique – va être ouverte, pour que les visiteurs qui constatent des pillages les signalent.
Les grands monuments, ou bien les petites constructions d’intérêt, font l’objet de toutes les attentions, car ils appartiennent au patrimoine culturel, historique, archéologique du monde. L’intérêt est déterminé par des spécialistes, en fonction de plusieurs critères.
Ils sont protégés pour plusieurs raisons, pour que toi et ta famille aujourd’hui et plus tard tes enfants et petits-enfants puissiez prendre plaisir à les regarder. Pour que vous puissiez vous intéresser et vous interroger sur tout ce qui s’est passé hier. Conserver les œuvres du passé est aussi important pour les chercheurs, car ceux qui ont travaillé sur les constructions et objets d’intérêt hier ont fait des découvertes, mais ils n’ont pas tout trouvé. D’autres découvertes sont encore possibles.
On parle ici de la Grande Muraille de Chine, mais c’est exactement la même chose pour les marae, les costumes, les pétroglyphes en Polynésie. Tu veux savoir comment les respecter ? En évitant de piétiner les zones interdites, de les toucher directement, en laissant ces œuvres intactes et en refusant tout élément de ces œuvres qui aurait été prélevé par d’autres. Si en Polynésie, ou dans tout autre pays du monde, on te propose une pierre d’un marae, une brique de Pyramide ou de l’Acropole, refuse-là.
La Grande Muraille de Chine a de nouveaux ennemis : les hommes. De leur poids, ils pèsent et usent ce monument. Mais surtout, ils volent des pierres, soit pour construire leur propre maison, soit pour en revendre aux touristes. Pas tous bien sûr, tous les promeneurs ne repartent pas avec un morceau de brique caché sous leur veste !
Le phénomène est toutefois suffisamment inquiétant pour que les autorités chinoises réagissent. L’administration nationale du patrimoine culturel (ANPC) a indiqué que 30 % de la section de 6 200 kilomètres construite sous la dynastie Ming a disparu, moins de 10 % reste en bon état. Une vaste campagne de prévention va être lancée pour changer les comportements, des inspections vont être menées, une hotline – une ligne téléphonique – va être ouverte, pour que les visiteurs qui constatent des pillages les signalent.
Les grands monuments, ou bien les petites constructions d’intérêt, font l’objet de toutes les attentions, car ils appartiennent au patrimoine culturel, historique, archéologique du monde. L’intérêt est déterminé par des spécialistes, en fonction de plusieurs critères.
Ils sont protégés pour plusieurs raisons, pour que toi et ta famille aujourd’hui et plus tard tes enfants et petits-enfants puissiez prendre plaisir à les regarder. Pour que vous puissiez vous intéresser et vous interroger sur tout ce qui s’est passé hier. Conserver les œuvres du passé est aussi important pour les chercheurs, car ceux qui ont travaillé sur les constructions et objets d’intérêt hier ont fait des découvertes, mais ils n’ont pas tout trouvé. D’autres découvertes sont encore possibles.
On parle ici de la Grande Muraille de Chine, mais c’est exactement la même chose pour les marae, les costumes, les pétroglyphes en Polynésie. Tu veux savoir comment les respecter ? En évitant de piétiner les zones interdites, de les toucher directement, en laissant ces œuvres intactes et en refusant tout élément de ces œuvres qui aurait été prélevé par d’autres. Si en Polynésie, ou dans tout autre pays du monde, on te propose une pierre d’un marae, une brique de Pyramide ou de l’Acropole, refuse-là.
Un peu d’histoire
La Grande Muraille de Chine est le plus grand monument construit par l’homme. C’est un ensemble de fortifications constitué d’un mur de 5 à 7 mètres de large pour une hauteur de 5 à 17 mètres ! La longueur a été estimée en 1990 à 6 700 kilomètres. L’agence d’État du patrimoine culturel chinois avait réestimé la longueur à 8 850 km, incluant les murs, les tranchées et les barrières naturelles comme les montagnes et rivières. En 2012, cette même agence a avancé le chiffre de 31 196 km en comptant aussi les tronçons disparus. Sa construction, démarrée sous la dynastie des Qin au IIIe millénaire av J.-C. a duré deux millénaires.
La Grande Muraille de Chine est le plus grand monument construit par l’homme. C’est un ensemble de fortifications constitué d’un mur de 5 à 7 mètres de large pour une hauteur de 5 à 17 mètres ! La longueur a été estimée en 1990 à 6 700 kilomètres. L’agence d’État du patrimoine culturel chinois avait réestimé la longueur à 8 850 km, incluant les murs, les tranchées et les barrières naturelles comme les montagnes et rivières. En 2012, cette même agence a avancé le chiffre de 31 196 km en comptant aussi les tronçons disparus. Sa construction, démarrée sous la dynastie des Qin au IIIe millénaire av J.-C. a duré deux millénaires.