PAPEETE, 29 juillet 2014 - L'élu souverainiste Victor Maamaatuaiahutapu s'est montré indigné par le sursis annoncé par le haut-commissaire en faveur du président Flosse, avant la notification de sa peine d'inéligibilité. "Le président Hollande est libre de ses choix. (…) Il a réagi vis-à-vis des intérêts de l’Etat dans ce Pays", a-t-il estimé.
Pensez-vous que l’Etat fasse en quelque sorte un faveur à Gaston Flosse ?
Victor Maamaatuaiahutapu : Ce n’est pas mon problème. L’Etat a déjà fait des cadeaux à Gaston Flosse. Lui-même en a fait aussi : Moruroa, Fangataufa, la bombe atomique… Ca c’est leur problème. Mais aujourd’hui, il vient d’être condamné ce monsieur. J’ai essayé de m’exprimer dans la Maison du peuple. J’essaie de m’exprimer au nom de cette population qui m’a élu.
Que pensez-vous de la décision du haut-commissaire d'attendre avant de notifier la décision de justice à Gaston Flosse ?
C'est son problème. Vous savez, une terre, un peuple : tout cela a une mémoire. Le passage de ce monsieur ici marquera l'histoire de ce Pays.
Etes-vous en colère ce matin ?
Non, on n’a pas le droit d’être en colère. Mais je pose des questions sur la crédibilité de notre assemblée. Nous sommes invités ce matin par un président (Flosse, NDLR) qui vient d’être condamné pour détournement de fonds publics. Et il vient ici débattre de lois pour la bonne gestion des deniers publics. Où est la cohérence là-dedans ?
Comment analysez-vous le parti-pris de votre allié politique socialiste, dans cette affaire ?
Ce sont des adultes. Nous avons mis une convention en place, maintenant ils réagiront comme ils le souhaitent. Nous prendrons ça en conséquence.
C’est un camouflé pour vous, la position de Paris dans cette affaire ?
Je ne pense pas. Le président Hollande est libre de ses choix. (…) Il a réagi vis-à-vis des intérêts de l’Etat dans ce Pays.
Pensez-vous que l’Etat fasse en quelque sorte un faveur à Gaston Flosse ?
Victor Maamaatuaiahutapu : Ce n’est pas mon problème. L’Etat a déjà fait des cadeaux à Gaston Flosse. Lui-même en a fait aussi : Moruroa, Fangataufa, la bombe atomique… Ca c’est leur problème. Mais aujourd’hui, il vient d’être condamné ce monsieur. J’ai essayé de m’exprimer dans la Maison du peuple. J’essaie de m’exprimer au nom de cette population qui m’a élu.
Que pensez-vous de la décision du haut-commissaire d'attendre avant de notifier la décision de justice à Gaston Flosse ?
C'est son problème. Vous savez, une terre, un peuple : tout cela a une mémoire. Le passage de ce monsieur ici marquera l'histoire de ce Pays.
Etes-vous en colère ce matin ?
Non, on n’a pas le droit d’être en colère. Mais je pose des questions sur la crédibilité de notre assemblée. Nous sommes invités ce matin par un président (Flosse, NDLR) qui vient d’être condamné pour détournement de fonds publics. Et il vient ici débattre de lois pour la bonne gestion des deniers publics. Où est la cohérence là-dedans ?
Comment analysez-vous le parti-pris de votre allié politique socialiste, dans cette affaire ?
Ce sont des adultes. Nous avons mis une convention en place, maintenant ils réagiront comme ils le souhaitent. Nous prendrons ça en conséquence.
C’est un camouflé pour vous, la position de Paris dans cette affaire ?
Je ne pense pas. Le président Hollande est libre de ses choix. (…) Il a réagi vis-à-vis des intérêts de l’Etat dans ce Pays.
