PAPEETE, vendredi 19 avril 2013 – Les fruits et légumes produits localement contiennent moins de résidus de pesticides que ceux d’importation. Il y a là de quoi tordre le cou à une légende urbaine qui voudrait qu’ils en soient gorgés. Mais c’est ce qui ressort clairement des deux dernières campagnes d’analyses menées en septembre 2012 et mars 2013, dans le cadre du programme de recherche de résidus de pesticides sur les produits végétaux sous l'égide du ministère de l'Agriculture et par le service du Développement Rural (SDR).
Le comble étant que selon les résultats publiés ce vendredi, les produits frais cultivés localement sont de qualité nettement meilleurs ceux importés, dont 88% ont été analysés conformes à la réglementation observée localement.
Ce programme de recherche a d’ailleurs mis en évidence une amélioration constante de la qualité des productions maraîchères locales depuis 2007. Aujourd’hui, 96% des échantillons testés sont conformes à la réglementation (arrêté n° 231 CM du 8 février 2009 localement et règlement CE n° 396/2005, fixant la norme européenne).
225 échantillons de fruits et légumes d’origine locales avec la participation d’une soixantaine de producteurs polynésiens impliqués dans 90% de la production maraîchère locale (Tahiti, Moorea, Huahine, Tubuai et Nuku Hiva).
Les analyses réalisées localement sur le chromatographe du SDR installé à l’Institut Louis Malardé ont été vérifiées et confirmées par des analyses croisées issues de deux laboratoires agréés de métropole et de Nouvelle Zélande. 129 molécules ont été testées.
Choux, pota, concombres, pastèques, ananas, bananes, papaye, salades, pomme-de-terre, tomates et autres agrumes locaux : toute la production fraiche a été concernée par ces deux campagnes d’analyse.
"La confiance doit être rétablie chez le consommateur", explique le ministre de l'Agriculture Kalani Teixeira, qui participait vendredi à la présentation des résultats de ces deux campagnes d'analyse. "Il y a un cliché négatif qui affecte l'image des produits locaux. Il est important de communiquer pour les réhabiliter. Une nouvelle campagne d'analyse est programmée en juin. Les résultats seront également communiqués en toute transparence. Une autre aura lieu en octobre. L'idéal serait d'en faire 3 par an (...) Ce qui est intéressant dans ce domaine, c'est que l'on est dans une stratégie constructive : nous avons mené une campagne d'information et de sensibilisation pour une utilisation responsable des pesticides, au niveau des producteurs ; aujourd'hui nous informons les consommateurs au sujet des résultats observés. Tant que la production locale est conforme, elle a la confiance des consommateurs et la demande augmente."
Le comble étant que selon les résultats publiés ce vendredi, les produits frais cultivés localement sont de qualité nettement meilleurs ceux importés, dont 88% ont été analysés conformes à la réglementation observée localement.
Ce programme de recherche a d’ailleurs mis en évidence une amélioration constante de la qualité des productions maraîchères locales depuis 2007. Aujourd’hui, 96% des échantillons testés sont conformes à la réglementation (arrêté n° 231 CM du 8 février 2009 localement et règlement CE n° 396/2005, fixant la norme européenne).
225 échantillons de fruits et légumes d’origine locales avec la participation d’une soixantaine de producteurs polynésiens impliqués dans 90% de la production maraîchère locale (Tahiti, Moorea, Huahine, Tubuai et Nuku Hiva).
Les analyses réalisées localement sur le chromatographe du SDR installé à l’Institut Louis Malardé ont été vérifiées et confirmées par des analyses croisées issues de deux laboratoires agréés de métropole et de Nouvelle Zélande. 129 molécules ont été testées.
Choux, pota, concombres, pastèques, ananas, bananes, papaye, salades, pomme-de-terre, tomates et autres agrumes locaux : toute la production fraiche a été concernée par ces deux campagnes d’analyse.
"La confiance doit être rétablie chez le consommateur", explique le ministre de l'Agriculture Kalani Teixeira, qui participait vendredi à la présentation des résultats de ces deux campagnes d'analyse. "Il y a un cliché négatif qui affecte l'image des produits locaux. Il est important de communiquer pour les réhabiliter. Une nouvelle campagne d'analyse est programmée en juin. Les résultats seront également communiqués en toute transparence. Une autre aura lieu en octobre. L'idéal serait d'en faire 3 par an (...) Ce qui est intéressant dans ce domaine, c'est que l'on est dans une stratégie constructive : nous avons mené une campagne d'information et de sensibilisation pour une utilisation responsable des pesticides, au niveau des producteurs ; aujourd'hui nous informons les consommateurs au sujet des résultats observés. Tant que la production locale est conforme, elle a la confiance des consommateurs et la demande augmente."
