Tahiti le 15 juin 2025. Tout juste de retour de Nice où il avait participé à la conférence (UNOC3) sur l’océan, le président Brotherson s’est rendu à la Délégation de la Polynésie française pour inaugurer le marché polynésien qui se tient jusqu’au 21 juin. Pour Tahiti Infos, il en a profité pour faire un point d’information sur la participation du fenua à cette conférence.
Quelle synthèse peut-on faire de la présence significative de la Polynésie française à Nice ?
Oui, une forte délégation : cent-neuf personnes. On a voulu que les associations soient présentes, dont celles pour la défense de la nature, Les enfants de Bora Bora étaient là pour expliquer les aires marines éducatives (AME) et aussi trois ministres, les services de l’environnement et celui des ressources marines. On a voulu vraiment montrer au monde ce que la Polynésie peut faire à son échelle.
La Polynésie a déjà fait beaucoup d’efforts pour sauvegarder l’océan, mais encore ?
Oui, il y a des enseignements sur ce qui a été déjà fait depuis de longue date. Cela ne date pas de ce gouvernement ; nos prédécesseurs avaient déjà pris de bonnes décisions. Il faut le dire. Il faut le saluer. On continue sur cette lancée. On a donc annoncé la mise en place de cette AMP classique qui couvre l’intégralité de notre ZEE avec à l’intérieur environ un cinquième dont à peu près un million de mètres carrés en protection forte. Oui, on le sait, ce n’est pas suffisant. On va continuer de travailler dès notre retour avec notamment les deux archipels qui n’ont pas obtenu tout ce qu’ils auraient voulu avoir cette année. Donc nous allons continuer de travailler avec eux, avec les pêcheurs, avec toutes les parties intéressées pour arriver à un accord d’ici la prochaine Journée des océans, c’est-à-dire en 2026.
En plus de cette présence importante de la Polynésie française, y-avait-il également la participation d’autres îles du Pacifique, avec une coordination avec celle-ci ?
Oui, il y avait quasiment l’intégralité des pays du Forum du Pacifique. Nous avons d’ailleurs tenu, à l’invitation du Président de la république, un sommet France-Pacifique où nous nous sommes retrouvés avec lui pour discuter de sujets communs. Oui, il y avait une forte présence du Pacifique.
A Nice, on n’a pas tapé du poing, mais on a quand même bien souligné les problèmes de notre océan. Maintenant on attend des décisions ?
Ce qui m’a beaucoup réjoui c’est la signature par plus de cinquante états de l’accord BBNJ sur la haute-mer. Un accord qui va permettre normalement de protéger les zones de haute-mer à la fois du chalutage profond et de l’exploitation des fonds marins. C’est vraiment une décision dont on se réjouit vraiment.
Quelle synthèse peut-on faire de la présence significative de la Polynésie française à Nice ?
Oui, une forte délégation : cent-neuf personnes. On a voulu que les associations soient présentes, dont celles pour la défense de la nature, Les enfants de Bora Bora étaient là pour expliquer les aires marines éducatives (AME) et aussi trois ministres, les services de l’environnement et celui des ressources marines. On a voulu vraiment montrer au monde ce que la Polynésie peut faire à son échelle.
La Polynésie a déjà fait beaucoup d’efforts pour sauvegarder l’océan, mais encore ?
Oui, il y a des enseignements sur ce qui a été déjà fait depuis de longue date. Cela ne date pas de ce gouvernement ; nos prédécesseurs avaient déjà pris de bonnes décisions. Il faut le dire. Il faut le saluer. On continue sur cette lancée. On a donc annoncé la mise en place de cette AMP classique qui couvre l’intégralité de notre ZEE avec à l’intérieur environ un cinquième dont à peu près un million de mètres carrés en protection forte. Oui, on le sait, ce n’est pas suffisant. On va continuer de travailler dès notre retour avec notamment les deux archipels qui n’ont pas obtenu tout ce qu’ils auraient voulu avoir cette année. Donc nous allons continuer de travailler avec eux, avec les pêcheurs, avec toutes les parties intéressées pour arriver à un accord d’ici la prochaine Journée des océans, c’est-à-dire en 2026.
En plus de cette présence importante de la Polynésie française, y-avait-il également la participation d’autres îles du Pacifique, avec une coordination avec celle-ci ?
Oui, il y avait quasiment l’intégralité des pays du Forum du Pacifique. Nous avons d’ailleurs tenu, à l’invitation du Président de la république, un sommet France-Pacifique où nous nous sommes retrouvés avec lui pour discuter de sujets communs. Oui, il y avait une forte présence du Pacifique.
A Nice, on n’a pas tapé du poing, mais on a quand même bien souligné les problèmes de notre océan. Maintenant on attend des décisions ?
Ce qui m’a beaucoup réjoui c’est la signature par plus de cinquante états de l’accord BBNJ sur la haute-mer. Un accord qui va permettre normalement de protéger les zones de haute-mer à la fois du chalutage profond et de l’exploitation des fonds marins. C’est vraiment une décision dont on se réjouit vraiment.





































