PAPEETE, 20 février 2014 - Le député Tahoera’a, président de l’Assemblée de Polynésie française, est sous le coup d’une mise en examen depuis mercredi pour "détournement de fonds publics" alors qu’il était maire de la commune de Pirae, de 2000 à 2008.
L’information a été révélée par le quotidien Les Nouvelles de Tahiti, dans son édition de jeudi.
Edouard Fritch s’étonne de la rapidité avec laquelle sa situation judiciaire a fuité "dans les heures qui ont suivi sa rencontre avec le juge", dans un communiqué adressé aux rédactions, à la mi-journée jeudi. Il fait part aussi de son grand étonnement au sujet de l’évolution subite de ce dossier "à la veille des élections communales" pour lesquelles il est candidat à Pirae. Etonnement aussi du président délégué du Tahoera’a huira’atira, lorsque la justice "lui reproche d’avoir alimenté une résidence qui appartiendrait à M. Gaston Flosse, alors même que la fourniture d’eau, antérieure de pratiquement 20 ans à sa mandature, concerne un lotissement entier".
La justice reproche à Edouard Fritch d’avoir toléré un système occulte par lequel la municipalité de Pirae fournissait à ses frais, sur les hauteurs de la commune Arue, de l’eau à des résidences du lotissement Erima dont celle de l’homme politique Gaston Flosse.
L’affaire avait été dénoncée dans un rapport sur la gestion de la commune de Pirae publié par la Chambre territoriale des comptes (CTC) en août 2011. L’information judiciaire a été ouverte en juin dernier et Edouard Fritch est pour l’instant le seul mis en examen de ce dossier.
Situation personnelle qu’il conteste dans le communiqué du 20 février : "A (mon) entrée en fonction, la situation qui (me vaut) une mise en examen existait depuis pratiquement 20 ans", écrit-il, suggérant que Gaston Flosse a été le maire de Pirae de 1965 à 2000.
L’information a été révélée par le quotidien Les Nouvelles de Tahiti, dans son édition de jeudi.
Edouard Fritch s’étonne de la rapidité avec laquelle sa situation judiciaire a fuité "dans les heures qui ont suivi sa rencontre avec le juge", dans un communiqué adressé aux rédactions, à la mi-journée jeudi. Il fait part aussi de son grand étonnement au sujet de l’évolution subite de ce dossier "à la veille des élections communales" pour lesquelles il est candidat à Pirae. Etonnement aussi du président délégué du Tahoera’a huira’atira, lorsque la justice "lui reproche d’avoir alimenté une résidence qui appartiendrait à M. Gaston Flosse, alors même que la fourniture d’eau, antérieure de pratiquement 20 ans à sa mandature, concerne un lotissement entier".
La justice reproche à Edouard Fritch d’avoir toléré un système occulte par lequel la municipalité de Pirae fournissait à ses frais, sur les hauteurs de la commune Arue, de l’eau à des résidences du lotissement Erima dont celle de l’homme politique Gaston Flosse.
L’affaire avait été dénoncée dans un rapport sur la gestion de la commune de Pirae publié par la Chambre territoriale des comptes (CTC) en août 2011. L’information judiciaire a été ouverte en juin dernier et Edouard Fritch est pour l’instant le seul mis en examen de ce dossier.
Situation personnelle qu’il conteste dans le communiqué du 20 février : "A (mon) entrée en fonction, la situation qui (me vaut) une mise en examen existait depuis pratiquement 20 ans", écrit-il, suggérant que Gaston Flosse a été le maire de Pirae de 1965 à 2000.
