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Mickaël Herlemme, électricien labellisé CLCE


PAPEETE, le 21 mars 2017. Mickaël Herlemme est passionné par son métier. L’électricité est une histoire de famille puisque c’est son père, électricien, qui l’a initié. Depuis 5 ans, il a sa propre entreprise : Elec 220 qui est labélisée par l’association Centre label et contrôle électrique (CLCE).


« Mon chemin était plus ou moins déjà tracé », explique Mickaël Herlemme quand on lui demande pourquoi il a choisi ce métier d’électricien. Passionné par son travail, il a même du mal à trouver les mots pour expliquer pourquoi il aime tant ça. « C’est un tout. J’aime câbler les armoires, tirer des câbles, faire des plans… Quand tu mets tout en route et que ça marche parfaitement, quand tu vois que le client est content… J’aime tout ça ! » Le jeune homme a commencé tôt à mettre les mains dans les fusibles et autres connectiques. Son père est électricien chez MC Distribution et alors qu’il est encore au lycée, il passe ses vacances à travailler auprès de lui. Un travail saisonnier qu’il adore. « Il m’a transmis cette passion. » Après son bac, le patron de l’entreprise lui propose un poste comme chef d’équipe. Il doit gérer deux à trois personnes sur des chantiers. Son premier gros chantier, il s’en souvient encore, c’est la direction des écoles catholiques. Au bout de deux années il est promu chargé d’affaires. Il doit faire les devis, la facturation, s’occuper de l’approvisionnement du matériel. « Je changeais presque de métier car c’était beaucoup plus administratif. J’avais des rapports à transmettre. Il fallait gérer quatre à cinq chantiers en même temps », se souvient-il. Il passe sept années à ce poste. Il se plait bien dans l’entreprise où règne une bonne ambiance.

Mais MC Distribution ferme. L’entreprise ne parvient pas à passer les années difficiles de 2008, 2009, où l’économie tourne au ralenti. Mais Mickaël a déjà trouvé un autre travail : il devient chargé de clientèle chez Approvisionnement du Pacifique. Au bout de deux années, il pense que le moment est venu de devenir son propre patron. Sa vie est en plein bouleversement : il se marie, sa femme tombe enceinte. « C’était le bon moment pour prendre ma vie en main », résume-t-il. Cela faisait déjà un certain temps que l’idée lui trottait dans la tête. « J’ai beaucoup réfléchi, nous avons discuté avec ma femme et elle m’a poussé à le faire. » Il passe deux années difficiles. Il faut se faire connaître, trouver des clients, démarcher… Mais aujourd’hui il a le sourire : « Elec 220, mon entreprise tourne très bien. J’ai des chantiers en permanence. » Pour lui cette réussite il la doit à la qualité de son travail mais aussi à la labellisation proposée par la CCISM : le Centre label et contrôle électrique (CLCE). Grâce à ce label, il se démarque des autres électriciens (lire encadré) et les clients ont la garantie d’un travail de qualité et respectueux des normes françaises (NF C 15-100). Le bouche à oreille a fait le reste. « Ça bouge tout le temps, je ne connais pas la routine. »

En devenant patenté, il a gagné cette liberté sur les horaires qui lui permet de s’occuper de sa famille et de gérer les enfants. Il faut quand même que l’entreprise tourne et il ne compte pas ses heures. « Je me suis beaucoup posé la question quand j’ai choisi de lâcher ma place de salarié pour devenir patenté. Chacun a ses avantages et ses inconvénients. Mais aujourd’hui je ne regrette pas du tout d’avoir choisi de me patenter ! C’est passionnant. »

Le label Centre label et contrôle électrique de la CCISM

Le label Centre label et contrôle électrique proposé par la CCISM met en avant la qualité des installations. Ce label indique que l’électricien respecte la norme française NF C 15-100, qui réglemente les installations électriques en basse tension. La Polynésie française n’est pas encore dotée d’une réglementation claire encadrant les installations électriques des habitations, c’est pourquoi la CCISM, EDT et les Bureaux de contrôle ont constitué une association dédiée aux électriciens, nommée Centre label et contrôle électrique ou CLCE. Cela permet d’avoir un gage de qualité et de sécurité pour les particuliers. L’objectif à terme est de pouvoir réglementer les branchements domestiques. En adhérant à ce label CLCE, le professionnel s’engage à respecter une charte de bonne conduite et notamment la norme NF C 15 100. C’est le Comité Technique qui décide de l’attribution du label, après la visite de l’une ou plusieurs des installations de l’électricien. Pour Mickaël, ce label lui a permis de se démarquer parmi tous les électriciens installés en Polynésie française. « L’idée est aussi de rehausser le niveau des électriciens polynésiens. Si on veut garder ce label, nous devons suivre l’évolution des normes et les respecter. » Ses clients peuvent ensuite obtenir une « attestation de conformité » qui est parfois demandée par les assurances. Cette attestation, fournie par l’association, prouve que l’installation électrique de l’habitation respecte les normes en vigueur.

Site internet de la CCISM

Rédigé par Une rencontre proposée par la CCISM le Mardi 21 Mars 2017 à 02:00 | Lu 2898 fois