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Marche blanche à Taravao : "arrêtez de tuer nos enfants !"

La marche blanche organisée par l’association des parents d’élèves du collège Sacré cœur de Taravao, en hommage aux trois enfants fauchés dernièrement sur la route a réuni plus de 500 personnes. L’évènement a reçu le soutien des communes de Taiarapu Est et Ouest, ainsi que des confessions religieuses et de la brigade de gendarmerie de Taravao. Les familles de Keala, Hirinaki et Richie, ont mené le cortège. Moment d'intenses émotions.


Marche blanche à Taravao : "arrêtez de tuer nos enfants !"
A l’heure prévue, 9h00, les centaines de personnes (dont certains étaient déjà sur place depuis 7h) quittaient l’hôtel de ville de Taravao en direction du stade du collège du Sacré Cœur, situé à deux kilomètres environ. Des pères et des mères de famille venus de Tahiti mais également de Raiatea, des Tuamotu et du henua ènana, accompagnés pour certains de leurs enfants ou encore de leurs « mo’otua » Tous sont venus apporter leur soutien aux familles endeuillées. Des personnages publics comme Patrick Galenon, accompagné de sa fille et de sa petite-fille, ou encore Armelle Merceron s’étaient fondus à la masse populaire, non plus en tant que syndicaliste ou élu politique, mais en simples citoyens sensibilisés par les drames survenus.

Tehani faisait partie de la cohorte : « Je viens de Papeno’o. J’ai entendu parler de cette marche en lisant le journal de Tahiti-Infos dans l’édition d’hier (ndlr : vendredi 11 octobre). J’ai dit à mon mari que cela nous concernait aussi et nous voici. ». Hiro s’est spécialement déplacé depuis l’île sœur, Mo’orea : « C’était tellement important pour moi d’être là. J’ai deux filles. En venant ce matin, juste avant de monter sur le bateau, je les ai pris dans mes bras et leur ai dit ô combien elles étaient si importantes dans ma vie… » à ce moment précis, il avait les yeux embués, tant l’émotion le submergeait, « ...Ces enfants ne méritaient vraiment pas ça. Si j’avais le pouvoir de les ramener à la vie, je l’aurai fait et je sais que beaucoup aujourd’hui pensent la même chose. »

Effectivement, en interrogeant les uns et les autres, qu’ils soient polynésiens, pōpa’a ou métissés, la cause était la même pour tous : « Stop aux massacres…si tu n’as pas peur pour toi, aies au moins peur pour les autres ! » , un slogan écrit en lettre rouge sur des banderoles.

Un jeune universitaire, originaire de Pueu, Teva s’est confié avec une voix émue : « Bien qu’il fasse beau aujourd’hui, il faut avouer que c’est la tristesse qui nous réunit. Tout ça, parceque des idiots (faisant allusion aux chauffards) ont voulu montrer qu’ils étaient « balèzes ». Et Maintenant ? Où sont-ils ces « balèzes » ? » avant d’ajouter : « Ces enfants n’ont pas pu mourir pour rien, non ! ce ne doit pas être ainsi ! Les autorités doivent prendre leurs responsabilités et faire quelque-chose. Cela nous concerne également, nous les jeunes d’aujourd’hui car nous serons parents demain et nous ne voulons plus que de tels drames puissent se reproduire. »

A droite, Maeva Cavallo, organisatrice et animatrice de cette marche pacifique :"C'est une question d'éducation !"
A droite, Maeva Cavallo, organisatrice et animatrice de cette marche pacifique :"C'est une question d'éducation !"
Après que toute la cohorte soit arrivée dans le calme et d’une manière ordonnée, au stade du collège du Sacré Cœur, Maeva Cavallo, à la tête de l’organisation de cette grande manifestation, et le frère Alain Celton directeur du collège, ont invité les différentes familles des enfants disparus. Tour à tour, la maman du jeune Richie, Rachel Tuaiva, la cousine de Hirinaki Mauati-Mairihau, Sandy Shanhang et Félix Bernadino, l’oncle de Keala Raufea, ont apporté leurs témoignages bouleversants, denués cependant de tout sentiment de vengeance ou de haine. Les interventions étaient ponctuées de chants religieux et de témoignages divers.

Avant d’être une spécialiste de l’animation et du domaine social, Maeva Cavallo, est avant tout mère famille. Elle n’a pas caché sa peine de voir la situation s’aggraver. « Il y a trois enfants qui ont été arrachés à leurs familles. Combien d’autres morts faudra-t-il encore pour une prise de conscience collective ? Oui, il y a l’alcool ! oui, il y a la vitesse (…) mais c’est une question d’éducation avant tout. Nous ne sommes pas là pour moraliser, mais tous ensembles, nous devons assumer nos responsabilités. Du côté des autorités, ils essaient aussi de trouver des solutions. Nous, parents, nous avons des propositions comme par exemple, pourquoi ne pas faire comme en Nouvelle-Zélande ? Là bas, lorsqu’un bus s’arrête pour déposer des enfants, il n’y a aucune voiture qui va le dépasser. D’un sens comme dans l’autre, tous les véhicules attendent en mettant leurs « warning » et attendent que les enfants aient fini de traverser. Pourquoi ne pourrait-on pas faire appliquer les mêmes règles ici, en Polynésie ? ». Une mesure qui, toujours selon l’organisatrice, ne coûterait pratiquement rien ,si ce n’est rien tout court.


Félix Bernardino, l'oncle de Keala Raufea, n'a pas caché ses émotions.
Félix Bernardino, l'oncle de Keala Raufea, n'a pas caché ses émotions.
Félix Bernadino, l’oncle de Keala Raufea, a fait part de son indignation concernant ce qu’il considère comme « un laxisme, voire l’inaction de la part du gouvernement ». Voici ce qu’il nous explique : « J’ai vu que le Pays a un projet pour aménager des abris de bus sur l’île de Tahiti, environ 1,5 milliard de francs. C’est incroyable, ils ont de l’argent pour ça, mais pour une meilleure sécurisation des transports scolaire, ils ne font rien. J’assume ce que je dis. Je leur demande, au nom des familles en deuil aujourd’hui, de faire quelque-chose car, bien que nous ne reverrons plus jamais nos enfants disparus, des actions doivent être mises en place pour les enfants qui sont là. Pourquoi, dans les bus, il n’y a pas de surveillants qui accompagnent les enfants jusqu’à l’entrée de leurs quartiers ou portails ? Nous sommes en colère, certes, mais pas haineux. Nous avons remis notre peine à Dieu. C’est pour cela que nous ne sommes pas animés par un sentiment de vengeance quelconque, en dépit de la souffrance indescriptible qui nous accable jour et nuit depuis les évènements. »

A 11h et selon le programme prévu, tous regagnaient leur foyers après la prière universelle « Notre Père ». Pour les habitants de Taiarapu Ouest ( To’ahotu-Vaira’o-Teahupo’o ) , le maire Clarenntz Vernaudon avait organisé une navette. Ainsi, en l’espace d’une matinée, plus de 500 personnes se sont unies pour s’élever contre des comportements néfastes qui détruisent, non seulement l’harmonie au sein de familles touchées, mais aussi la vie des auteurs des faits. Le message n’est pas passé inaperçu car toute la presse locale était également sur place. Toute l’équipe de Fenua Communication adresse encore ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées. Fa’aitoito e hoa here ma, nā roto i te here o te Fatu.

TP

En route pour le stade du collège du Sacré Coeur.
En route pour le stade du collège du Sacré Coeur.

Des banderoles arobraient des slogans populaires, dénués toutefois de sentiment de haine ou de vengeance.
Des banderoles arobraient des slogans populaires, dénués toutefois de sentiment de haine ou de vengeance.

Marche blanche à Taravao : "arrêtez de tuer nos enfants !"

Des pères et des mères de famille, venus parfois de très loin, pour s'unir contre des comportements inacceptables qui ont engendré des deuils dans trois familles qui n'avaient rien demandé.
Des pères et des mères de famille, venus parfois de très loin, pour s'unir contre des comportements inacceptables qui ont engendré des deuils dans trois familles qui n'avaient rien demandé.

Trois prénoms qui resteront à jamais gravés dans la mémoire des quelques 500 participants à cette marche.
Trois prénoms qui resteront à jamais gravés dans la mémoire des quelques 500 participants à cette marche.

Marche blanche à Taravao : "arrêtez de tuer nos enfants !"

Marche blanche à Taravao : "arrêtez de tuer nos enfants !"
Te ta’ahira’a ‘ahu ‘uo’uo i Taravao : « A tirē i te ha’apohe i tā tātou mau tamari’i »

Hau i te 500 mau ta’ata o tei ‘āmui atu i roto i teie ta’ahira’a i fa’aineine hia e te tā’atira’a o te mau metua tamari’i nō te fare ha’api’ira’a tuarua nō Taravao, i riro te reira ‘ei ‘ōro’a fa’aha’amana’ora’a i na tamari’i e toru o tei fa’aū hia e tetahi mau taure’a tei ta’ero roa. ‘Ua turu mai te mau fare ‘oire nō Taiarapu tō ’o’a o te rā ‘e hiti’a o te rā, na reira ato’a ‘e te mau pūpū fa’aro’o ‘e te ‘āua mūto’i farāni nō Taravao iho. Nā te mau ‘ōpū feti’i o na mau tamari’i tei fa’aru’e, i arata’i i te pūpū ta’ata. Mea huru putapū te ‘ā’au.

I te hora īva ra’a ihoa, rave atu i na rau hanere ta’ata ( Nō vētahi, ‘ua tae a’e na mai i te hora hitu ra) i te mahora tū’aro o te fare ha’api’ira’a tuarua nō Sacré Cœur, e piti kirometera i te ‘āteara’a. ‘Ua ‘ite hia i te mau metua tāne ‘e mau metua vahine ato’a nō Tahiti iho, tae noa atu nō Raiatea, Tuāmotu ‘e tō ènata ma, o tei ‘āpe’e hia mai e tā rātou mau tamari’i a ore ra mau mo’otua. ‘Ua hīna’aro rātou e fa’aitoito i te mau ‘ōpū fēti’i o tei ‘ere i tetahi tamari’i i teienei mahana. Tae ato’a mai vētahi mau ta’ata tu’i ro’o mai iā Patrick Galenon tāne i ‘āpe’e hia e tā na tamahine ‘e hō’ē o tā na mau mo’otua, o Armelle Marceron ato’a. ‘Aita rāua i tere mai ‘ei ti’a aupūpū a ore ra e mero nō te ‘āpo’ora’a rahi, ‘aita roa atu, ‘ei ta’ata tāta’itahi mai i vētahi pu’era’a, ‘ua puta i te ‘ā’au.

Tei roto ato’a o Tehani , i teie pūpū ta’ata : “ Nō Papenoo roa mai vau. Nā te ve’a Tahiti-Infos nō ‘īnanahi nei ( ha’apāpūra’a : mahana pae 11 nō ‘ātopa) i fa’a’ite mai te tupu nei teie ta’ahira’a. Nā’o atu ra vau i tā’u tāne « e ‘ohipa teie nō taua ato’a . » Teie ïa, ‘ua tae mai ! » ‘Āre’a o Hiro, nō Moorea roa mai i te fanora’a mai : « Mea faufa’a roa nā’u i te haere mai i’ō nei. E piti o tā’u tamahine. I teie po’ipo’i, hau vau i ta’uma ai i ni’a i te pahi, haru atu ra vau iā rāua ma te parau ato’a atu i te mea ē mea here mau ā ihoa vau iā rāua i roto i tō’u orara’a… » I taua taime, tē tahe nei tō na ro’imata, ‘aita e noa’a fa’ahou i te tāpe’a. ‘Ua fa’a’oti ra i tā na parau : «’Eāha o tā teie mau tamari’i hara i rave. ‘A hani ho’i e mana tō’u nō te fa’a’ora fa’ahou mai iā rātou , ‘ua rave a’e na vau i taua ‘ohipa ra. Iā’u mana’o, mea rahi mātou o tei mana’o i te reira. » ‘Oia mau, i te uiuira’a hia atu i terā ‘e terā atu ta’ata, mā’ohi ānei, e pōpa’a a ore ra e ‘āfa, hō’ē ana’e i te ta’ira’a reo : « A tirē i te ha’apohe i tā tātou mau tamari’i ! » Fa’atata roa teie pereota i te pāpa’i totohia i ni’a i te mau paruai ‘ahu.

Ta’i ato’a mai i te reo o te hō’ē piahī nō te Fare Ha’api’ira’a Teitei nō ‘Outumaoro a’e ra, o Teva tāne, nō Pueu roa mai ‘oia, e reo huru ‘au’au ri’i : « Mea āteatea maita’i te ra’i i teienei po’ipo’i, e ti’a ra ‘ia parau hia nā te ‘oto e ha’afērerei nei iā tātou i teie mahana. Nō te mea noa, ‘ua hīna’aro tetahi mau taure’are’a ‘upo’o ‘i’ino e fa’a’ite o rātou te mau pātiri. ‘Eāha atu ra i teie mahana ? Tei hea atu ra teie mau pātiri ? » hou a pū’oi ai « ‘Eiāha e ha’afaufa’a ‘ore i te pohera’a o teie mau tamari’i, ‘eiāha roa atu ! ‘Eiāha roa atu nā reira ! E ti’a ato’a i te mau ti’a mana o te fenua nei e amo i tā rātou hōpoi’a ma te ‘imi atu i tetahi rāve’a. Nō tātou ato’a ho’i teie ‘ohipa, o tātou te feiā ‘āpī o te riro ‘ei mau metua tamari’i nō ‘ananāhi, ‘aita mātou e hīna’aro ‘ia tupu fa’ahou mai ā i teie mau ‘ati. »

Mau parau ‘ite ‘e te mau tītaura’a

I muri noa mai i te tae haura’a atu o nāho’a rahi nei i ni’a i te mahora tū’aro a te fare ha’api’ira’a tuarua nō Sacré Cœur, tītau manihini atu o Maeva Cavallo, nā na i arata’i i te mau fa’aineinera’a e te rautira’a, rāua te tae'ae Alain Celton tāne e fa’atere nei i taua fare ha’api’ira’a nei, i te mau mero ‘ōpū fēti’i o te mau tamari’i tei fa’aru’e mai, i te fa’a’ite i tō rātou mana’o. Mea nā reira o tō Rachel Tuaiva, te metua vahine o te tamaroa ra Richie, te tuahine o Hirinaki, o Sandy Shanhang, nā reira ato’a o Félix Bernardino tāne, te tua’ana o te pāpā rū’au o Keala, i te ta’umara’a atu i ni’a i te tahua poto nō te fa’ahiti i tā rātou mau parau nō ni’a i teie ta’ahira’a. O te mea pāpū ra, ‘aita teie mau tae’ae ‘e mau tuahine i fa’ahiti noa a’e i te parau nō te tāho’o ‘e te mā’ino’ino. ‘Ua fa’aro’o ato’a hia mai i tetahi mau hīmene i rauti hia mai te mau mōmoni, tae noa atu i tetahi mau fa’ahitira’a mana’o a vētahi mau reo.

Hou ra Maeva Cavallo i te ‘ite hia ‘ei vahine tu’i ro’o i te pae’au o te ‘ohipa rauti ‘e i te pae tōtiare ato’a, e metua vahine ‘oia nā mua roa. ‘Aita ‘ō na i huna noa a’e i tō na mana’o taupūpū i mua i te mau ‘ati tei tupu, o te ‘ū’ana noa nei : « E toru tamari’i terā o tei tātara hia mai i roto i tō rātou ‘utuāfare. Mea tia’i hia ‘ia rahi fa’ahou mai ā teie ‘ohipa nō te fa’aāra i te mata o te tā’ato’ara’a ? ‘ē, tē vai nei te ‘ava ! ‘ē , tē ‘ite hia nei i te mau pereo’o e tere vitiviti noa nei (…) e ‘ohipa ra teie nā te tā’ato’ara’a. ‘Aita mātou e ha’avā nei ra i te huira’atira, teie ra, mea tītau hia iā tātou pā’ato’a ‘ia amo i tā tātou mau hōpoi’a. I te pae’au o te hau, te ‘imi ato’a ra rātou i te mau rāve’a. O tātou iho, ‘e te mau metua, tē vai nei tō tātou mau mana’o. Hō’ē hi’ora’a, ‘aita ānei e nehenehe e ‘apo mai i te fa’anahora’a e rave hia ana i Aotearoa ? ‘i’ō, ‘ia tāpe’a ana’e i te hō’ē pereo’o ūtara’a tamari’i i te pae purūmu, e mau roa te terera’a pereo’o i nā vāhi terera’a e piti, e ti’ai roa rātou ‘ia tāpae ana’e te mau tamari’i i tetahi atu pae o te purūmu, i reira rātou e tere fa’ahou ai. ‘Āita ānei e noa’a e fa’a’ohipa i te reira huru ture iō tātou nei, i Porinetia ? » ‘Ia au noa i te reo o Maeva, ‘aita hō’ē a’e moni e pau i roto i taua fa’anahora’a ra.

Te reo ra o tei pa'a'ina heitiri mai, tō Felix Bernardino,te tua’ana o te pāpā rū’au o Keala, ‘ua fa’a’ite ‘oia i tō na mauruūru ‘ore i te ha’uti ‘ore noara’a o te Hau fenua . Teie o tā na i parau roa mai : « ‘Ua fa’aro’o tātou, tē ‘ōpua nei ra te Hau fenua i te ha’amani i tetahi mau fare tia’ira’a pereo’o ūtara’a ta’ata, fā’ati iā Tahiti, ‘ua tāpura hia 1,5 mīria farāne nō te reira ‘ohipa. Nō teie ‘ohipa, te vai ra te moni, ‘āre’a nō te ha’amata’i fa’ahou atu ā i te mau fa’anahora’a nō te pāruru i tā tātou mau tamari’i, ‘aita e hō’ē a’e moni. E amo ihoa vau i tā’u mau parau. O tā’u e ani nei iā rātou, nā i ni’a i te i’oa o te mau ‘ōpū fēti’i o te ‘oto nei i teie mahana, ‘ia ‘imi i tetahi rāve’a, nō te mea ho’i mai i te peu ‘aita ihoa mātou e ‘ite fa’ahou i tā mātou mau tamari’i tei fa’aru’e roa mai, a ha’amana’o ra i tō te ora nei. Nō teāha ‘aita e e hō’ē a’e ta’ata hi’opo’a i roto i teie mau pereo’o ūtara’a tamari’i, nā rātou e ‘āpe’e roa atu i te mau tamari’i i te vāhi tomora’a o tō rātou mau āroa, a ore ra i mua noa i te ‘ūputa o tō rātou nohora’a. ‘Aita ra mātou i riri huru hae, mea riri ‘e ‘ere ra i te mea hae ‘i’ino roa. ‘Ua tu’u atu mātou i tō mātou ti’aturira'a i roto i te rima o te Atua. Nō reira mātou i ‘ore ai i ‘ōpua i te tāho’o, noa atu ā te mamae fāito ‘ore o ha’avī nei i tō mātou ‘ā’au i te pō ‘e te ao. »

I te hora ‘ahuru mā hō’ē ra, mai o tei fa’anaho hia e te feiā i fa’aineine i teie ta’ahira’a, te ho’i ra o te tā’ato’ara’a, i muri noa mai i te pure i mātaro maita’i hia i te ao nei. I te ōtira’a ihoa, te fa’aho’i nei te pereo’o ūtara’a ta’ata i tō Taiarapu tō’o’a o te rā, ‘ua fa’ati’a hia i te reira nā te tāvana o Clarenntz Vernaudon. Nā roto i teie huru putuputura’a, e ‘ite hia ai i te mau reo o tē ti’a nei i mua nō te ‘aro i teie mau huru ‘ati, nō te mea, e taupūpū roa i te orara’a o te mau metua nā rātou teie mau tamari’i o tei fa’aru’e roa mai, hau roa atu, e topa ato’a i te fa’a’i’inora’a i ni’a i te tua o te mau ‘ōpū fēti’i o te mau ta’ata tei fa’ahoro i te pereo’o. ‘Ua tae roa mai i te mau pāpa’i ve’a nō te ha’aparare i teie ‘ohipa. Ta’a noa atu i te reira, tē fa’atae atu nei o te Taiete Fenua Communication i tā na poro’i tāmahanahana iā ‘outou e na ‘ōpū fēti’i e toru o tei tupu hia i te ‘ati. Fa’aitoito e hoa here ma, nā roto i te here o te Fatu.

TP

Rédigé par TP le Samedi 12 Octobre 2013 à 16:43 | Lu 3007 fois