Le Tavini réagit au souhait d'une dissolution anticipée exprimée conjointement par Gaston Tong Sang et Gaston Flosse:
"Gaston Tong Sang est revenu hier de Paris. On pensait alors que le représentant UMP présenterait avec des propositions sensées, des axes de campagne de Nicolas Sarkozy pour les présidentielles. Ce n'est hélas, pour eux, pas le cas puisque Gaston Tong Sang préfère brandir encore une fois une idée révolutionnaire qui a fait ses preuves par le passé : la dissolution. Et qui l'on voit soutenir cette même idée ? Gaston Flosse ! Seraient-ce les prémices d'une (im)possible alliance de circonstance ou encore une mise en bouche digne du Sénateur qui aime faire des vagues ?
Pourtant, nos Gaston devraient le savoir, l'histoire se répète. Toutes les dissolutions que nous avons connues ont été un échec. Celle de 2004, demandée par M. Flosse après l’adoption du nouveau statut en février, a mis le Tahoeraa à terre après 12 années d’un pouvoir sans partage. La dernière, celle de 2007 qui a conduit à de nouvelles élections en 2008 n'a pas montré d'avantage d'efficacité. En 2012, à un an d'une nouvelle élection territoriale, à un mois d'une élection présidentielle et à 4 mois des législatives, vous voulez, dans la foulée, dissoudre l'Assemblée et organiser de nouvelles élections. C'est utopique !
Nous osons espérer que votre président sortant ne prendra pas en compte cette idée surréaliste, mais on peut s'attendre à tout. Pour l'heure, présentez-nous le programme de Nicolas Sarkozy pour la Polynésie française, maintenant que Gaston Flosse affiche son soutient à Sarkozy, il y a assez de mains et de têtes (pensantes ?) pour le faire. Jusqu'à présent, la seule démonstration de son attachement à la Polynésie fut son intervention dans laquelle il annonçait, entre autres, la réouverture du procès Pouvanaa. On sait tous quelle a été la réponse du Président lorsque le Sénateur Tuheiava est venu lui rappeler ses dires : après l'élection ! Dites nous ce que votre président sortant propose pour pallier à la crise que nous subissons comme, par exemple, travailler avec tout le monde, quelques soient les idéologies et les couleurs ! Car c'est ce qu'on attend d'un Président de la République Française : l'égalité et la neutralité, quel que soit le gouvernement en place.
Concentrons-nous sur le combat actuel : la campagne présidentielle, puis législative. Et l'an prochain, vous pourrez démontrer (ou pas) que vous pesez 60 000 voix et que vous comptez dans vos troupe 30 000 adhérents ! "
"Gaston Tong Sang est revenu hier de Paris. On pensait alors que le représentant UMP présenterait avec des propositions sensées, des axes de campagne de Nicolas Sarkozy pour les présidentielles. Ce n'est hélas, pour eux, pas le cas puisque Gaston Tong Sang préfère brandir encore une fois une idée révolutionnaire qui a fait ses preuves par le passé : la dissolution. Et qui l'on voit soutenir cette même idée ? Gaston Flosse ! Seraient-ce les prémices d'une (im)possible alliance de circonstance ou encore une mise en bouche digne du Sénateur qui aime faire des vagues ?
Pourtant, nos Gaston devraient le savoir, l'histoire se répète. Toutes les dissolutions que nous avons connues ont été un échec. Celle de 2004, demandée par M. Flosse après l’adoption du nouveau statut en février, a mis le Tahoeraa à terre après 12 années d’un pouvoir sans partage. La dernière, celle de 2007 qui a conduit à de nouvelles élections en 2008 n'a pas montré d'avantage d'efficacité. En 2012, à un an d'une nouvelle élection territoriale, à un mois d'une élection présidentielle et à 4 mois des législatives, vous voulez, dans la foulée, dissoudre l'Assemblée et organiser de nouvelles élections. C'est utopique !
Nous osons espérer que votre président sortant ne prendra pas en compte cette idée surréaliste, mais on peut s'attendre à tout. Pour l'heure, présentez-nous le programme de Nicolas Sarkozy pour la Polynésie française, maintenant que Gaston Flosse affiche son soutient à Sarkozy, il y a assez de mains et de têtes (pensantes ?) pour le faire. Jusqu'à présent, la seule démonstration de son attachement à la Polynésie fut son intervention dans laquelle il annonçait, entre autres, la réouverture du procès Pouvanaa. On sait tous quelle a été la réponse du Président lorsque le Sénateur Tuheiava est venu lui rappeler ses dires : après l'élection ! Dites nous ce que votre président sortant propose pour pallier à la crise que nous subissons comme, par exemple, travailler avec tout le monde, quelques soient les idéologies et les couleurs ! Car c'est ce qu'on attend d'un Président de la République Française : l'égalité et la neutralité, quel que soit le gouvernement en place.
Concentrons-nous sur le combat actuel : la campagne présidentielle, puis législative. Et l'an prochain, vous pourrez démontrer (ou pas) que vous pesez 60 000 voix et que vous comptez dans vos troupe 30 000 adhérents ! "