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Les étudiants et les évasannés seront, enfin, immatriculés à la Sécurité sociale


Ne pas avoir de carte vitale ni de numéro INSEE pose des difficultés dans les parcours de soins, d'embauche ou de suivi de scolarité, puisque la plupart des démarches de la vie quotidienne en hexagone supposent un numéro de sécurité sociale.
Ne pas avoir de carte vitale ni de numéro INSEE pose des difficultés dans les parcours de soins, d'embauche ou de suivi de scolarité, puisque la plupart des démarches de la vie quotidienne en hexagone supposent un numéro de sécurité sociale.
PARIS, le 27 juin 2016- Une bonne nouvelle pour les étudiants qui partent bientôt en métropole. Ils seront désormais immatriculés par l'Insee avant leur arrivée et seront donc affiliés automatiquement à la Sécurité sociale.

C’est un casse-tête qui devrait enfin être résolu. Jusqu’à présent, les étudiants polynésiens qui partaient poursuivre leur cursus universitaires dans l’Hexagone, rencontraient les pires difficultés administratives pour se faire inscrire à la Sécurité sociale, l’équivalent de la CPS, afin d’être couvert en cas de maladie.

Jean-Marc Mormeck, l’ancien champion de boxe et tout nouveau délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer, s’est saisi du problème. Suite à une réunion qui s’est tenue jeudi dernier à la Délégation, avec des représentants de l’INSEE (Institut national de la statistique) et des trois collectivités françaises du Pacifique, il a été décidé que « l’Insee mettra tout en œuvre pour que les étudiants originaires de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna et identifiés comme devant se rendre dans l’hexagone soient désormais immatriculés avant leur arrivée dans l’hexagone. L’Insee s’engage à ce que cette immatriculation soit rapide, sous réserve que les dossiers transmis soient complets. Les étudiants du Pacifique pourront ainsi effectuer leur démarche d’inscription universitaire, à la sécurité sociale, d’accès au logement...exactement dans les mêmes conditions que tout autre étudiant français".

La même procédure s’appliquera aussi pour les Océaniens français qui doivent se rendre en France « pour des raisons d’urgence sanitaire ou de soins médicaux ».

Dans un communiqué transmis par les services du Premier ministre, Jean-Marc Mormeck estime qu’il s’agit d’une « avancée majeure et concrète qui va transformer le quotidien de plus de 700 étudiants dès la rentrée 2016 ».

SERGE MASSAU, A PARIS

Rédigé par () le Lundi 27 Juin 2016 à 17:58 | Lu 2331 fois