FAA'A, vendredi 5 avril 2013. Si la qualité du revêtement d’une chaussée est importante pour la sécurité des automobilistes, il en est de même pour les avions lorsqu’ils circulent sur la piste ou sur leur zone de stationnement, notamment les gros porteurs dont la charge pleine peut atteindre les 400 tonnes pour un Boeing 747. L’équilibre de l’avion au moment de l’avitaillement en kérosène par exemple ou du chargement des bagages est un impératif absolu. Un revêtement uniforme, avec le moins de dénivelé possible et sans accroches d’aucune sorte, est donc important. Or, le revêtement des zones de stationnement des gros porteurs de l’aéroport de Tahiti Faa’a qui accueille les avions d’Air France, d’Air Tahiti Nui, d’Air Calin et d’Air New Zealand n’a pas été refait entièrement depuis près de 15 ans.
C’est pourquoi des travaux ont démarré fin mars et prévoient de refaire chacun des trois postes de stationnement des gros porteurs, ainsi que les voies de circulation de ces gros avions. Mais il ne suffit pas de refaire une couche de bitume uniforme. De nombreux paramètres entrent en compte. «Sur la zone de stationnement même, il faut une pente d’environ 1% ni plus ni moins pour garantir la stabilité de l’avion pendant les chargements et lors des avitaillements en carburant. En revanche sur les voies de circulation cette pente doit atteindre les 1,5% pour que l’eau ne stagne pas lors des épisodes pluvieux» précise l’ingénieur Jean-Philippe Jaillet, chargé d’opérations chez ADT. Aussi avant même que le revêtement final soit posé, les entreprises sont à l’œuvre pour remettre à niveau les zones de stationnement : on rabote ici, on complète là pour atteindre la pente parfaite à 1%. Du travail de précision. Sous les roues des gros porteurs qui supportent des charges massives, il est même prévu de poser un bitume spécial pour éviter tout enfoncement, même léger, à l’usure.
Durant toute la durée des travaux qui se dérouleront en neuf phases différentes jusqu’à la fin du mois d’août prochain, il faudra aussi gérer différemment l’espace des zones de stationnement des gros porteurs puisque chacune des trois zones de stationnement de ces gros avions sera temporairement impraticable. Aussi exceptionnellement, le samedi, le jour de trafic le plus intense sur la plateforme aéroportuaire de Tahiti Faa’a, un des gros porteur se retrouvera stationné dans la zone des vols domestiques. Ces opérations de sécurisation et de mise aux normes sont en tout cas les premiers gros travaux entrepris par ADT depuis que la société a en concession la gestion de cet aéroport. D’un montant total de 232 millions de Fcfp, ils sont effectués sur fonds propres du concessionnaire ce qui démontre la bonne santé financière de la société qui a pris en gestion l’aéroport de Faa’a (mais aussi ceux de Bora Bora, Rangiroa et Raiatea) depuis le 1er avril 2010. D’autres travaux sont en cours également à Bora Bora sur la charpente de l’aérogare pour un montant total de 160 millions de Fcfp et ne seront achevés qu’au début de l’année prochaine.
A court terme d’autres investissements sont prévus : une réfection totale de la piste d’atterrissage et enfin une reprise complète des halls d’arrivée aussi bien domestique qu’international. Le but sera de ventiler ces salles et de les rendre plus lumineuses dans les zones de récupération des bagages. Dans le hall d’arrivée des vols internationaux il est prévu également d’installer des vitrines avec des objets culturels polynésiens. «Le but est vraiment de donner une ambiance polynésienne aux voyageurs dès leurs premiers pas sur le sol de Tahiti» précise Jean-Philippe Jaillet. C’est au moment de ces travaux sur les halls que le nouvel espace duty free à l’arrivée des vols internationaux sera installé, probablement courant 2014. En effet, sur les 1,8 million de passagers à l’aéroport de Tahiti Faa’a (en 2010), on ne compte en moyenne que 10% de touristes, aussi tout ce qui est peut être fait pour favoriser leur accueil doit être entrepris.
C’est pourquoi des travaux ont démarré fin mars et prévoient de refaire chacun des trois postes de stationnement des gros porteurs, ainsi que les voies de circulation de ces gros avions. Mais il ne suffit pas de refaire une couche de bitume uniforme. De nombreux paramètres entrent en compte. «Sur la zone de stationnement même, il faut une pente d’environ 1% ni plus ni moins pour garantir la stabilité de l’avion pendant les chargements et lors des avitaillements en carburant. En revanche sur les voies de circulation cette pente doit atteindre les 1,5% pour que l’eau ne stagne pas lors des épisodes pluvieux» précise l’ingénieur Jean-Philippe Jaillet, chargé d’opérations chez ADT. Aussi avant même que le revêtement final soit posé, les entreprises sont à l’œuvre pour remettre à niveau les zones de stationnement : on rabote ici, on complète là pour atteindre la pente parfaite à 1%. Du travail de précision. Sous les roues des gros porteurs qui supportent des charges massives, il est même prévu de poser un bitume spécial pour éviter tout enfoncement, même léger, à l’usure.
Durant toute la durée des travaux qui se dérouleront en neuf phases différentes jusqu’à la fin du mois d’août prochain, il faudra aussi gérer différemment l’espace des zones de stationnement des gros porteurs puisque chacune des trois zones de stationnement de ces gros avions sera temporairement impraticable. Aussi exceptionnellement, le samedi, le jour de trafic le plus intense sur la plateforme aéroportuaire de Tahiti Faa’a, un des gros porteur se retrouvera stationné dans la zone des vols domestiques. Ces opérations de sécurisation et de mise aux normes sont en tout cas les premiers gros travaux entrepris par ADT depuis que la société a en concession la gestion de cet aéroport. D’un montant total de 232 millions de Fcfp, ils sont effectués sur fonds propres du concessionnaire ce qui démontre la bonne santé financière de la société qui a pris en gestion l’aéroport de Faa’a (mais aussi ceux de Bora Bora, Rangiroa et Raiatea) depuis le 1er avril 2010. D’autres travaux sont en cours également à Bora Bora sur la charpente de l’aérogare pour un montant total de 160 millions de Fcfp et ne seront achevés qu’au début de l’année prochaine.
A court terme d’autres investissements sont prévus : une réfection totale de la piste d’atterrissage et enfin une reprise complète des halls d’arrivée aussi bien domestique qu’international. Le but sera de ventiler ces salles et de les rendre plus lumineuses dans les zones de récupération des bagages. Dans le hall d’arrivée des vols internationaux il est prévu également d’installer des vitrines avec des objets culturels polynésiens. «Le but est vraiment de donner une ambiance polynésienne aux voyageurs dès leurs premiers pas sur le sol de Tahiti» précise Jean-Philippe Jaillet. C’est au moment de ces travaux sur les halls que le nouvel espace duty free à l’arrivée des vols internationaux sera installé, probablement courant 2014. En effet, sur les 1,8 million de passagers à l’aéroport de Tahiti Faa’a (en 2010), on ne compte en moyenne que 10% de touristes, aussi tout ce qui est peut être fait pour favoriser leur accueil doit être entrepris.
Pas de passerelles à l’horizon
Le passage par le tarmac de l’aéroport et les pénibles escaliers en sortie d’avion resteront encore la règle à Tahiti Faa’a, ce qui surprend parfois les voyageurs. En effet, la mise en service de passerelles depuis l’avion jusqu’à l’intérieur de l’aéroport nécessiterait de reconfigurer complètement l’aérogare, voire même de la surélever. Des investissements très lourds qui ne sont pas encore envisagés.
Le passage par le tarmac de l’aéroport et les pénibles escaliers en sortie d’avion resteront encore la règle à Tahiti Faa’a, ce qui surprend parfois les voyageurs. En effet, la mise en service de passerelles depuis l’avion jusqu’à l’intérieur de l’aéroport nécessiterait de reconfigurer complètement l’aérogare, voire même de la surélever. Des investissements très lourds qui ne sont pas encore envisagés.
