Tahiti, le 7 juillet 2020 - Le vice-président du Pays, Teva Rohfritsch, a présenté hier matin à Fare Ute la dernière version de l’aménagement du port de pêche de Papeete à la vingtaine de pêcheurs, mareyeurs, armateurs présents. Parkings, chambre froide, criée… les principaux acteurs du secteur ont pu exprimer leurs desiderata pour ce 8e et ultime scénario.
Après sept scénarios et quatre années d’études, la dernière mouture de l’aménagement du Port de Papeete était présentée hier matin par le vice-président, Teva Rohfritsch, aux principaux utilisateurs du site : les pêcheurs, les mareyeurs et les armateurs.
Ce 8e scénario se veut la meilleure combinaison des sept premiers présentés depuis quatre ans. Si le pitch est assez simple : réaménager complètement le port de pêche, qui est au maximum de ses capacités, dans les faits, c’est un peu plus compliqué. Il faut dire que le port de Papeete date de 1993 et que depuis le début des années 2000, il n’a pas ou peu changé.
Si le Pays a bien investi 1,8 milliard de Fcfp ces dernières années pour remettre aux normes entre autres les installations électriques, et la station d’épuration, le port doit s’adapter à la nouvelle donne actuelle. Augmentation de l’activité, développer les capacités d’accueil des navires, de stockage, réaffecter les espaces selon une logique plus fonctionnelle, réhabiliter ou construire de nouvelles infrastructures…, tout cela dans le respect des normes internationale, sanitaire et environnementale, sont autant de défis qui doivent être relevés.
Après sept scénarios et quatre années d’études, la dernière mouture de l’aménagement du Port de Papeete était présentée hier matin par le vice-président, Teva Rohfritsch, aux principaux utilisateurs du site : les pêcheurs, les mareyeurs et les armateurs.
Ce 8e scénario se veut la meilleure combinaison des sept premiers présentés depuis quatre ans. Si le pitch est assez simple : réaménager complètement le port de pêche, qui est au maximum de ses capacités, dans les faits, c’est un peu plus compliqué. Il faut dire que le port de Papeete date de 1993 et que depuis le début des années 2000, il n’a pas ou peu changé.
Si le Pays a bien investi 1,8 milliard de Fcfp ces dernières années pour remettre aux normes entre autres les installations électriques, et la station d’épuration, le port doit s’adapter à la nouvelle donne actuelle. Augmentation de l’activité, développer les capacités d’accueil des navires, de stockage, réaffecter les espaces selon une logique plus fonctionnelle, réhabiliter ou construire de nouvelles infrastructures…, tout cela dans le respect des normes internationale, sanitaire et environnementale, sont autant de défis qui doivent être relevés.
Une surface limitée de 20 000 m2
Le vice-président du Pays l’avoue, il aurait été sans doute plus facile de partir de zéro sur un nouveau terrain et de construire un port tout neuf, mais sa situation géographique à proximité de l’aéroport et de la capitale, a eu raison des velléités de déménagement.
C’est donc sur une surface limitée de 20 000 m2 environ que les aménagements doivent se faire pour donner à Papeete un port de pêche digne de ce nom.
L’une des principales difficultés de ce projet réside dans le fait d’effectuer les travaux tout en poursuivant l’activité portuaire sur un périmètre restreint. Des contraintes qui ne vont pas simplifier le rôle des différents acteurs.
Ce nouveau projet comprend notamment la construction d’un nouveau quai, d’un bâtiment pour les traiteurs, l’installation de deux nouvelles tours à glace, d’une criée… et d’un parking en R+1. Parking qui a suscité pas mal de conversations hier matin, les professionnels souhaitant davantage de places !
Mais d’une façon générale, ce nouveau synopsis semble avoir été bien accueilli par les professionnels. “Chacun y voit un intérêt pour la filière”, se réjouit Cédric Ponsonnet, directeur des Ressources maritimes.
Toutefois, si le scénario semble maintenant bien ficelé, le clap de début est encore loin d’être donné. “On est parti encore sur deux à trois ans d’études, les travaux dureront quatre à cinq ans, même s’ils pourront peut-être débuter avant la fin des études, à voir”, précise Cédric Ponsonnet.
Le budget de cette super production est estimé à 3,7 milliards de Fcfp.
C’est donc sur une surface limitée de 20 000 m2 environ que les aménagements doivent se faire pour donner à Papeete un port de pêche digne de ce nom.
L’une des principales difficultés de ce projet réside dans le fait d’effectuer les travaux tout en poursuivant l’activité portuaire sur un périmètre restreint. Des contraintes qui ne vont pas simplifier le rôle des différents acteurs.
Ce nouveau projet comprend notamment la construction d’un nouveau quai, d’un bâtiment pour les traiteurs, l’installation de deux nouvelles tours à glace, d’une criée… et d’un parking en R+1. Parking qui a suscité pas mal de conversations hier matin, les professionnels souhaitant davantage de places !
Mais d’une façon générale, ce nouveau synopsis semble avoir été bien accueilli par les professionnels. “Chacun y voit un intérêt pour la filière”, se réjouit Cédric Ponsonnet, directeur des Ressources maritimes.
Toutefois, si le scénario semble maintenant bien ficelé, le clap de début est encore loin d’être donné. “On est parti encore sur deux à trois ans d’études, les travaux dureront quatre à cinq ans, même s’ils pourront peut-être débuter avant la fin des études, à voir”, précise Cédric Ponsonnet.
Le budget de cette super production est estimé à 3,7 milliards de Fcfp.