PAPEETE, 14 octobre 2011 (AFP) - Le climat social s'est alourdi, jeudi, à Tahiti, principale île de la Polynésie française, avec une multiplication des mouvements de grève, et des blocages sur le port et dans la capitale, a constaté un journaliste de l'AFP.
Une grève simultanée des dockers, de la police portuaire et des marins-pêcheurs a paralysé l'activité du port. Les pêcheurs ont annoncé un durcissement du mouvement, avec un barrage de l'entrée du port avec leurs bateaux de pêche, dès vendredi.
Les salariés d'une entreprise de BTP, la SMPP-SOGEBA, ont de leur côté bloqué l'entrée de l'Assemblée de la Polynésie avec des engins de chantiers, et provoqué un retard d'une heure de la séance prévue jeudi matin.
La société de restauration Newrest, qui prépare 7.000 repas par jour en Polynésie et fournit notamment les compagnies aériennes, s'est également mise en grève.
Du côté du FDA la situation est également toujours bloquée.
Les revendications sont propres à chacune des professions mais sont toutes liées à la crise économique frappant la Polynésie, qui connaît en outre une crise politique avec 13 gouvernements depuis 2004.
Le nombre de personnes sans emploi est aussi en augmentation, mais il est difficile à chiffrer en l'absence de caisse de chômage en Polynésie.
ml/aml/fm
Une grève simultanée des dockers, de la police portuaire et des marins-pêcheurs a paralysé l'activité du port. Les pêcheurs ont annoncé un durcissement du mouvement, avec un barrage de l'entrée du port avec leurs bateaux de pêche, dès vendredi.
Les salariés d'une entreprise de BTP, la SMPP-SOGEBA, ont de leur côté bloqué l'entrée de l'Assemblée de la Polynésie avec des engins de chantiers, et provoqué un retard d'une heure de la séance prévue jeudi matin.
La société de restauration Newrest, qui prépare 7.000 repas par jour en Polynésie et fournit notamment les compagnies aériennes, s'est également mise en grève.
Du côté du FDA la situation est également toujours bloquée.
Les revendications sont propres à chacune des professions mais sont toutes liées à la crise économique frappant la Polynésie, qui connaît en outre une crise politique avec 13 gouvernements depuis 2004.
Le nombre de personnes sans emploi est aussi en augmentation, mais il est difficile à chiffrer en l'absence de caisse de chômage en Polynésie.
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